14 octobre 2015

La caresse de l'ange - Roman


Vient de paraître : La caresse de l'ange.
Extrait :  "Pourquoi faut-il que les romans se finissent bien, que les histoires se terminent toujours par l'amour ? 

Depuis que je me suis installée dans mon petit appartement, loin du cocon familial, je vis seule. Non pas seule au monde, sur une île déserte, dans un désert perdu ou dans la jungle, Non !Seule au milieu d'une ville qui compte douze millions d'habitants, seule parce que dehors, je croise d'autres solitudes et que rien ne m'invite n les rompre. Seule, parce que celui qui aurait pu emplir ma vie ne s'est pas présenté à ma porte, n'a pas fait le siège de mon coeur, n'a pas tenté l'histoire. Seule parce que ma vie était ailleurs. Seule parce que rien, ni personne, ne peut communier à ce que je vis. Bien sûr, il m'arrive de rêver que le monde serait autre, que celui qui m'écoutera, un jour, me comprendra, que l'homme en quête d'amour reconnaîtra en moi celle qu'il n'espère plus. Mais aujourd'hui, il me semble que tout cela n'est qu'un rêve. Que si je m'y accroche, je risque de perdre, ce qui en moi, me fait encore vivre"

Ce nouveau roman est à lire dans la foulée de mes travaux sur la souffrance. L'histoire croisée de deux femmes confrontées à l'insupportable réalité et qui trouve, à leurs manières, un chemin d'espérance.

Il fait suite à la série suivante :

13 octobre 2015

Penser l'entreprise - Baudoin Roger / Olivier Favereau


Projet de recension pour une revue amie (à discuter...)
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À partir d'un travail de 6 années aux Bernardins, un groupe de travail publie un compte-rendu de ses recherches sur une nouvelle appréhension de l'entreprise qui essaye de se libérer du carcan de la financiarisation. Cet essai, qui mériterait d'être plus rédigé pour être plus accessible, à néanmoins l'avantage d'interroger les fondements d'un vivre ensemble dans l'entreprise, où la valeur travail, la création collective, la gestion des relations reprennent leurs droits face aux demandes exacerbées d'un rendement à court terme et au pouvoir exagéré des seuls actionnaires. Le questionnement, progressif et exhaustif, permet d'envisager la création d'un autre univers, d'une entreprise à « objet social étendu » qui redonne place au travail, mais aussi à la responsabilité sociale au sens large de l'entreprise, loin des seules exigences instantanées du marché. Ce travail entre dans une réflexion plus large, celle du vivre ensemble, de la construction d'un monde plus respectueux et responsable. La conclusion se situe entre le rêve et l'utopie : croire que l'on peut échapper aux seules règles financières et laisser place à l'humain.

Penser l'entreprise, Nouvel horizon du politique, par Olivier Favereau et Baudoin Roger, Paris, Editions Parole et Silence, 2015, 10 €.

12 octobre 2015

Cyberthéologie, Penser le christianisme à l'heure d'internet


Quels sont les enjeux du net à l'aune de nos efforts en pastorale ? Comment intégrer ce formidable mouvement collectif, lui donner sens, en percevoir les limites et les atouts ?
Le jésuite Antonio Spadaro, célèbre en France depuis son entretien du pape François paru dans Études, est docteur en philosophie et en théologie, directeur de la revue Civiltà Cattolica.
L'intérêt de son livre « Cyberthéologie, Penser le christianisme à l'heure d'internet » publié en Français chez Lessius, est d'explorer les enjeux théologiques de la "toile", à la fois dans ses moyens et sa finalité.
Pour cela, l'approche retenue est en particulier celle de la sémantique et de l'herméneutique. En décryptant le nouveau sens des mots sur le Web, l'auteur nous invite à comprendre les glissements qui se sont opérés, à la faveur conjointe des idéologies qu'il véhicule - y compris une analyse fine des apports et des faiblesses des « creatives commons » et de l'esprit "hacker".
On y trouve aussi une réflexion pertinente sur les dangers d'internet, ses addictions. Il y décrypte ses modes, les risques du virtuel qui peut passer à côté des relations vraies et faire d'un idéal de connexion une "fausse" impression de communion. Spadaro nous permet néanmoins de discerner ce en quoi le net peut devenir « un lieu de connexion significative des personnes, capable de fournir la base pour construire des rapports de communion dans une société fragmentée ».
Mais ce livre nous ouvre surtout à une vision théologique du net, qui rejoint d'après lui le génie teilhardien et sa Noosphère. Car l'intelligence collective qui s'y déploie peut être aussi une manière d'entrer « en tension », de « soulever l'humanité » vers le mieux, sans pour autant détruire ce qui reste « unique et intransmissible » en chacun. Si l'on passe ainsi l'écueil «collectiviste » qui gomme l'individu et son unicité, le net peut être un chemin vers l'Oméga, et devenir un « réseau eucharistique » ou le Logos qui s'y révèle est force de convergence, d'attraction pour nous reconduire à Dieu.

