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15 août 2025

Anna - Porteuse de lumière

 Anna - Porteuse de lumière - Rome 2125 Vient de paraître, gratuit / Kobo

Dans un monde ravagé par les catastrophes climatiques, où Rome a sombré sous les eaux et les terres gelées ont disparu, une lueur d’espoir naît sur une île isolée, dominée par une montagne imposante, bordée de criques escarpées et d’une longue plage de sable fin. Sous la lumière iridescente des oiseaux et les rayons d’un soleil couchant, Anna, une jeune femme marquée par les drames de son passé, mais guidée par une foi inébranlable, mène une communauté de survivants vers un renouveau spirituel et matériel. Avec son mari Carlo, elle transforme cette île en un refuge où l’amour du Christ triomphe des épreuves : sécheresses dévastatrices, tempêtes violentes, famines cruelles et hivers rigoureux. De l’arrivée des étrangers nordiques, comme Silas, Astrid et Bjorg, à la reconstruction de maisons de pierre et à la constitution de réserves grâce à une pêche revitalisée, la communauté s’unifie face à la violence du monde. 

Anna, inspirée par l’exemple de Marie Madeleine, enseigne à ses compagnons – dont le curieux Gabriel – à répondre à la souffrance par la solidarité et la prière. Entre les tombes de Matteo et de Sœur Clara, qui rappellent les drames, et la maison ouverte de Carlo et d’Anna, un havre d’hospitalité, l’île devient un phare d’espérance. Ce récit poignant explore la résilience humaine, la force de la foi et la promesse d’un renouveau, où chaque pierre taillée et chaque poisson séché témoigne de la lumière éternelle du Christ. 

La première édition de ce livre dont je vous ait partagé les premiers extraits est maintenant disponible gratuitement sous ce lien sur Kobo (ou en pdf sur demande)

Conte théologique, il explore « l’utopie » d’une vie évangélique et des rites plus accessibles quand tout est remis à zéro…





Preneur de vos remarques et commentaires avant l’édition papier (à prix coutant) en septembre…

12 août 2025

Christ et lumière - le recueil

 Christ et lumière » https://www.kobo.com/fr/fr/ebook/christ-est-lumiere

Le recueil en un tome numérique qui rassemble toutes mes publications spirituelles depuis 7 ans.

Plutôt éditée pour mon usage personnel car une recherche textuelle permet de retrouver des réflexions personnelles et leur évolution :) 

Mais journal d’un diacre de campagne libre d’accès 

15 avril 2025

3eme édition de « Lumière du Christ, la résurrection selon saint Jean… »

 Lumière pour tous ?

Il est presque étonnant que Jean évoque peu les 12, sauf à un passage considéré comme tardif (Jn 6, 67) puis 20,24.

L’enjeu n’est plus là. Christ est lumière, une lumière accessible par un acte de foi, d’ouverture intérieure au souffle qui éclaire l’âme.

Il ne s’agit plus d’un épisode réservé à des personnes distinguées par Jésus lors de l’épisode de la Transfiguration chez les synoptiques,  mais de la révélation ouverte à TOUS les chercheurs de Dieu (cf. Jn 1,7).

Au terme de la lecture de Jean, nous  pouvons conclure que le Jésus décrit par Jean n’est plus le guérisseur de Galilée qui convertit par des miracles ordinaires. Jean nous livre une série de « signes » qui préparent à « l’heure », celle du vin nouveau (Jn 2), de l’élévation (Jn 3), de la source vive(Jn 4) et du relèvement (Jn 5) jusqu’à la vision bienheureuse (Jn 9).

Le repas décrit en Jn 6 présente l’eucharistie comme un sommet, mais Jn 6,61 ouvre plus largement au travail de l’Esprit, alors que Jn 13 dépasse le risque rituel, par celui d’un agir. Au terme du voyage, que voyons nous ? 

L’enjeu pour Jean n’est pas les rites, mais bien une intimité particulière qui nous aide à rejoindre le Père et entrer dans cette danse évoquée dès le prologue, cette transformation intérieure et lumineuse qui jaillit d’une rencontre, d’une soif partagée et devient une amitié (Jn 15,15) aidée par le don du corps, mais aussi du souffle, qui nous invite à marcher à la suite de celui qui est porte, berger, sauveur…

Ce texte pourrait servir de conclusion au livre que je viens de publier en version beta.

Quatrième tome de ma série, danse avec ton Dieu et 24eme lecture pastorale il reprend et commente la traduction de l’Evangile selon saint Jean d’Eric Régent, au plus près du grec et analyse ce texte métaphorique sous un angle nouveau.

Après ma sixième édition de « À genoux devant l’homme » qui étudiait Jean sous l’angle de l’humilité, je reprends à zéro mon travail pour étudier ce que Jean nous dit de la résurrection. A suivre. 

