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10 juin 2022

Danse trinitaire ? 2.64

 Paul dans la deuxième lecture de ce dimanche évoque notre détresse, bien présente aujourd’hui. Il nous introduit pourtant à la persévérance puis à l’espérance… (Rom 5) 

Pouvons nous voir la lumière ?

Peut-être en écoutant ce que nous glisse Jésus, à la veille même de sa mort…

Vous ne pouvez pas encore porter tout cela…

Mais…

Mais « quand il viendra (...) l’Esprit vous conduira à la Vérité toute entière » Jn 16 

Le mot conduire n’est il pas à entendre dans cette discrétion particulière de Dieu, qui ne s’impose pas, mais nous accompagne sur ses chemins de liberté… ? 


Le livre des Proverbes nous donne la clé de cette tendresse discrète de Dieu. 

« je fus enfantée, quand n’étaient pas les sources jaillissantes (...) , j’étais là, (...) je grandissais à ses côtés »


La sainte Trinité que nous fêtons dimanche nous est présentée par Jésus comme le point ultime de la révélation au terme de son grand discours du chapitre 16 de Jean.


Révélation mais sommet aussi de cette lente pédagogie d’un Dieu qui nous fait goûter cette danse (1) discrète d’une Trinité qui se penche amoureusement vers l’homme.


Depuis cette danse originelle du souffle sur les eaux, que nous chante à sa manière le livre des Proverbes, jusqu’à la triple humilité, au delà des nos détresses évoquées par Paul se révèle la triple humilité / miséricorde de Dieu.

 1. Ce Père qui se retire devant l’amour du Fils jusqu’à cette « gloire » fragile évoquée par Jésus qui ne sera qu’un homme nu, signe de l’amour, dressé sur le bois de la Croix. 

 2. Nudité qui révèle cette humilité du Fils qui s’efface maintenant pour concéder, à son tour que la vérité viendra en nous par l’Esprit

 3. Esprit, enfin, souffle fragile que la Pentecôte rend à peine visible dans des langues de feu avant de s’effacer dans nos profondeurs intérieures. Esprit qui demeure en nous comme une flamme légère, avant de s’embraser à nouveau quand, ouvrant notre cœur, se réveille le feu joyeux de l’Amour.

C’est bien d’une danse qu’il s’agit…

Danse humble, des trois personnes [triple humilité/kénose (3)] qui s’efface tour à tour devant l’autre et que le prologue grec de Jean résume dans un petit mot « pros ». Tourné vers. (2).

Le Fils tout tourné vers le Père dont il reçoit et transmet l’amour…


Amour et dessaisissement. Ce que nous fait goûter l’évangile se perçoit si bien dans le regard croisé de la belle icône de Roublev qui nous fait percevoir que chacun s’efface tour à tour pour laisser l’autre devenir.




N’est-ce pas cela l’amour d’agapè qui est effacement, qui « ne cherche pas son intérêt mais prend patience, endure tout, excuse tout ».(1 Co 13).


Tourbillon(4), danse ? 

C’est dans cette symphonie du retrait réciproque que l’amour se révéle et nous entraîne loin de nos détresses.

Amour, Inaccessible rêve ? (5)

Non !

Dieu est là. À nos côtés. Il est le chemin…

Et l’Esprit, enfin révélé dans cette révélation finale, qui nous conduit de la persévérance à l’espérance est la force qui nous conduit, par la danse fragile en nos cœurs blessés à dépasser nos insuffisances bien humaines…pour devenir les mains fragiles de l’amour donné.


(1) cf. la thèse d’Emmanuel Durand Emmanuel Durand, La Périchorèse des Personnes divines, Cerf, Collection Cogitatio Fidei - N° 243. 416 pages - mars 2005. https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/1993/la-perichorese-des-personnes-divines qui m’a bcp inspiré dans ce sens.


(2) voir sur Kobo Fnac mes essais Dieu dépouillé et À genoux devant l’homme https://www.kobo.com/fr/fr/ebook/pedagogie-divine-3


(3) cf. la 3eme partie de la trilogie d’Hans Urs von Balthasar 


(4) Ce mystère trinitaire que les pères de l’Église appelaient d’un mot double évoquant cercle et intériorité (circumincession) un ami l’évoque sous le beau concept de tourbillon.


(5) révélation pour moi dans cette belle interprétation de Monteverdi, lamentatio de la Ninja https://youtu.be/zsL4MGFh6QI

15 mai 2022

Retraits et testament - 2.58

 

Et si nous entrions dans le rêve de Dieu, comme nous le suggère notre pape François. 

