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11 août 2017

Le reste - porte d'espérance

Les 7.000 évoqués à Élie en 1 Rois 19 ou Rom 11, 4, est-il différent de ce reste évoqué dans Michée 5 ?
"Et le reste de Jacob sera, au milieu de peuples nombreux, comme une rosée venant de Yahweh, comme des gouttes de pluie sur le gazon, lequel n'attend personne, et n'espère pas dans les enfants des hommes. Et le reste de Jacob sera aussi parmi les nations, au milieu de peuples nombreux, comme un lion parmi les bêtes de la forêt, comme un jeune lion parmi les troupeaux de brebis ; lorsqu'il passe, foule et déchire, personne ne délivre (Michée 5:6‭-‬7 BCC1923)".
Qu'est ce que ce reste, si ce n'est ce qui transforme la vallée d'Akor (c'est à dire de la déroute) en porte d'espérance (cf. Osée 2).

L'expérience de la déréliction faite par Élie au désert ne trouve sa clé de lecture qu'à Béthleem (cf.  Michee 5 et Matthieu 1) et sur la Croix. 

A la suite de Claire, contemplons ce chemin qui est celui de l'humilité et de la pauvreté : "O stupéfiante pauvreté ! le Roi des anges, le Seigneur du ciel et de la terre est couché dans une mangeoire. Au centre du miroir, considère l'humilité, ou du moins la bienheureuse pauvreté, les labeurs et les peines innombrables qu'il a supportés pour la rédemption du genre humain. Et à l'extrémité de ce miroir, contemple l'inexprimable charité dont il a voulu mourir sur l'arbre de la croix, et y mourir du genre de mort le plus honteux. Ainsi ce miroir, placé sur le bois de la croix, avertissait les passants de considérer tout cela, en leur disant : Vous tous qui passez sur le chemin, regardez et voyez, s'il est une douleur comparable à ma douleur. À celui qui crie et se lamente ainsi, répondons d'une seule voix, d'un seul esprit : Je m'en souviendrai toujours, et mon âme défaillira en moi. Consume-moi donc de ce feu d'amour, toujours plus fortement, ô reine, épouse du roi céleste. Contemple aussi ses indicibles délices, ses richesses et ses honneurs sans fin ; et en soupirant à cause du désir et de l'amour intenses de ton cœur, proclame : Entraîne-moi sur tes pas, courons à l'odeur de tes parfums, époux céleste. Je courrai sans m'arrêter, jusqu'à ce que tu m'introduises dans le cellier à vin, que ton bras gauche soulève ma tête que ton bras droit m'étreigne pour mon bonheur et que tu me baises du baiser délicieux de ta bouche." (1)

( 1) Lettre de Sainte Claire à la bienheureuse Agnès de Prague