Quelques milliers de notes et réflexions interactives sur la vie et la foi, à partir de lectures souvent théologiques et à la lumière d'un Autre... Petit "blog" catholique d'un apprenti théologien (Bac canonique), perdu dans l'immensité de la toile... (ordonné diacre en septembre 2018)...
12 juillet 2013
Pourquoi j'ai mal - III
07 juin 2013
Je t'ai aimé bien tard
Je t'ai aimée bien tard, Beauté si ancienne et si nouvelle, je t'ai aimée bien tard ! Mais voilà : tu étais au-dedans de moi quand j'étais au-dehors, et c'est dehors que je te cherchais ; dans ma laideur, je me précipitais sur la grâce de tes créatures. Tu étais avec moi, et je n'étais pas avec toi. Elles me retenaient loin de toi, ces choses qui n'existeraient pas, si elles n'existaient en toi. Tu m'as appelé, tu as crié, tu as vaincu ma surdité ; tu as brillé, tu as resplendi, et tu as dissipé mon aveuglement ; tu as répandu ton parfum, je l'ai respiré et je soupire maintenant pour toi ; je t'ai goûtée, et j'ai faim et soif de toi ; tu m'as touché et je me suis enflammé pour obtenir la paix qui est en toi.
Saint Augustin, Confessions
29 mai 2013
Pénètre mon âme...
"Tu es la vie de mon âme ; pénètre donc en elle, modèle-la à ton image, qu'elle soit sans tache ni ride pour que tu l'habites et la possèdes entièrement. Telle est mon espérance, voilà pourquoi je parle, et cette espérance fait ma joie, quand ma joie est saine. Quant aux autres biens de cette vie, plus on les pleure, moins ils méritent d'être pleurés ; moins on pleure sur eux, plus ils méritent d'être pleurés."
Saint Augustin, Confessions
09 mai 2013
La mulotière, retour en 1942
16 avril 2013
De la douceur !
15 avril 2013
Dieu dans la ville - 2
14 avril 2013
Dieu dans la ville
"La foi nous enseigne que Dieu est présent dans la ville (...). Les ombres (...) ne peuvent nous empêcher de chercher et de contempler le Dieu de la vie jusque dans les milieux urbains." (1). A propos de ce texte, notre nouveau pape François, nous invite, "pour voir la réalité (...) à avoir un regard de foi, un regard de croyant (...) à élargir l'espérance commune que nous partageons avec tous les habitants de notre ville, et (...) susciter une action commune conduite par la charité":. (2)
Il rappelle à ce sujet la marche de l'Exode. Dans un étude exégètique d'Ex. 33, je soulignais que la tente de la rencontre n'était pas dans le campement, mais à l'écart. (3). Il y a là une invitation à une tension entre proximité de la ville et transcendance, qui pour moi ne contredit pas la citation mais la complète. Nous avons à rester écartelé entre proximité et vie spirituelle. Ne pas se contenter d'être une ONG humanitaire, mais nous dit encore le pape dans sa première homélie, "confesser Jésus-Christ". (4)
(1) Aparecida, n○ 514, conférence des évêques latino-américains
(2) Jorge Maria Bergoglio, Seul l'amour nous sauvera, Rome / Paris, librairie Vaticane, Parole et silence, 2013, p. 23 à 27
(3) l'amphore et le fleuve
(4) J-M Bergoglio, ibid p. 14
27 mars 2013
Scènes de vie à l'Arche
15 mars 2013
Habemus papam jesuitam : le pape François
On ne peut que se réjouir, dans ce blog, des premiers gestes de notre pape François, de son humilité (je parlerais même de sa kénose). Les lecteurs de ce blog ont en effet souvent noté mon insistance sur l'abaissement, sur ce geste du Christ qui ne se met pas en avant, mais se penche vers l'homme, s'agenouille devant lui et devant le père. Ce pape penché à la fenêtre, devant Dieu et son peuple de Rome, est le signe que j'attendais d'un pape. Il va dans le sens d'une pastorale du seuil. C'est cette église que j'ai envie d'aimer.
25 décembre 2012
La barque de Solwenn - Pourquoi j'ai mal ? - II
20 octobre 2012
14 septembre 2012
Pourquoi j'ai mal ? - Avis de recherche
14 juin 2012
L'ineffable
On y retrouve la difficulté de dire autre chose que ce qui se révèle en Jésus-Christ. Je comprends ce que dit mon ami Philippe Lestang sur "Le fait Jésus" (2), même si je reste un tout petit peu sur ma faim dans son livre (je ne dois pas être le public visé :-).
Au fond du fond, la contemplation des rencontres du Christ dit plus sur Dieu que tous les manuels et, comme à Emmaüs, au moment où l'on pense le reconnaître, il s'échappe encore... Ineffable donc, impossible à décrire, à cadrer où enfermer, y compris dans un Tabernacle, sa présence est plus large que dans la seule eucharistie (cf Sacrosanctum Concilium § 7) et comme le disait Pierre Teilhard de Chardin (3), lorsque l'on communie, il nous échappe déjà, en dépit de tous nos désirs de le maintenir au sein même de notre "Temple" personnel. Peut-être parce qu'il n'est pas en l'homme mais "en" l'Eglise et pas "en" l'Eglise seulement, mais dans la danse d'un amour qui dépasse toutes les limites humaines... Peut-être aussi parce que son mode de manifestation, folie pour les sages, est plus dans l'humilité et la faiblesse...
(1) Symbole et sacrement Une relecture sacramentelle de l'existence chrétienne Par Louis-Marie Chauvet, Février 1987 [2008, 2011]
(2) Philippe Lestang, le fait Jésus, Actes Sud, 2012
(3) Pierre Teilhard de Chardin, La custode...