25 février 2009

Toute faiblesse


La toute faiblesse de Dieu est comme le pendant à la toute puissance des dieux grecs. Dieu n'a pas choisi la foudre et le tonnerre pour se révéler au peuple juif. Ou s'ils l'ont cru, d'abord, ce n'était pas la piste principale... La toute faiblesse de Dieu, la voix d'un fin silence, c'est peut-être la notion qui a pris le plus de temps à prendre dans notre société, du fait même de la coexistence des deux courants de pensée, mais aussi surtout de notre éternelle tentation de puissance, y compris dans l'Eglise...

07 février 2009

L'amphore et le fleuve


Face à ce fleuve d'amour qui se déverse sur l'homme, saint Bonaventure avait cette image fabuleuse d'un homme, tenant une amphore, debout dans le fleuve et incapable d'en saisir le flot.
C'est donc "L'amphore et le Fleuve" que j'ai choisi pour réunir en un seul tome mes trois dernières contemplations :
- "Retire tes sandales", une contemplation écrite suite à la lecture de l'œuvre d'Urs von Balthasar,
- "La voix d'un fin silence" une analyse transversale des théophanies de Dieu dans l'ancien et le Nouveau Testament
- "Les mains vides", une relecture philosophique de l'amour-don...

Rappel : Vous trouverez sous ce lien l'ensemble de mes publications y compris une contribution à un ouvrage collectif, Chemin vers le mariage, publié récemment chez Bayard sous la direction de S. Kerrien.

Les mains vides


Toute fécondité de l'homme vient de Dieu. Prendre conscience que nous ne sommes rien que des passeurs d'un amour infini qui nous vient d'ailleurs, c'est amorcer un chemin nouveau, aride et dérangeant. C'est avancer sur une terre inconnue, celle de la réalisation soudaine que si nous sommes les sarments d'une vigne, nous ne faisons que passer la sève qui vient d'ailleurs et qui coule en nous, nous irrigue et nous fait vivre.

Je vous annonce la naissance de ma troisième contemplation, "Les mains vides", qui reprend et médite sur ce thème.