24 mars 2021

Danse avec le Bienheureux Titus Brandsma



« Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? »


Nous vivons dans un monde où l'amour lui-même est condamné : on l'appelle faiblesse, chose à dépasser. Certains disent : « L'amour n'a pas d'importance, il faut plutôt développer ses forces ; que chacun devienne aussi fort qu'il le peut ; et que le faible périsse ! » Ils disent encore que la religion chrétienne avec ses sermons sur l'amour, c'est du passé. (...) C'est ainsi : ils viennent à vous avec ces doctrines, et ils trouvent même des gens qui les adoptent volontiers. L'amour est inconnu : « l'Amour n'est pas aimé » disait en son temps saint François d'Assise ; et quelques siècles plus tard à Florence, sainte Marie-Madeleine de Pazzi sonnait les cloches du monastère de son Carmel pour que le monde sache combien l'Amour est beau ! Moi aussi, je voudrais sonner les cloches pour dire au monde comme il est beau d'aimer !

Le néo-paganisme [du nazisme] peut répudier l'amour, l'histoire nous enseigne que, malgré tout, nous serons vainqueurs de ce néo-paganisme par l'amour. Nous n'abandonnerons pas l'amour. L'amour nous regagnera les cœurs de ces païens. La nature est plus forte que la philosophie. Qu'une philosophie condamne et rejette l'amour et l'appelle faiblesse, le témoignage vivant d'amour renouvellera toujours sa puissance pour conquérir et captiver les cœurs des hommes.(1)


Je découvre cette pépite dans l’Évangile au Quotidien.

Inconnu pour moi que ce Titus, victime probablement du nazisme...?


(1) carme néerlandais, martyr (1881-1942)

Invitation à l'héroïsme dans la foi et l'amour (Itinéraire spirituel du Carmel, coll. Grands Carmes; trad. Romero de Lima Gouvêa; Éd. Parole et Silence 2003, p. 163), source  : l’Évangile au Quotidien

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