Affichage des articles dont le libellé est pédagogie divine. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est pédagogie divine. Afficher tous les articles

27 juin 2016

Les deux mains du Père

La théologie d'Irenée nous conduit vers la contemplation de l'action du Christ dans l'Ancien Testament comme un chemin "rectiligne" (1)  en dépit des tourments humains. Sans renier l'opposition de Paul entre l'ancienne loi et la grâce, Irénée souligne que le "fruit croît dans la cosse" et que la Loi forme des degrés menant à l'imitation du Christ.

Cette contemplation nous conduit, plus qu'ailleurs, à percevoir que rien n'échappe à la pédagogie divine, jusqu'à croire que le bien sortira de ce mal, que tout est inscrit dans l'économie de Dieu et doit se lire avec la "clé trinitaire" que notre pape François évoque si bien en LS 239 (2).


(1) Hans Urs von Balthasar,  GC2, p. 76
(2) cf. Laudato Si, édition revue et commentée par le Ceras, § 239

23 juin 2016

Pédagogie en vue du Christ

Il nous faut cependant revenir sur le terme de "tortueux" utilisé chez Origène. "L'Ancien Testament est le paidagogos eis Christon (...) dans son enseignement suivi, tout doit arriver au moment qui convient(1)". "Il n'y a rien de désordonné ou d'intempestif, de même qu'il n'y a rien d'incohérent chez le Père(2)", souligne Irénée.

C'est cette pédagogie qu'il nous faut contempler.

(1) Hans Urs von Balthasar, GC2, p. 73
(2) S. p. 292, ibid.