Quelques milliers de notes et réflexions interactives sur la vie et la foi, à partir de lectures souvent théologiques et à la lumière d'un Autre... Petit "blog" catholique d'un apprenti théologien (Bac canonique), perdu dans l'immensité de la toile... (ordonné diacre en septembre 2018)...
19 avril 2007
Décentrement et pastorale
(1) Christoph Théobald , in La Révélation, Editions de l'Atelier, Paris 2001, p. 85
15 avril 2007
Suivre – Obéissance - VII
C'est ce concept de compagnonnage qu'il serait bon de méditer, pour sortir peut-être d'une vision étroite de l'obéissance et passer non de l'esclave à l'ami, non du serviteur au rang de fils…
(1) Christoph Théobald , in La Révélation, Editions de l'Atelier, Paris 2001, p. 79
13 avril 2007
Habité et saisi par le Christ – Obéissance - VI
Ce texte de Philippiens 3 ne peut que résonner en moi. Il m'habite depuis plus de 20 ans, quand nous l'avons choisi pour notre mariage. Et je crois que je n'en perçois toujours pas la force. Etre saisi par le Christ, c'est plus qu'un programme, c'est peut-être ce cheminement intérieur qui conduit au décentrement, à l'abandon total et à cette ceinture que l'on ne noue plus soi-même (cf. Jn 21), celle où l'on ne parle plus de philia (amour d'amitié) mais d'agapê (amour véritable)… C'est ce vers quoi l'espérance du Christ nous attire, telle une ancre flottante jetée dans le ciel et qui nous tire vers un toujours plus. Alors le sens de Philippiens 3 raisonne encore plus… "Oubliant le chemin parcouru, je me laisse saisir…".
(1) Christoph Théobald , in La Révélation, Editions de l'Atelier, Paris 2001, p. 77
06 avril 2007
Espérance
L'actualité de celui qui porte le péché du monde dans sa chair est perpétuée par l'obéissance la plus folle de ceux qui acceptent de souffrir dans leur chair pour la gloire du royaume, participant ainsi par leurs mains et leurs cœurs offerts à la passion du Christ porté par cette espérance qui les ancrent dans l'éternité sans craindre le passage de la mort. Cette folie n'est pas une souffrance recherchée mais la conformité au plan de Dieu qui nous permet de ne pas refuser le réel de nos vies sans faire un choix doloriste ou janséniste mais en se conformant à ce décentrement véritable qui nous appelle, au bout d'un discernement éclairé à ceindre la ceinture que l'on n'a pas choisie (cf. Jean 21,18) pour entrer dans l'agapè véritable… C'est ce qui permet de parler de réciprocité dans l'espérance
(1) d'après Hans Urs von Balthasar, Dramatique Divine, IV, Le Dénouement, Culture & Vérité, Namur 1993 p. 132-3
05 avril 2007
Obéissance - V
(1) Christoph Théobald, La Révélation, Editions de l'Atelier, Paris 2001, p. 62
18 février 2007
Le semeur
Dans une société marquée par la rentabilité, la productivité, cette approche nous interpelle sur notre façon d'agir. Souhaitons nous gagner des âmes à notre cause où laisser le Christ agir, à sa manière, à sa vitesse, dans le respect de chaque personne humaine, avec la tendresse de Dieu...
Encore un décentrement.
(1) d'après Odile Ribadeau Dumas et Philippe Bacq, Une nouvelle chance pour l'Evangile, ibid p. 106
Rappel :
- Pour recevoir par mail les billets de chemins de lecture, cliquez ici
- Reprise de notre lectio divina sur l'Evangile de Jean, le 21 février...
17 février 2007
Lecture
(1) d'après Odile Ribadeau Dumas et Philippe Bacq, Une nouvelle chance pour l'Evangile, ibid p. 104
14 février 2007
Le plaisir de savoir
(1) d'après Odile Ribadeau Dumas et Philippe Bacq, Une nouvelle chance pour l'Evangile, ibid p. 95
13 février 2007
Lire l'Ecriture
(1) d'après Odile Ribadeau Dumas et Philippe Bacq, Une nouvelle chance pour l'Evangile, ibid p. 95
03 février 2007
Semblable au péché
Pour Hans Urs von Balthasar, le Logos lui-même a revêtu "une chair semblable à celle du péché " (Rm 8,3), c'est à dire la chair de l'adam déchu, afin que le "monde soit condamné dans la chair". Il en résulte de là que le chrétien, "dépassant la liberté d'Adam est libéré des liens d'une liberté restreinte à ses propres limites ; il reçoit par le Fils la liberté des enfants de Dieu. Mais cela avec le paradoxe qu'en tant que créature nouvelle, il doit continuer à vivre dans les contraintes de l'ancienne créature jusqu'à ce que l'espérance soit transformée en la vision de la chose elle-même". Notre chemin s'inscrit dans cette liberté là. Il nous faut faire fi de ces esclavages de l'homme ancien pour revêtir des vétements neufs, malgré tout ce qui nous tire dans l'ancien monde... Est-ce là le Décentrement véritable... ?