11 octobre 2015

Un autre regard sur le handicap - La caresse de l'ange

Mon dernier roman est aussi un moyen d'aborder la question du handicap. Quel regard l'autre porte sur l'handicapé. Comment ce regard peut changer. Ce week-end, j'entendais un témoignage d'handicapé en retour de pélérinage. Il disait :"ici au moins, on ne souffre pas du regard des autres..."
La caresse de l'ange est une petite tentative d'humanisation...
A découvrir...

10 octobre 2015

Dans la peau d'un incroyant

Kénose : se vider de soi-même pour épouser la souffrance de l'autre. Ce terme, dont l'origine remonte à Philippiens 2, 7 est surtout utilisé pour décrire l'incarnation du Christ. Dans Retire tes sandales (1), je souligne combien il peut décrire l'économie trinitaire. Mais ce mouvement de Dieu qui se met à genoux devant l'homme peut être aussi celui de l'homme devant autrui. 
Là encore, Madeleine Delbrel nous invite à une kénose, celle du croyant devant l'incroyant . Elle nous fait découvrir ce que nous ne pouvons connaître : l'angoisse infinie devant la mort de ceux qui ne croient pas que Dieu est là, la solitude infinie et inhumaine de ceux qui ne connaissent pas l'amour de Dieu. "Si nous réalisons chez l'incroyant cet état de malheur‎, oserions-nous déduire ce qu'il dit, ce qu'il fait, de ce qu'il cherche ? (...) ou bien le Dieu de l'évangile ne nous brûlerait-il pas insupportablement tant que nous n'aurons pas crié le nom [de Dieu] à voix haute parmi ces hommes désespérés sans le savoir. S'ils se retournent en nous entendant appeler Dieu, ce serait pour eux le début de la Seule Bonne Nouvelle" (2)

(1) Texte repris dans "L'amphore et le fleuve"
(2) Madeleine Delbrel, Nous autres gens des rues, op Cit p. 190

09 octobre 2015

Éloge de la bonté - Madeleine Delbrel

Il faut relire ce passage sur la bonté (1) écrit par Madeleine Delbrel en 1959 pour la lente progression qui s'opère dans son discours sur le lien entre charité chrétienne et bonté. Elle commence son apologie par une exhortation pour finir par un exemple. Elle raconte comment un soir sous la pluie à l'étranger, n'ayant plus assez pour acheter autre chose que des crudités avant son train, en pleurs, elle se réfugie dans un café. Mangeant son plat lentement elle est soudain entourée par une main charitable qui lui dit "vous café, moi donner". A elle, l'étrangère, ce geste est ce Jean-Luc Marion appellerait probablement le don véritable, l'acte gratuit, qui "ne cherche pas son intérêt" (1 Cor 13).
Elle nous traduit ainsi mieux que tout discours ce qui relève de la bonté véritable. A nous de faire résonner ce qui dans nos vie a été reçu et ce que nous pouvons donner.

