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14 juin 2019

Au fil de l’Apocalypse 6 - De l’effacement à l’espérance 3 - Christoph Théobald

Par son interprétation de l'Apocalypse (1), Christoph Théobald nous introduit à une lecture dynamique de la révélation qui va de l'Agneau immolé au cheval blanc. Qu'est-ce à dire ? La victoire de la Croix est à lire dans l'espérance de la victoire finale. 

L'effacement fait partie de la lutte, sans pharisaïsme ou fausse illusion.

"Alors j'ai vu : quand l'Agneau ouvrit l'un des sept sceaux, j'entendis l'un des quatre Vivants dire d'une voix de tonnerre : « Viens ! » Alors j'ai vu : et voici un cheval blanc ; celui qui le montait tenait un arc, une couronne lui fut donnée, et il sortit vainqueur, pour vaincre à nouveau." (Ap 6, 1-2)
Il est, comme le souligne Theobald, le "Verbe de Dieu" Ap 19, 13 :  Puis j’ai vu le ciel ouvert, et voici un cheval blanc : celui qui le monte s’appelle Fidèle et Vrai, il juge et fait la guerre avec justice. Ses yeux sont comme une flamme ardente, il a sur la tête plusieurs diadèmes, il porte un nom écrit que nul ne connaît, sauf lui-même.Le vêtement qui l’enveloppe est trempé de sang, et on lui donne ce nom : « le Verbe de Dieu ».de Dieu ». (Ap 19, 11-13)
(1) cf. Christoph Théobald, Paroles humaines, Parole de Dieu, Salvator, 2015, p. 63

19 mai 2019

Au fil de l’apocalypse 19 - Christ lumière

« Alors j'entendis comme la voix d'une foule immense, comme la voix des grandes eaux, ou celle de violents coups de tonnerre. Elle proclamait : « Alléluia ! Il règne, le Seigneur notre Dieu, le Souverain de l'univers.
19.07 Soyons dans la joie, exultons, et rendons gloire à Dieu ! Car elles sont venues, les Noces de l'Agneau, et pour lui son épouse a revêtu sa parure.
19.08 Un vêtement de lin fin lui a été donné, splendide et pur. » Car le lin, ce sont les actions justes des saints.
19.09 Puis l'ange me dit : « Écris : Heureux les invités au repas des noces de l'Agneau ! » Il ajouta : « Ce sont les paroles véritables de Dieu. »
19.10 Je me jetai à ses pieds pour me prosterner devant lui. Il me dit : « Non, ne fais pas cela ! Je suis un serviteur comme toi, comme tes frères qui portent le témoignage de Jésus. Prosterne-toi devant Dieu ! Car c'est le témoignage de Jésus qui inspire la prophétie. » Apocalypse 19
La lumière du Christ est un jour qui n'a pas de nuit, un jour qui n'a pas de fin. ~ Que le Christ soit lui-même ce jour, l'Apôtre nous le dit : La nuit est partie, le jour est arrivé. La nuit est partie, dit-il, donc elle ne viendra plus ; comprenez-le : lorsque survient la lumière du Christ, elle dissipe les ténèbres du démon, et elle n'est pas suivie par la nuit du péché ; elle chasse par sa splendeur permanente l'obscurité présente, elle arrête la progression sournoise du péché. ~
C'est le Fils en personne qui est le jour, car le Père qui est aussi le jour lui dévoile son mystère. Je dis bien : il est le jour, lui qui a dit par la bouche de Salomon : J'ai fait se lever dans le ciel la lumière sans déclin.
De même que la nuit ne succède jamais à ce jour céleste, de même les ténèbres du péché ne succèdent pas à la justice du Christ. C'est pour toujours que la lumière céleste resplendit, éclaire et brille, et aucune obscurité ne peut l'emprisonner. De même, c'est pour toujours que la lumière du Christ étincelle, rayonne, illumine, et ne peut être arrêtée par aucune obscurité des péchés, ce qui fait dire à saint Jean : La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée. ~ 
Donc, mes frères, nous devons tous exulter en ce saint jour. Que personne ne se soustraie à la joie commune parce qu'il a conscience de ses péchés, que personne ne soit écarté des prières communes par le fardeau de ses fautes ! En un tel jour, même le pécheur ne doit pas désespérer du pardon ; c'est en effet un grand privilège. Si un malfaiteur a obtenu le paradis, pourquoi le chrétien n'obtiendrait-il pas le pardon ?(1)
(1) Maxime de Turin, homélie de Pâques, source AELF office des lectures du 5eme dimanche de Pâques