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12 décembre 2018

Pupille - un chef d’œuvre de sensibilité - film de Jeanne Henri

Poignant depuis les premières scènes jusqu'à la fin, le film de Jeanne Henri nous conduit progressivement sur les pas de l'adoption. Un film plein de délicatesse à l'honneur de tout ceux qui se dévouent pour cette cause complexe de l'enfant abandonné. Un film à l’honneur des services sociaux et de leur professionnalisme.
On sortira grandis de cette expérience.
Depuis la sélection des parents jusqu'au respect du bébé tout sonne juste, même si certains traits sont un peu appuyés.
Tous les acteurs sont excellents.
Sandrine Kiberlain, Gilles Lellouche, Olivia Côté et Miou-Miou crèvent l'écran. Mais pas qu'eux !
A voir et revoir.
Apportez des mouchoirs :-)

04 mai 2017

Voyage of Time -Terence Malik

Quand un film devient prière...
Malik a transformé l'essai...
À la différence de ses films précédents,  il entre dans le bruit d'un fin silence.
Dès les premières images,  on est subjugué...

A voir et revoir sans modération.
Voir la bande annonce : https://youtu.be/YlWe_YcBWDY

25 février 2017

Silence de Martin Scorcese -2

Après avoir lu plusieurs articles sur le sujet, dont celui de Gael Giraud  dans la Croix et celui déjà cité,  j'ai pris le temps d'aller voir le film. Quelques remarques :
- une analyse fine de la question de la miséricorde pour les faibles,
-  un questionnement intérieur sur la foi dans l'adversité qui nous interpelle,
- une contemplation de la foi populaire qui n'est pas sans écho avec les interpellations de notre pape
- un film qui pose question
Je le conseille

15 janvier 2017

Bonnes nouvelles du cosmos - Un film, un livre, une rencontre...

Je sors de ce film, ému jusqu'au fond de l'être. Une magnifique rencontre de la personne humaine dans sa différence et la densité de sa profondeur. Et en prime, surprise, elle était là samedi au Luminor, en chair et en os avec sa mère et la réalisatrice pour répondre à nos questions. Sa réponse écrite lettre à lettre à ma question sur Dieu me laisse d'autant plus rêveur que je l'ai entendu dit d'une autre manière dans l'Évangile de demain. "L'infini était avant Babouillec", le nom que cette jeune autiste s'est donnée.

Elle a écrit, lettre à lettre, un livre très dense poétiquement : "Algorythme éponyme".
Voir aussi  :
- La bande annonce : http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19565405&cfilm=247964.html
et sur ce film, la recension de la revue Etudes de décembre 2016...
D'après Julie Bertuccelli, réalisatrice, le DVD sort le 9 mars avec plein de bonus...

25 octobre 2016

Les Pépites

Un documentaire qui vous prend aux tripes.  L'histoire d'un couple au service des plus pauvres au Cambodge, fondateurs de l'association"Pour un sourire d'enfant" www.pse.org. Actuellement en salle.  À ne pas manquer.

07 février 2016

Le labyrinthe du silence - leçons d'humilité

Film poignant que cette quête de vérité sur le silence qui a suivi Auschwitz en Allemagne après la guerre au point qu'une génération entière ne savait rien du drame. 
Quel chemin que ces hommes qui refusent de concéder qu'ils ont participé au carnage et s'enferment dans le déni,  le mutisme et l'alcool. 
Cela met à nu notre nature humaine dans ce qu'elle a de plus noir et interroge sur la puissance du mal et de la violence.  
Cela met en question aussi ce que nous appelons justice mais aussi miséricorde.  
Cela crie aussi sur Dieu, sa passivité,  son silence et sur ce que la Croix révèle des mimétismes et du mal.  

16 septembre 2015

Cohérence 5 - Exodus

J'ai regardé récemment avec ma nièce le film Exodus, dont la mise en scène est plus que retravaillée par rapport au texte original, même si l'on retrouve beaucoup de liens avec le texte. Le résultat est désolant. Il met notamment en lumière l'abominable récit des plaies d'Egypte dans toute son horreur. Il en ressort, et c'est peut être le but recherché, une idée de Dieu pas très "catholique" renforcée par le gamin qui semble représenter Dieu et qui n'est qu'un morveux, prétentieux et colérique. Difficile d'en faire une pastorale, sauf à en venir à déconstruire‎ l'historicité du récit, ce qui est fondé en historico-critique mais pose des problèmes plus vastes en pastorale. 
‎Doit-on en venir là ? Auprès d'adultes c'est jouable. Auprès de jeunes, cela soulève des questions et en ouvre d'autres. Qu'est ce qui reste crédible si une partie du texte ne l'est plus ? Il faut peut être passer par là. Pour l'instant je me contentais de souligner la lecture spirituelle qu'en fait Grégoire de Nysse dans sa vie de Moïse. C'est plus soft que de dire que rien/peu n'est fondé historiquement... en tapant dans la fourmilière on fait sortir beaucoup d'insectes...‎ est-on prêt ? 

12 octobre 2014

L'apôtre, par Cheyenne Carron, un film dérangeant


Le nouveau film de Cheyenne Carron nous conduit sur le sentier difficile de la tolérance inter-religieuse. Un film à voir.
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Akim, fils d'une famille algérienne et musulmane, appelé à devenir iman, est troublé par l'attitude d'un prêtre qui pardonne à l'assassin de sa soeur.
Il fait un chemin intérieur qui le conduit à se convertir au catholiscime.
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Ce film tourné à petit budget, aux images qui tanguent un peu, est plein d'énergie. Plus que la conversion d'un homme, c'est une ode à la capacité de tout homme à accepter la différence. Car le chemin d'Akim bouleverse aussi sa famille, génère violence, incompréhension, puis mouvements intérieurs.
On aimera aussi les balbutiements de la partie catholique...
Ce film nous interpelle sur notre capacité à accepter la différence. A voir.

Je regrette la présence d'un "corbeau noir" trop porté par des gens que je trouve de leur côté bien peu "tolérants". Mais je comprends les arguments de Cheyenne sur la visibilité...


www.cheyennecarron.com/films.php


13 septembre 2010

Des hommes et des dieux - La danse ultime

Pourquoi est-ce que je cherche toujours à ramener un message à des schémas que je comprends ? Y-a-t-il là une lecture de récupération ? L'orgueil d'avoir saisi quelque chose ? Probablement... Et pourtant, j'ose encore m'exprimer sur ce point...

Ce qui m'a frappé dans l'avant dernière grande scène/cène de ce film c'est le loi d'une musique de ballet. Il y a dans ces hommes qui boivent un verre de vin ensemble au son d'une musique tragique la double évocation du :

a) dernier repas pascal, notamment dans le fait qu'il ne boivent que lorsque tous sont servis, vieux rituel juif repris parfois dans la symbolique de nos eucharisties

b) et d'une danse, qu'exprime le choix du lac des cygnes et les premiers pas de frère Luc...

Cela rejoint pour moi ce que j'ai cherché à traduire dans la danse trinitaire. Cette symphonie de Dieu que nous sommes invités à rejoindre... La danse est tragique mais elle est celle de ceux qui renoncent à chercher leur salut pour se joindre à la danse de Dieu vers l'homme, celle qui conduit le Christ à la croix...