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29 avril 2021

Homélie du 5eme dimanche de Pâques - année b

Projet 9
Quand Jésus prononce-t-il ces phrases [du chapitre 15] que je viens de lire ? Pour Jean, ce passage est placé entre le lavement des pieds et la croix et représente une sorte de testament spirituel et d'exhortation.

Qui dit testament dit don et cela me fait toujours penser à la question que l’on peut se poser, qu’est-ce qu’a pensé le père du fils prodigue au moment où il a partagé ses biens ? Quels étaient ses dons ? 
Une réponse se trouve peut-être ici.
En effet, si l’on trouve dans la Bible nombreuses allusions à la vigne et notamment dans la parabole de la vigne et des vignerons, chez Jean, le « Je suis la vigne » (1) nous fait faire un bon (2) puisque Jésus s’identifie à elle et devient en somme la révélation de l’amour de Dieu en actes. Il est don de Dieu en vérité... la mort du Fils signant comme le don ultime du Père [avant le don de l’Esprit qui nous « relie » à celle du Fils par la magie de cette danse trinitaire que je ne cesse d’évoquer]. 
Aujourd'hui nous découvrons également ce beau lien entre la vigne et les sarments. Avec de nombreuses insistances sur le mot demeurer et donc sur le lien entre les sarments et la vigne, qu'est-ce que ça veut dire pour nous aujourd'hui ? 
Sommes-nous véritablement attachés à cette vigne ? 
Qu’est ce que la vigne pour nous ? La parole, le pain, ou plus profondément Dieu en nous ? 
Dieu vient-il demeurer en nous ? 
Nous laissons nous la place ?
Je suis d’ailleurs frappé par certaines manières de communier. Le beau sens de la main tendue pour recevoir le corps du Christ exprime notre réceptivité fragile de ce don. N’hésitons pas à nous faire temple rien que dans ce « mime » symbolique...
Mais le fond du mystère est dans ce demeurer... qui résonne avec le « où demeures tu ? » des disciples des les premiers chapitres, le «  je veux demeurer chez toi » dis à Zachée, mais aussi avec l’où es-tu originel. 
La vigne -elle la source de notre vie, est-elle le but ultime ?

Cette question, il faut l'avoir en tête quand nous lisons avec attention la deuxième lecture ou saint Jean nous propose d'aimer « en actes et en vérité ».

Car cette question de la vérité de nos actes est finalement la question des « beaux fruits » évoqués dans l’Evangile...

Il est a priori assez simple de savoir si nous aimons en actes mais c'est peut-être plus compliqué de savoir si nous aimons en vérité. Laissons cette question raisonner avec notre lien avec la vigne. Sommes-nous rattachés à cette vigne ? Est-elle la source, la sève, le point central qui vient nourrir nos actes ?
Est-elle aussi communion, danse entre nous et avec notre Dieu ?

Aimer en actes et en vérité.
Quand je parle à ceux qui préparent leurs mariages, j'aime souvent les interroger sur leur amour [avec le triple prisme de saint Augustin] : aimez-vous aimer pour la simple joie d'aimer ou d'être aimés où êtes-vous dans l'amour don, (dans l’agapè) ?

Est-ce que vous offrez des fleurs à l'autre pour avoir un retour ou par don... ? Il est peut-être plus vrai de déposer un bouquet devant la porte de la vieille voisine sans mettre un mot qui rattache ce bouquet à vous... que d'offrir des fleurs à son épouse - je ne suis pas très bon sur ce point....

Ce qui compte le plus, n'est-ce pas en effet de parvenir au don gratuit, un don où le donateur s'efface (3) Ce type d'amour est par essence celui de l'amour divin, un amour qui est par essence gratuité... c’est d’ailleurs ce que nous contemplons depuis Emmaüs, un Dieu qui se retire après la fraction du pain, c’est à dire qui donne sa vie et se retire dans le silence pour préparer la venue en nous de l’Esprit,

Ce Paul, dont nous parle la première lecture, est celui qui en parlera le mieux : "L'amour prend patience, il ne cherche pas son intérêt." (cf . 1 Co 13..)
Si nous sommes unis à la vigne, à cette vigne même que constitue le Christ qui a donné sa vie pour nous, alors notre don ne sera vrai, il prendra patience, ne cherchera pas son intérêt et sera comme le Christ un don total, alors nous aimerons en actes et en vérité, à la suite du Christ, rattachés à sa vigne.
Alors nous entrerons dans cette danse...