‎(1) Madeleine Delbrel, Nous autres gens des rues, p. 151-158

Tradition vivante et synode

Discussion intéressante avec des amis sur la Tradition.  On peut la dire figée ou immuable, au nom d'une fidélité à l'Écriture.  Je préfère la voir vivante et perfectible,  capable d'auto-correction et d'humilité,  consciente qu'elle reste la face visible et fragile de la volonté inaccessible de Dieu.  

Ce texte de saint Vincent de Lérins me semble conforter ce point de vue : "Ne peut-il y avoir, dans l'Église du Christ, aucun progrès de la religion ? Si, assurément, et un très grand. Car qui serait assez jaloux des hommes et ennemi de Dieu pour essayer d'empêcher ce progrès ? À condition du moins qu il s'agisse d'un véritable progrès dans la foi, et non d'un changement. Car il y a progrès, si une réalité s'amplifie en demeurant elle-même ; mais il y a changement si elle se transforme en une autre réalité. Il faut donc qu'en chacun et en tous, en chaque homme aussi bien qu'en l'Église entière au cours des âges et des générations, l'intelligence, la science et la sagesse croissent et progressent fortement, mais selon leur genre propre, c'est-à-dire dans le même sens, selon les mêmes dogmes et la même pensée. 
(...) : la règle de tout progrès légitime et la norme précise de toute croissance harmonieuse, c'est que le nombre des années révèle chez les plus grands la forme des membres que la sagesse du Créateur avait ébauchée lorsqu'ils étaient enfants. Et s'il arrivait qu'un être humain prît quelque apparence étrangère à son espèce, soit que le nombre de ses membres augmente, soit qu'il s'amenuise, tout le corps périrait nécessairement, et serait en tout cas gravement débilité. Il en va de même pour les dogmes de la religion chrétienne : la loi de leur progrès veut qu'ils se consolident au cours des ans, se développent avec le temps et grandissent au long des âges.

Nos ancêtres ont jadis ensemencé le champ de l'Église avec le blé de la foi. Il serait injuste et inconvenant pour nous, leurs descendants, de récolter l'ivraie de l'erreur au lieu du froment de la vérité. Au contraire, il est normal et il convient que la fin ne renie pas l'origine, et qu'au moment où le blé de la doctrine a levé, nous moissonnions l'épi du dogme. Ainsi, lorsque le grain des semailles a poussé avec le temps et se réjouit maintenant de mûrir rien cependant ne change des caractères propres du germe."(1)
L'enjeu,  en cette période difficile du synode est de trouver un chemin de progrès.  Prions en cela pour le travail de l'Esprit. 

(1) Saint Vincent de Lérins,  Commonitorium, source AELF

08 octobre 2015

Colossiens 3 et Éphésiens 5

J'ai une amie qui est si outrée par le machisme de ces deux textes, qu'elle refuse d'assister à la messe les jours où ils sont lus.
Une lecture littérale peut conduire à cela
 Mais Colossiens 3, 18 s'eclaire par Éphesiens 5 qui lui même s'éclaire par la contemplation des noces éternelles et par l'invitation de Paul à entrer dans la kénose qui répond à la kénose. La soumission de la femme a son mari (à lire dans le contexte de l'époque) n'a de sens qu'en réponse à l'amour du mari pour sa femme, qui s'eclaire par l'amour du Christ pour son Église
 Si l'on coupe ce lien, on coupe le sens et la réciprocité...

Bien sûr la lettre à Timothée enfonce le clou. Mais la lecture spirituelle reste utile.