La deuxième lecture de ce dimanche est tirée de l’apocalypse de St Jean. Elle nous introduit à sa manière à ce rêve : « J’ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle, Car le premier ciel et la première terre s’en étaient allés Et, de mer, il n’y en a plus. Il essuiera toute larme de leurs yeux..Ap. 21


Comment atteindre ce rêve, cette terre nouvelle ? 

Cela passe peut-être par un premier retrait… Laisser se retirer cette mer envahissante de nos désirs et de nos doutes pour marcher vers « autrui ». Décentrement…


Peut-être est-ce ce qu’a cherché Charles de Foucault dans sa quête au bout du silence. 

Le chemin du désert (1) est le temps où se prépare en nous le royaume.


Jésus. nous invite ailleurs. Il vient déranger nos habitudes Par ses derniers mots, il signe à sa manière son humble retrait.du monde. Dans l’Évangile (Jn13) Jésus le suggère à sa manière :

« Encore un peu de temps… »

Encore un peu de temps avec vous…

À dix jours de l’ascension, nous goûtons déjà ce dimanche aux derniers signes de la présence du ressuscité avant son grand retrait…

 

Jean nous invite à méditer le  contraste saisissant entre la gloire du Fils et son retrait…

Imaginons la scène. Elle se situe après le lavement des pieds et avant la Passion. Déjà le Fils prépare son retrait… Derniers pas de cette danse tragique où Dieu révèle qui IL EST, sans forcer notre liberté.

Vague discrète d’un amour qui a lechè les pieds des disciples avant le don total et silencieux de la croix qui sera lumière pour le monde.

Écoutons le…à nouveau…

Où en sommes-nous ?

Nous avons passé Pâques…

Au Christ lumineux, qui est apparu plusieurs fois pour conforter ceux qui avaient perdu confiance, se prépare un nouveau temps, celui du désert et du manque…

 

Jésus quitte la plage de nos vies.

Il ne reste plus qu’une étendue immense d’où s’évapore les dernières lueurs de sa présence.

Dans ce désert qui se prépare, les disciples n’auront plus que quelques traces fragiles. Des mots, des gestes, le souvenir d’un Christ à genoux, des paraboles, griffonnées en chemin, ce qui va préparer la naissance des quatre évangiles.

 

Pourquoi ce départ ?

Pourquoi ce silence ?

Où es-tu mon Dieu ?, disons-nous souvent ?

 

« Tu m’as répondu », suggère le psaume.

Les fragiles étincelles de la présence du Fils révèlent autre chose.

Dans l’amour reçu, dans la tendresse qui affleure parfois d’un sourire, Dieu nous laisse quelques pâles souvenirs.

Quelques traits sur le sable…

Souvenons-nous de cette belle prière d’Ademar de Barros que je vous invite à relire, à méditer : « j’ai rêvé que je cheminais sur la plage en compagnie du Seigneur »

«  Je ne t’ai pas abandonné : les jours où tu n’as vu qu’une trace sur le sable sont les jours où je t’ai porté… »

Dieu n’est pas où on l’attend.

IL EST, mais dans le surgissement inattendu d’un fin silence, insaisissable et incontrôlable.

Il nous porte dans ses bras même si nous ne le sentons pas pleurer à nos côtés

Il nous relève quand nous n’avons plus la force d’avancer.

Il est lumière,

IL EST.

Alors, Non, notre quête n’est pas vaine.

Car l’indicible se cache pour que nous découvrions ailleurs sa présence.

 

Viens, Esprit de feu !

Nos nuits obscures (2) attendent ta flamme.

Viens redonner courage à ceux qui pleurent dans le silence et la solitude.

Fais de nous des signes de ta présence discrète.

Aide nous à révéler ce feu qui brûle en nous sous le boisseau.

Viens embraser nos cœurs de chair de ta présence silencieuse.

Allume en nous le feu qui déjà réchauffe nos cœurs de pierre.

 

Laisse-nous être remués par ton dernier appel…

« Aimez-vous comme je vous ai aimé. »

Comme…


« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ».

Une invitation surprenante nous est faite ce dimanche dans la liturgie de la Parole. Une forme de testament que Jésus laisse à chacun d’entre nous.

Invitation peu banale en soi, mais dont le contenu ne peut que nous interroger, nous bousculer : « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » et  comme je continue de le faire au-delà de mes silences… oserai je ajouter.


Comment faire ce pas ? 

Si Jésus se retire, c’est pour que l’amour du « comme » devienne lumière.

Si Jésus disparaît c’est pour que nous devenions ses témoins, non par nos propres forces, mais pour que de son absence vienne le manque, cette quête salutaire qui nous conduit à sentir qu’il est DON et à trouver en nous la Force de réaliser ce qu’il nous offre.

