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07 septembre 2017

Double fuite et médiation de la Croix

Si je comprends bien l'analyse que fait Georges Njila Jibikilay (1) de la place des autres religions dans la théologique de Hans Urs von Balthasar, à la tentation bouddhiste ou musulmane de fuir du réel vers le haut (nirvâna ou transcendance) ou vers le futur (un monde messianique meilleur), les traditions religieuses africaines apportent une plus grande attention au réel, au présent et à la souffrance où le Christ en Croix à sa place. Il n'est pas fuite mais chemin. Il y a là pour lui un point de convergence avec les notions d'entités intermédiaires entre Dieu et l'homme, typiques de la culture locale : Les ancêtres africains ne sont pas loin de ce que nous adorons comme l'unique médiateur.
Il fonde ici un lieu de dialogue intéressant. À méditer.

(1) Georges Njila Jibikilayi, op. Cit p. 286ss

24 juin 2015

Il s'enfuit tout nu

Marc 14:51-52 BCC1923

Un jeune homme le suivait, couvert seulement d'un drap; on se saisit de lui; mais il lâcha le drap, et s'enfuit nu de leurs mains.

Un chiasme est à observer dans la version grecque de petit récit de Marc 14 entre les deux évocations du drap et de la fuite, au jardin des Oliviers.
Certains y voient une évocation possible de l'évangéliste. Moi j'y contemple surtout ma fuite du réel.