07 octobre 2015

Revue de Presse - Projet n°348 - Les bidonvilles - Sortir du déni

Le numéro 348 de Projet qui vient de sortir sur les bidonvilles interpellent.
Ce qui m'a le plus frappé, c'est cette remarque récurrente : les expulsions sont au détriment de la socialisation des personnes, qui faute de positionnement stables ne peuvent pas arriver à se socialiser.
cf. un des articles sous le lien suivant :
http://www.revue-projet.com/articles/2015-08_domergue-huygue_le-bidonville-symptome-du-mal-logement/

Christ, image de Dieu - Col 1, 15

Je reprends ma lente manducation des lettres du Nouveau Testament après la publication de mes commentaires des lettres de Paul, dans "Serviteur de l'homme". J'aborde maintenant celles dont l'origine est plus controversée avec la série commençant par Colossiens et Éphesiens. Deux lettres qui méritent un détour.
La contemplation de Col 1, 15 retombe dans celles suscitées par la lecture de GC1 (cf plus haut) chez Balthasar. Relisons le texte : "C'est lui qui est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures" (1) Un commentaire d'Urs von Balthasar pourrait être fait à partir de ce qu'il écrit dans GC2 : En Jésus-Christ, vers qui tendent les révélations
de la création et de l'histoire, est manifestée la "dissemblance toujours plus grande" de Dieu par rapport à tout ce qui n'est pas Dieu ; non pas manifestée seulement comme à travers des signes ni simplement connue (...) mais littéralement aperçue dans la figure de la révélation. (...) Quand Dieu apparaît par lui-même (si profondément voilé qu'il reste malgré tout) une telle apparition inclut finalement un cadeau, amour et par là don de soi (2)


Le terme "image de Dieu" mériterait par ailleurs un excursus particulièrement développé à l'aune des travaux du même Balthasar dans ce même tome GC2 sur les considérations entre image et ressemblance chez Bonaventure. Nous y reviendrons.

En attendant, il nous reste à contempler "l'éclat jaillissant de cet amour qui se donne sans réserve en entrant dans la figure terrestre d'impuissance" (3)

On sent jaillir dans la plume de Balthasar cet embryon de ce que j'appelle chez lui la triple kénose, cette contemplation amorcée de la "danse trinitaire" que j'ai repris dans "L'amphore et le fleuve".

(1) Col 1, 15 traduction OST‎
(2) Hans Urs von Balthasar, La Gloire et la Croix , Styles, d'Irénée à Dante, 2 (GC2), Paris, Cerf : DDB p. 9




06 octobre 2015

Beauté de l'Église

Cette beauté que nous peinons souvent à trouver est d'abord de notre responsabilité. Il ne sert à rien de critiquer l'Église si nous n'avons pris à bras le corps ses enjeux, si nous ne retroussons pas nos manches.
Écoutons encore une fois Madeleine : "L'Église, il faut s'acharner à la rendre aimante. Son amour est en grande partie à notre merci." citant saint Ambroise, Madeleine ajoute "c'est dans les âmes que l'Église est belle". Dans nos vies, ajoute-t-elle, "l'Église doit être bonne; dans nos vies, le Christ-Église doit aimer à l'aise, dans le sens même de son amour, dans les règles de son amour, dans les exigences de son amour". (1)

(1) Madeleine Delbrel, Nous autres gens des rues, op Cit, p. 137

04 octobre 2015

Obéissance ecclésiale

La question de l'obéissance est souvent le point d'achoppement de notre relation ecclésiale. Car, souvent, nous la conditionnons instinctivement à un désir de liberté intérieure, mêlée à un besoin de reconnaissance. Madeleine la conçoit quant à elle comme "une obéissance à la fois passive et active parce qu'elle est obéissance à un ordre vital, à une propagation vitale. De cette obéissance on ne se tire pas avec une oraison dite à la messe, avec un dévouement à un prêtre ou à un mouvement. On ne s'en tire même pas avec une vie sacramentelle fidèle, ni avec une vie de prière fervente, mais en assumant notre vie sacramentelle et notre vie de prière jusque-là où elles doivent aller jusqu'à ce pour quoi elles ont été faites". (1)

On sent chez Madeleine une contemplation de l'obéissance du Christ à son Père, de cette course infinie (Ph 3) de l'apôtre véritable qui se laisse conduire par l'Esprit.

Pour elle, l'Église est "le signe le plus prodigieux du mystère de Dieu, car en elle sont les fameuses dimensions de la charité" (...) que nous ne pourrons incarner qu'en "acceptant d'abord l'incarnation de cette charité dans l'Église‎, dans le Corps mystique de Jésus-Christ".