 

Fais qu’en nous jaillisse l’Esprit.

Viens Esprit Saint


Pour aller plus loin : 


(1) voir ici le livre en téléchargement gratuit : https://www.kobo.com/fr/fr/search?query=claude%20j%20heriard

(2) cf. François Marxer, Au péril de la Nuit, Femmes mystiques du XXeme siècle, Paris, Cerf, 2017

10 juin 2019

L’effacement du Fils - Christoph Théobald - kénose n. 163

Au bout du chemin, on parvient à une chose remarquable : « celui qui est en face – le Christ Jésus s'efface. C'est toute la logique des récits évangéliques. Tout commence ainsi : « suis moi », ou chez Paul : « Imitez- moi. » On s'attache à lui, Christ, Parole de Dieu, par une sorte de « fascination », de « séduction d'amour » ; mais si l'on va jusqu'au bout de cette relation avec lui, il nous conduit ailleurs. Il ne s'attache pas aux gens. Le suivre c'est un sens aller là où il s'efface dans le mystère pascal : « il est bien que je m'en aille » (Jean 16,7). C'est dans la tradition chrétienne, un seuil que nous avons du mal à passer, car beaucoup occupe la « place du Christ », qu'il s'agisse des accompagnateurs, des supérieurs, de l'autorité ecclésiale. Saint Augustin nous dit que, s'il faut écouter la parole des maîtres, celle-ci ne peut être autant assimilé à la Parole de Dieu. Les maîtres autour de nous renvoie à l'Unique Maître qui, lui, passe en nous. Il s'efface, je l'ai dit, tout en nous renvoyant à quelqu'un d'autre, à notre origine, à la Parole de Dieu, au Père. c'est une expérience que j'appelle d'inversion, et qui est peut-être le seuil essentiel de l'expérience d'écoute. (…) On ne regarde plus vers Dieu, mais on se voir regardé par Dieu : « dans ta lumière, nous voyons la lumière » (Ps 36,10). Regarder le réel de ses propres yeux avec les yeux de Dieu, c'est approcher de manière radicalement nouvelles les limites des choses – les souffrances, les tragédies –, mais aussi la beauté des hommes et de la création ». (1)

On rejoint peut-être cet agenouillement de Jean 13 qui nous pousse à l'agenouillement devant l'homme. L'inversion (Christoph Théobald ne parle pas de kénose - mais c'est bien de cela qu'il s'agit) nous fait perdre toute tentation cléricale pour se mettre à l'écoute du Verbe incarné dans l'homme, de la Parole de Dieu qui transparait dans la dynamique propre de sa création et fait jaillir devant nous des fruits inattendus...

Écouter, sentir, contempler. Tels sont les fruits à atteindre d'un effacement à la suite du Christ... Danse trinitaire à laquelle on est invité dans la spirale folle de la triple kénose où Dieu se tait pour laisser place à l'Esprit enfoui dans le coeur de l'homme ?

(1) Christoph Théobald, Paroles humaines, parole de Dieu, Salvator, 2015, p. 24-25

09 juin 2019

Viens Esprit Saint - Esprit de Pentecôte

Pendant 40 jours nous nous sommes préparés à vivre la semaine sainte, puis pendant 40 jours nous avons accompagné le Ressuscité, en goûtant, jour après jour l'évangile de Jean. 
« Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole ; mon Père l'aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. (...) Or, la parole que vous entendez n'est pas de moi : elle est du Père, qui m'a envoyé. Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ; mais le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n'est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m'en vais, et je reviens vers vous. Si vous m'aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu'elles n'arrivent ; ainsi, lorsqu'elles arriveront, vous croirez. » (Jn 14, 15-29)
« Quand il viendra, lui, l'Esprit de vérité,
il vous conduira dans la vérité tout entière.
En effet, ce qu'il dira ne viendra pas de lui-même :
mais ce qu'il aura entendu, il le dira ;
et ce qui va venir, il vous le fera connaître.
Lui me glorifiera,
car il recevra ce qui vient de moi
pour vous le faire connaître.
Tout ce que possède le Père est à moi ;
voilà pourquoi je vous ai dit :
L'Esprit reçoit ce qui vient de moi
pour vous le faire connaître. »(1)

