Quelques milliers de notes et réflexions interactives sur la vie et la foi, à partir de lectures souvent théologiques et à la lumière d'un Autre... Petit "blog" catholique d'un apprenti théologien (Bac canonique), perdu dans l'immensité de la toile... (ordonné diacre en septembre 2018)...
30 avril 2014
L'espérance du cardinal - Olivier Le Gendre - I
Le cardinal évoque la tenue de conciles régionaux, comme moyen d'ajuster les défis pastoraux à une réalité qui n'est pas univoque. Je ne peux que souscrire à cette idée.
Là encore, j'aimerai faire partager à ces deux co-auteurs, mes premiers balbutiements auto-publiés sous le titre "Cette église que je cherche à aimer".
18 juin 2007
Pépites - II
« L’espérance ne peut qu’attendre dans l’obscurité le miracle qui s’est déjà accompli à la mort du Christ. » (1)
Pour Hans Urs von Balthasar, il est étonnant que l’on n’ait pas rapproché la phrase d’Heidegger : « La mort est la possibilité qui appartient le plus à l’existence. (...) Il s’agit là de l’être du Dasein pur et simple. » (2) de celle de Grégoire de Nysse « c’est à cause de la mort que Dieu a pris sur lui de naître ». (3)
(1) Balthsar, ibid p. 291-293
(2) Sein und Zeit 1927, p. 263
(3) Discours catéchétique 32,3
17 juin 2007
Pépites
Et dans une certaine mesure, comme pour beaucoup d’histoires, l’enjeu est celui de la parabole du semeur. Laisserons nous pousser la graine ?
Ce qui est certain, c’est qu’il y a toujours une espérance pour le croyant (...) car disait saint Paul, « l’espérance ne déçoit pas » (Rm 5,15).
15 avril 2007
Espérance - V
Pour lui, l'espérance qui marche entre ses grandes sœurs (foi et charité) est "en fait le véritable élément moteur de la vie". Il dira même qu'à coté des deux autres qui vont de soi, l'espérance est même "un miracle incompréhensible au cœur de l'existence humaine". (1)
(1) d'après Hans Urs von Balthasar, Dramatique Divine, IV, Le Dénouement, Culture & Vérité, Namur 1993 p. 161
31 janvier 2007
Dieu et le monde
S'il semble essentiel comme le souligne Balthasar de "considérer avec bienveillance les valeurs que l'on rencontre et montrer avec douceur qu'elles ne s'achèvent vraiment que dans le message chrétien"(1) il subsiste un risque, souligne-t-il, que le sel s'affadisse.
Si Jésus est venu dans le monde, puis s'est retiré (cf. Jn 16,28) il demeure en lui jusqu'à la fin des temps (Mt 28,20). Il subsiste donc une tension permanente qui peut éviter pour Balthasar, l'affadissement de l'Eglise par le monde. De fait, pour lui l'Eglise devrait avoir disparue depuis longtemps. Mais comme le souligne Paul, nous sommes "moribonds et pourtant nous vivons" 2 Co 6,9. Je trouve finalement resplendissante cette Eglise que l'on croit morte et qui rejaillit dans la fleur d'une âme, au milieu de nulle part.
(1) Hans Urs von Balthasar, Dramatique Divine, 3 L'action, ibid p. 432ss