26 août 2022

En route vers la Galilée - vers une conclusion

 

Je viens de terminer un premier jet de cette nouvelle réédition des deux premiers tomes de ma trilogie (1) que j’avais prévu d’écrire cet été. 

À quoi suis-je arrivé ? A partir de "Dieu dépouillé", ce livre fleuve de 1700 pages publié en numérique, il y a quelques années, j’ai écrémé l’essentiel en 450 pages, et, ce faisant, retraversé une fois encore cette Écriture,  ces textes fondateurs qui ne cessent de m’interpeller depuis 20 ans, dans cette lente manducation que je voudrais partager de la « pédagogie divine » qui court d’Osée à Jean.

Un écrémage douloureux vers l’essentiel… qui méritera encore une nouvelle passe pour être « grand public », mais que je considère déjà plus accessible.

Ce travail s’inscrit en préparation dans une réflexion plus large à laquelle j’ai été convié sur une refonte de l’approche catéchuménale.

Relire l’Écriture, manduquer encore ces textes, c’est s’exposer au risque d’être à nouveau touché jusqu’aux jointures de l’âme par la Parole.

Il m’aurait fallu plus de temps. Et pourtant, sur ma route, quelques graines ont germé.

Mercredi je reprends ma vie plus agitée entre travail et pastorale. Il ne me restera que quelques nuits d’insomnie pour avancer.

La conclusion du livre pourrait être ce texte magnifique de saint Colomban que m’offre l’office des lectures d’aujourd’hui 


LE CHRIST, SOURCE DE VIE,  PAR SAINT COLOMBAN

« L'eau vive qui jaillit pour la vie éternelle » Frères, suivons notre vocation : à la source de la vie nous sommes appelés par la vie cette source est non seulement source de l'eau vive, mais de la vie éternelle, source de lumière et de clarté. D'elle en effet viennent toutes choses: sagesse, vie et lumière éternelle. L'auteur de la vie est la source de la vie, le créateur de la lumière est la source de la clarté. Aussi, sans regard pour les réalités visibles, cherchons par-delà le monde présent, au plus haut des cieux, la source de l'eau vive, comme des poissons intelligents et bien perspicaces. Là nous pourrons boire l'eau vive qui jaillit pour la vie éternelle. Veuille me faire parvenir jusqu'à cette source, Dieu de miséricorde, Seigneur de bonté, et que là je puisse boire, moi aussi, avec ceux qui ont soif de toi, au courant vivant de la source vive de l'eau vive. Qu'alors, comblé de bonheur par cette grande fraîcheur, je me surpasse et demeure toujours près d'elle, en disant : « Qu'elle est bonne, la source de l'eau vive; elle ne manque jamais de l'eau qui jaillit pour la vie éternelle ! » Ô Seigneur, tu es, toi, cette source qui est toujours et toujours à désirer, et à laquelle il nous est toujours permis et toujours nécessaire de puiser. Donne-nous toujours, Seigneur Jésus, cette eau, pour qu'en nous aussi elle devienne source d'eau qui jaillit pour la vie éternelle. C'est vrai : je te demande beaucoup, qui le nierait ? Mais toi, Roi de gloire, tu sais donner de grandes choses, et tu les as promises. Rien de plus grand que toi, et c'est toi-même que tu nous donnes ; c'est toi qui t'es donné pour nous. Aussi est-ce toi que nous demandons, afin de connaître ce que nous aimons, car nous ne désirons rien recevoir d'autre que toi. Tu es notre tout : notre vie, notre lumière et notre salut, notre nourriture et notre boisson, notre Dieu. Inspire nos cœurs, je t'en prie, ô notre Jésus, par le souffle de ton Esprit, blesse nos âmes de ton amour, afin que chacun de nous puisse dire en vérité : Montre-moi celui que mon cœur aime, car j'ai été blessé de ton amour. Je souhaite que ces blessures soient en moi, Seigneur. Heureuse l'âme que l'amour blesse de la sorte : celle qui recherche la source, celle qui boit et qui pourtant ne cesse d'avoir toujours soif tout en buvant, ni de toujours puiser par son désir, ni de toujours boire dans sa soif. C'est ainsi que toujours elle cherche en aimant, car elle trouve la guérison dans sa blessure. De cette blessure salutaire, que Jésus Christ, notre Dieu et notre Seigneur, bon médecin de notre salut, veuille nous blesser jusqu'au fond de l'âme. À lui, comme au Père et à l'Esprit Saint, appartient l'unité pour les siècles des siècles. Amen.


Répons

Nous marchons vers toi, source de vie, alléluia ! Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, qu'il boive, celui qui croit en moi : de mon sein couleront pour lui des fleuves d'eau vive. Qui boira l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif : cette eau deviendra en lui source jaillissant en vie éternelle.

 

Oraison

Dieu puissant, de qui vient tout don parfait, enracine en nos cœurs l'amour de ton nom ; resserre nos liens avec toi, pour développer ce qui est bon en nous ; veille sur nous avec sollicitude, pour protéger ce que tu as fait grandir.


(1) « Pédagogie divine » et « À genoux devant l’homme » sont disponibles à prix coutant sur le vilain Amazon au format papier et gratuits sur Kobo/Fnac.

"Dieu dépouillé" est en téléchargement gratuit sur Kobo


PS : ceux qui veulent m’aider à relire ce premier jet d’ "en route vers la Galilée" peuvent me le réclamer par MP ( format epub ou pdf) ou le trouver en version bêta sur Kobo

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