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12 février 2018

Tradition dynamique

Poursuivons notre lecture de Veritatis Gaudium : « L'Esprit Saint embellit l'Église en lui indiquant de nouveaux aspects de la Révélation et en lui donnant un nouveau visage ». Cette perspective – c'est évident – assigne une tâche exigeante à la théologie ainsi que, dans leurs compétences spécifiques, aux autres disciplines prévues dans les études ecclésiastiques. Avec une belle image, Benoît XVI, faisant référence à la Tradition de l'Église, a affirmé que celle-ci « n'est pas une transmission de choses ou de paroles, une collection de choses mortes. La Tradition est le fleuve vivant qui nous relie aux origines, le fleuve vivant dans lequel les origines sont toujours présentes ».(1) « Ce fleuve irrigue diverses terres, alimente différentes géographies, en faisant germer le meilleur de cette terre, le meilleur de cette culture. De cette manière, l'Évangile continue à s'incarner dans tous les lieux du monde, de manière toujours nouvelle » (2)
J'aime cette image qui ne fige pas la Tradition dans une vision réduite au passé mais donne à l'Esprit la capacité de renouveler son apport au monde sans renier le bénéfice de l'histoire, de la Sagesse dont Proverbes 3 nous fait découvrir aujourd'hui la profondeur (3) dans l'office de la nuit.
(1) Catéchèse, 26 avril 2006.
(2) Veritatis Gaudium n.4d.
(3) C'est par la sagesse que Yahweh a fondé la terre, par l'intelligence qu'il a affermi les cieux. C'est par sa science que les abîmes se sont ouverts, et que les nuages distillent la rosée. Mon fils, qu'elles ne s'éloignent pas de tes yeux, garde la sagesse et la réflexion; elles seront la vie de ton âme, et l'ornement de ton cou. Alors tu marcheras en sécurité dans ton chemin, et ton pied ne heurtera pas. Si tu te couches, tu seras sans crainte; et quand tu seras couché, ton sommeil sera doux. Proverbes 3:19‭-‬24
« Yahweh m'a possédée au commencement de ses voies, avant ses œuvres les plus anciennes. J'ai été fondée dès l'éternité, dès le commencement, avant les origines de la terre. Il n'y avait point d'abîmes quand je fus enfantée, point de sources chargées d'eaux. Avant que les montagnes fussent affermies, avant les collines, j'étais enfantée. Lorsqu'il n'avait encore fait ni la terre, ni les plaines, ni les premiers éléments de la poussière du globe. Lorsqu'il disposa les cieux, j'étais là, lorsqu'il traça un cercle à la surface de l'abîme, lorsqu'il affermit les nuages en haut, et qu'il dompta les sources de l'abîme, lorsqu'il fixa sa limite à la mer, pour que les eaux n'en franchissent pas les bords, lorsqu'il posa les fondements de la terre. J'étais à l'oeuvre auprès de lui, me réjouissant chaque jour, et jouant sans cesse en sa présence, jouant sur le globe de sa terre, et trouvant mes délices parmi les enfants des hommes.
Proverbes 8:22‭-‬31 traduction BCC1923