(1) Hans Urs von Balthasar, Dramatique Divine, 3 L'action, ibid p. 443
31 janvier 2007
Dieu et le monde - II
Les mouvements du verbe ne sont pas résumé dans son incarnation. Il y a eu, avant cela une "accoutumance du Logos" avant même Abraham" (1)
Le chemin de Dieu dans le monde, peut être conçu ainsi comme le dépôt de germes de vie (spermatikos logos), autant de qualités déposées en l'homme qui sont à développer jusqu'à voir l'incarnation du logos "comme un achèvement du sujet humain et non comme une contrainte numineuse exercée sur la nature et la volonté libre de l'homme". Pour Balthasar, il nous faut "présenter comme modèle au chrétien l'unité de ces deux choses : la libre et parfaite auto-détermination de l'acte personnel et l'ordination parfaite à la liberté divine (...) le premier Adam n'est pas de soi susceptible d'aboutir à un achèvement : ce qu'il doit faire, c'est mourir à lui-même ( Décentrement ) pour être élevé et intégré dans le nouvel Adam" (2)
(1) Hans Urs von Balthasar, Dramatique Divine, 3 L'action, ibid p. 440
(2) ibid p. 441-224 janvier 2007
Prier la parole - X
Elle conduit surtout l'homme à agir. Faire tressaillir en lui le Verbe reçu jusqu'à ce qu'il devienne semence véritable, image de Dieu dans le sens d'un coeur aimant et actif.
Dans quelques "billets" vous trouverez des notes de lectures de son ouvrage plus récent "Ecoutez la Parole". Elles prépareront la reprise de la Lectio Divina de l'Evangile de St Jean à laquelle je vous propose de vous associer à partir du Mercredi des Cendres
(1) , Vie Monastique, nº15
23 janvier 2007
Dialogue des carmélites...
De Marie de l'incarnation, poussée à s'engager par voeu à offrir sa vie, mais qui sera humiliée dans son orgueil et devra renoncer à la mort..., on avance petit à petit dans les "profondeurs les plus intimes de la Croix du Christ jusqu'à atteindre le "tout est grâce" que Bernanos prêtera à son Curé de campagne".
Personnellement j'ai été frappé dans ce texte par cette lente conversion du coeur, qui n'est autre, in fine, que la préparation d'un décentrement véritable... Un récit au coeur de la pâte humaine, de ses réticences et de ses peurs...
Balthasar, DD3, ibid p. 391
21 janvier 2007
Fruits du verbe
Pour Balthasar, il existe un lien entre le martyre d'Etienne et la conversion de Saul (1). Pour moi c'est le mystérieux fruit d'une graine semée au vent et qui fécondera plus tard quelque part, peut-être 500 ans après.. C'est là le décentrement, reconnaître que nous sommes des semeurs, serviteurs parfois inutiles des chemins de la grâce, et que tout cela, loin de nos espérances humaines, peut parfois servir aux desseins de Dieu. Et sur cette base, on ne pourra en tirer orgueil, dans la mesure, où au delà de nos actes, c'est le don de Dieu que nous n'avons fait que transmettre.
(1) d'après Hans Urs von Balthasar, Dramatique Divine, 3 L'action, ibid p.383
Prier la parole - VIII
Enzo Bianchi, Prier la Parole, p. 49
Dans la faiblesse
Sans commentaires
19 janvier 2007
Décentrement
Je pense qu'il décrit là ce qui est pour moi la véritable liberté, celle qui n'est pas asservissement aux passions mais cheminement en Dieu...
(1) d'après Hans Urs von Balthasar, Dramatique Divine, 3 L'action, ibid p. 382
NB : La nouvelle version de Blogger a entraîné une rupture dans les messages publiés sur la liste de diffusion (consulter la version en ligne). De plus les balises sont maintenant remplacées par des libellés (qui se restreignent à ce seul blog mais permettent une indexation plus simple des messages...)
06 janvier 2007
Déréliction - III
Certes un des points surprenants du mystère est la non réaction du Père devant l'innommable souffrance du Fils, mais c'est là où la colère de Dieu devant notre ignorance, colère qu'il contient pour nous, peut être signe plus grand. Cette contenance est signe de l'immense tendresse. Dans le don du Fils, transparaît pour moi le don du Père, qui accepte de se taire pour que le corps brisé rayonne pour l'éternité et donne tout son sens à l'eucharistie...
(1) d'après Hans Urs von Balthasar, Dramatique Divine, 3 L'action, ibid p.324
05 janvier 2007
Le Grand Silence
Ce documentaire, qui commence par l'évocation de mon texte préféré de l'Ancien Testament : 1 Rois 19, est une invitation au silence intérieur. A voir absolument...
24 mai 2006
Eros et agapê, suite
(1) cf. Hans Urs von Balthasar, Dramatique Divine, 3, L'action p. 99ss