Quelques milliers de notes et réflexions interactives sur la vie et la foi, à partir de lectures souvent théologiques et à la lumière d'un Autre... Petit "blog" catholique d'un apprenti théologien (Bac canonique), perdu dans l'immensité de la toile... (ordonné diacre en septembre 2018)...
10 novembre 2018
Au fil de Luc 16,9-15. - l’amour de l’argent - Clément d’Alexandrie
01 novembre 2018
La danse des anges - 3 - saint Bernard - Toussaint - amour est en toi 24
23 août 2018
Au fil de Luc - 6, 20 - Les pauvres
"Heureux vous les pauvres, le royaume des cieux est à eux" Luc 6, 20
Commentaire :
Il faudrait un livre entier pour traiter du sujet et le hasard me conduit vers "le visage des pauvres" publié en 2016 par l'AES (1).
Dans un premier colloque Emmanuel Aumônier y reprend les propos du cardinal Saliège en 1938 sur les "installés". Une tentation qui nous guette, à nous qui avons tout. La porte est étroite (Mat, 19, 24) pour ceux qui amassent et jouissent de richesse sans entendre le cri du pauvre. Il ne suffit pas d'évoquer Lévinas ou Madeleine Delbrel. Le visage du souffrant doit rester cette épine dans la chair de tout homme. La réponse au cri n'est pas écrite. Elle est aussi infinie que le cri.
(1) François Xavier de Guilbert, Le visage des pauvres, annales de l'AES, 2016
20 août 2018
Au fil de Luc - 6, 1 - Liberté
« Ses disciples arrachaient des épis, les frottaient dans leurs mains et les mangeaient » Lc 6, 1b
Commentaire 1 : il y a là une liberté essentielle des disciples de Jésus qui interpelle notre propre liberté. Comment agissons nous ? Quelle est notre liberté véritable ? Sommes nous libres des rites et des usages pour le royaume ou pour nos propres besoins ?
Commentaire 2 :
Sainte Thérèse de Lisieux le jour de sa première communion : « Ce jour là, ce n'était plus un regard, mais une fusion, il n'était plus deux, Thérèse avait disparu, comme la goutte d'eau qui se perd au sein de l'océan. Jésus restait seul, Il était le Maître et le Roi. Thérèse ne lui avait pas demandé de lui ôter sa liberté, car sa liberté lui faisait peur, elle se sentait si faible, si fragile que pour jamais elle voulait s'unir à la Force Divine »(2).
Notre liberté se limite à cette acceptation de la volonté de Dieu. Ouvrons nos mains à cet Amour qui nous guide.
Commentaire 3 : relire Ignace d'Antioche : je veux être la farine de Dieu (cf. Tag)
(1) cf. mon livre « Chemins de miséricorde »
(2) Manuscrit A, 35 verso, ibid p. 125