Il est évident que beaucoup rejette cette image
Elle est pourtant de notre responsabilité commune, tant l'Église n'est faite que de ce que nous en faisons.‎ Nous sommes ses "cellules intelligentes et aimantes". Si ces cellules étaient capables de comprendre et d'aimer elles exploseraient de "reconnaissance pour chaque prêtre qui donne le sang du Christ, ‎ seraient en anxiété priante pour chaque évêque qui a des décisions à prendre..." (2)
Ce discours n'est pas idyllique mais programmation et réaliste :
Pour elle, l'Église est "la Passion du Fils de Dieu fait homme perpétuée au milieu de nous" (3)

‎(1) Madeleine Delbrel, Nous autres gens des rues, op. Cit. p. 134
‎(2) p. 135
(3) p. 136 

03 octobre 2015

Aimer l'Église - 2

"Même quand nous vivons d'une vie très unie à Jésus, il faut je crois, nous demander (...) si nous ne le voyons pas comme il a été et non comme il est dans l'Église ‎" (1)
 Une piste de contemplation à creuser, car c'est la qu'est aussi l'Esprit.

Madeleine Delbrel, Nous autres gens des rues, p. 134

02 octobre 2015

Le risque de la soumission

Sous ce titre se cache le lent travail intérieur de Madeleine Delbrel à la suite de l'interdiction des prêtres ouvriers. Il faudrait citer toutes ces pages (1) ce que le respect des droits d'auteur  m'interdit. Une révolte intérieure s'y lit face à l'incompréhension compréhensible de cette décision qui met un arrêt brutal à 10 ans d'élan ‎missionnaire de ce que notre pape actuel appellerait peut-être (ironie du temps) un essai brillant d'Église en sortie, qui n'hésite pas à "marcher dans la boue" (cf. Evangelii Gaudium).
En 1954, les choses sont moins simples et Madeleine s'interroge intérieurement sur les causes de cet échec. Si l'on sent son attachement à l'Église, souvent cité dans ces pages, elle note qu'il y a aussi une question plus structurelle qui demeure, celle de cet "énorme péché collectif" (2) qui a conduit à ce gouffre entre l'Église et le monde. L'athéisme contemporain n'est pas né par hasard, à nous de percevoir ce qui dans nos indifférences à pu le conforter. Car cette question de la pastorale du seuil, sur laquelle je ne cesse d'écrire reste l'enjeu de notre temps. Je suis sensible à cet égard à ce que dit une étude américaine récente qui interpelle la réalité même de notre vie en Christ. Tant que celle ci reste façade, tant que le Christ ne rayonnera pas dans le jusque au bout de nos choix, nous ne serons que des cymbales qui résonnent. Hier soir je contemplait le chemin de deux amis étudiants en théologie avec moi. L'une est partie en Colombie dans une oeuvre pastorale de première qualité, l'autre est médecin des réfugiés porte de Saint Ouen. Si la théologie conduit à cela, elle est force de l'Esprit. A leurs côtés je me sens petit....

‎(1) Madeleine Delbrel, Nous autres gens des rues, op Cit p. 133 à 144
(2) ibid p. 144

01 octobre 2015

Faire aimer l'Église

De son voyage à Rome en 1952, Madeleine Delbrel nous ramène quelques pépites : 
1. Être auteurs de l'oeuvre de Dieu
2. Contempler le ministère de Pierre à l'aune du "M'aimes-tu ?" de Jean 21
3. Prendre conscience de l'importance de l'évêque 
4. Comprendre "ce qu'il fallait faire passer d'amour dans tous les signes de l'Église".

A contempler pour ce qu'elles sont, dans la lignée de "Cette Église que je cherche à aimer".‎ L'art est délicat, la critique facile. Prions pour que l'Église soit image de ce qu'elle représente.

Source: Madeleine Delbrel, Nous autres gens des rues, p. 127ss