Je viens de mettre en ligne en avril 2025 une 3eme édition (encore en « affinage ») de 309 pages  disponible ici :

- en version numérique gratuite sur Kobo/ Fnac.com 

- au format papier au prix coûtant  de 9,5 euros TTC sur Amazon





25 septembre 2024

De signes en signes - 22

 Une lecture cursive des épisodes de Jean 2 à Jean 6 apporte une lumière particulière si l’on prend un peu de recul. Cana introduit un lien entre l’eau et le vin dans la perspective de la croix. La mise en parallèle de Nicodème et de la Samaritaine montre plusieurs oppositions (nuit / jour, homme / femme, manque de foi / conversion, Jérusalem / Samarie) mais ouvre aussi au don de l’eau vive. Jean 5 parle de relèvement et Jean 6 va jusqu’au don du corps. Nous sommes dans l’essentiel, au delà des personnages dont la force symbolique leur donne un rang de « figure », l’enjeu semble pour Jean de nous introduire au mystère de la croix (Jn 3), de la lumière (Jn 4), de la résurrection (Jn 5) et de l’union intime qui nous attend (Jn 6). Bien sûr il reste du chemin à parcourir et Jn 13 invitera à une attitude (de service) sans perdre le statut de frères et d’amis (Jn 15,15). Jn 19 nous présentera la source : un cœur transpercé d’où coule l’eau et le sang…

Survol bien sûr que cette lecture de signes en signes, mais ce qui se dégage prend corps. 

Si l’Evangile de Jean utilise des morceaux de récits très réels(loggia), il est plus qu’historique, il a une dimension spirituelle qu’il faut contempler.

La #Lumiere_du_Christ est au bout du chemin.


PS : Voir aussi sur ce point Zumstein, tome 1, OM. Cit. p. 142sq 

Photo : vitrail de Saint Martin de Nonancourt (27)




30 août 2024

Nuit et lumière - Lumière noire ?

L’épisode des vierges folles et des vierges sages que nous présente l’Evangile d’aujourd’hui (Matthieu 25, 1-8) interpelle toujours le lecteur, par ce refus des sages. Pourquoi ne peuvent elles pas partager leur huile ? 

Il faut entrer dans ce que Paul Ricoeur appelait dans son livre éponyme « la métaphore vive » (1) du récit. 

L’huile n’est pas partageable comme un bien marchand. Il s’agit plutôt du travail intérieur de celles qui traversent la nuit pour garder en eux la lumière du Christ.

Que faisons-nous de cette Parole, de ce Verbe qui vient nous visiter dans la nuit de notre foi. « Lumière noire » disait Madeleine Delbrel qui souffrait autant du refus des hommes que de celui d’une Église encore trop figée dans le passé, mais aussi probablement de la nuit du monde.

Quel est l’enjeu ? La fausse clarté bien humaine s’obscurcit dans la nuit.

« La route n’est pas la lumière, elle est l’espoir de la clarté. Elle n’est pas la flamme première, les promesses de vérité. Elle est le terme de l’attente et l’éternité de  l’effort. Le but de la route montante est le passage de la mort. » (2)

Et quelle mort si ce n’est de toute prétention humaine ?

L’essence de notre traversée est d’aller au delà du silence et de la mort, dans l’humilité ultime, le dépouillement où nous ne sommes plus rien qu’un instrument de la lumière fragile, du chant discret des âmes, qui appellent et découvrent au bout de leurs routes. la Croix unique où Dieu apparaît et dévoile le fleuve ténu qui s’échappe, par son effacement sublime, un un ruisseau fragile d’eau et de sang (Jn 19,34), avant de s’étendre en un fleuve immense (cf. Ez 47).






Lumière noire, mais aube d’une résurrection lumineuse (3) qui jaillira en Galilée…

Ce que cherchent les mystiques dépasse toute sagesse humaine. 

Dans le silence du samedi saint où la douleur du monde éclate et emplit nos nuits, il nous faut encore et encore contempler le chemin de l’époux, traverser les tombeaux du monde à la recherche du Ressuscité.


C’est ce que glisse Paul dans la première lecture (1 Co 1) dans cette phrase étonnante : « le Christ ne m’a pas envoyé pour baptiser, mais pour annoncer l’Évangile,
et cela sans avoir recours au langage de la sagesse humaine, ce qui rendrait vaine la croix du Christ. Car le langage de la croix est folie pour ceux qui vont à leur perte, mais pour ceux qui vont vers leur salut, pour nous ».

Cette pique contre un baptême imposé interpelle. L’enjeu est ailleurs ? 

A méditer 


(1) Paul Ricoeur, La métaphore vive, Seuil, 1975

(2) Madeleine Delbrel, La route, extrait du poème. 

Voir sur le même thème, François Marxer, Au péril de la Nuit, Femmes mystiques du XXeme siècle, Paris, Cerf, 2017, et notamment « la nuit ténébreuse » d’Adrienne von Speyr p. 320 ou « le soleil de l’obscurité » de mère Teresa, op. cit. p. 442 

(3) voir pour rappel la version beta de mon dernier essai  

 Quatrième tome de ma série, danse avec ton Dieu et 24eme lecture pastorale il reprend et commente la traduction de l’Evangile selon saint Jean d’Eric Régent, au plus près du grec et analyse ce texte métaphorique sous un angle nouveau.

Après ma sixième édition de « À genoux devant l’homme » qui étudiait Jean sous l’angle de l’humilité, je reprends à zéro mon travail pour étudier ce que Jean nous dit de la résurrection. A suivre. 

Une version bêta de ce livre déjà disponible ici :

- en version numérique gratuite sur Kobo/ Fnac.com

- au prix coûtant  de 6 euros TTC sur Amazon