Et voici qu'à l'Ascension nous méditons son départ et l'arrivée du Paraclet. Le défenseur est le don de Dieu par excellence, l'Esprit qui va animer et infuser notre vie chrétienne depuis la Pentecôte jusqu'au Christ Roi. La liturgie nous donne des temps à méditer et contempler pour chaque jour et pourtant, comme le dit saint Augustin, « Il est là et je ne le savais pas ». Laissons nos coeurs s'emplir de cette Présence silencieuse qui nous accompagne sur nos chemins, marche avec nous, et se reconnaît tous les dimanches à la Fraction du Pain. Ouvrons nos coeurs à l'Esprit de Pentecôte. 
« L'homme n'est rien pour lui-même, mais il est beaucoup avec l'Esprit Saint. L'homme est tout terrestre et tout animal ; il n'y a que l'Esprit Saint qui puisse élever son âme et le porter en haut.
Comme ces lunettes qui grossissent les objets, le Saint-Esprit nous fait voir le bien et le mal en grand. Avec le Saint-Esprit, on voit tout en grand : on voit la grandeur des moindres actions faites pour Dieu, et la grandeur des moindres fautes. Comme un horloger avec ses lunettes distinguent les plus petits rouages d'une montre, avec les lumières du Saint-Esprit nous distinguons tous les détails de notre pauvre vie. »(1)

Nous aussi, en nous-mêmes, nous gémissons ; nous avons commencé à recevoir l'Esprit Saint, mais nous attendons notre adoption et la rédemption de notre corps.
24 Car nous avons été sauvés, mais c'est en espérance ; voir ce qu'on espère, ce n'est plus espérer : ce que l'on voit, comment peut-on l'espérer encore ?
25 Mais nous, qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l'attendons avec persévérance.
26 Bien plus, l'Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut. L'Esprit lui-même intercède pour nous par des gémissements inexprimables.
27 Et Dieu, qui scrute les cœurs, connaît les intentions de l'Esprit puisque c'est selon Dieu que l'Esprit intercède pour les fidèles.(3)

« Voilà pourquoi aussi le Seigneur a promis de nous envoyer le Paraclet, qui nous adapte à Dieu. En effet la farine sèche ne peut sans eau devenir une seule pâte, pas davantage nous tous, ne pouvions devenir un en Jésus Christ sans l'eau qui vient du ciel. La terre aride, si elle ne reçoit pas d'eau, ne fructifie pas ; ainsi nous-mêmes, qui d'abord étions du bois sec, nous n'aurions jamais porté le fruit de la vie, sans l'eau librement donnée d'en haut. Ainsi nos corps ont reçu par l'eau du baptême l'unité qui les rend incorruptibles ; nos âmes l'ont reçue de l'Esprit. ~
L'Esprit de Dieu descendit sur le Seigneur, Esprit de sagesse et d'intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de science et de piété, Esprit de crainte de Dieu. À son tour le Seigneur l'a donné à l'Église, en envoyant des cieux le Paraclet sur toute la terre, là où le diable fut abattu comme la foudre, dit le Seigneur.
Ainsi cette rosée de Dieu nous est bien nécessaire pour n'être point consumés ni rendus stériles, et pour que là où nous avons l'accusateur, là nous ayons le Défenseur : car le Seigneur a confié à l'Esprit Saint l'homme qui est sien, cet homme qui était tombé aux mains des brigands. Il en a eu pitié et a pansé ses blessures, lui donnant deux pièces à l'effigie du Roi, pour qu'ayant reçu par l'Esprit l'image et le sceau du Père et du Fils, nous fassions fructifier la pièce qu'il nous a confiée, et la rendions multipliée au Seigneur.(4)
Viens Esprit Saint !
Viens embraser nos cœurs !
« Esprit de Dieu, tu es le feu,
Patiente braise dans la cendre,
A tout moment prête à surprendre
Le moindre souffle et à sauter
Comme un éclair vif et joyeux
Pour consumer en nous la paille,
Eprouver l'or aux grandes flammes
Du brasier de ta charité.

Esprit de Dieu, tu es le vent,
Où prends-tu souffle, à quel rivage?
Élie se cache le visage
A ton silence frémissant
Aux temps nouveaux tu es donné,
Soupir du monde en espérance,
Partout présent comme une danse,
Eclosion de ta liberté.

Esprit de Dieu, tu es rosée
De joie, de force et de tendresse,
Tu es la pluie de la promesse
Sur une terre abandonnée.
Jaillie du Fils ressuscité,
Tu nous animes, source claire,
Et nous ramènes vers le Père,
Au rocher de la vérité. »(5)
« tu t'avances sur les ailes du vent ; tu prends les vents pour messagers » (Ps 103)
Viens souffle imprévisible 
(1) Jean 16, 14-15
(2) Saint Jean-Marie Vianney, Esprit du Curé d'Ars dans ses Catéchismes, ses Sermons, ses Conversations. (Abbé Monnin, Eds. Tequi 2007, p. 61-63 ; rev.)
(3) Romains 8, 23-27
(4) Irénée de Lyon, Traité sur les hérésies 
(5) Hymne de l'office des lectures source AELF