L’enjeu, comme le suggère une amie est bien dans ce « Demeurez en moi comme je demeure en vous », qui revient huit fois dans ce passage pour bien insister sur l’importance de ce trait d’union, cette danse, qui nous rend participant à la lumière et l’espérance qui pointe chez Jesus au delà de la trahison qui va suivre. Il est « la lumière (...) venue dans le monde pour que celui qui croit en [lui] ne demeure pas dans les ténèbres » Jn 12 (44-50).

Dieu connaît nos limites. Il nous invite à cette danse tout en sachant que nous ne savons pas danser, alors son message devient un cri à entendre dans la lignée de tous les cris et de tous les agenouillements de Dieu. C’est le cri de l’ amour du père du fils prodigue (Luc 15) : même si vous quittez la vigne, n’oubliez pas mon amour, le pain et le vin versés pour vous, ce fruit de mon amour/ de ma vigne qui vous redonnera le sens profond de l’amour...
Demeurez en moi comme je cherche à genoux, à demeurer en vous...
Le Christ parle à des disciples qui vont le quitter, le trahir...
Il vient de leur laver les pieds et il va mourir pour eux —- et pour nous —- ces paroles sont comme le cri non prononcé du père du fils prodigue.... va, vis ta vie, mais n’oublie que je t’aime en parole et en vérité...
Laissons demeurer en nous ce souvenir, faisons le habiter en nous...
Car nos vies ne porteront fruits, ne seront en vérité que si Dieu demeure en nous. Pas par un rite, un bref passage dominical à l’Église pour nous rassurer mais parce que Dieu aura SA place en nous, habitera chacun de nos actes....
Ouvrons nos mains, mes surtout nos cœurs à ce Dieu qui se donne...

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(1) cf. Zumstein tome 2 p. 98
(2) Zumstein évoque une hypertextualité et une métaphore qui danse pour moi avec les métaphores vives de Ricoeur.
PS :  Lire jean 15 ne peut se faire qu’à la lumière de cet agenouillement extraordinaire de Jean 13... son discours est loin d’être anodin, car il est encadré par un pont théologique entre l’agenouillement et la croix, le premier étant, comme je le rappelle à la suite de XLD. (4) qu’un mime de cette vigne à venir, coupée de ses sarments les plus chers et versant, au prix le plus fort, un vin nouveau qui devient fleuve au sens d’Ezechiel 47...
Il faut donc entendre derrière le cri...






(3) cf. sur ce thème les travaux de Mauss ou Jean Luc Marion, Étant -donné, op, cit.
(4) cf. Xavier Léon Dufour et son commentaire de Jean tome 2
PS : merci à l’amie fidèle, qui par ses suggestions donne du relief à ces essais d’homélies et en font un travail « collégial »

07 juin 2020

Les larmes trinitaires - danse trinitaire 2

En guise de corrigé à mon homélie...

Nous ne pouvons affirmer après Job que tout reste mystère. Qui suis-je pour parler de Dieu ?

« À voir ton ciel, ouvrage de tes doigts,
la lune et les étoiles que tu fixas,
5 qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui,
le fils d'un homme, que tu en prennes souci ?
6 Tu l'as voulu un peu moindre qu'un dieu,
le couronnant de gloire et d'honneur ;
7 tu l'établis sur les œuvres de tes mains,
tu mets toute chose à ses pieds (Ps 8, 4-7)



« Ce dont nous parlons, c'est de la sagesse du mystère de Dieu, sagesse tenue cachée, établie par lui dès avant les siècles, pour nous donner la gloire.
08 Aucun de ceux qui dirigent ce monde ne l'a connue, car, s'ils l'avaient connue, ils n'auraient jamais crucifié le Seigneur de gloire.
09 Mais ce que nous proclamons, c'est, comme dit l'Écriture : ce que l'œil n'a pas vu, ce que l'oreille n'a pas entendu, ce qui n'est pas venu à l'esprit de l'homme, ce que Dieu a préparé pour ceux dont il est aimé. 10 Et c'est à nous que Dieu, par l'Esprit, en a fait la révélation. Car l'Esprit scrute le fond de toutes choses, même les profondeurs de Dieu.
11 Qui donc, parmi les hommes, sait ce qu'il y a dans l'homme, sinon l'esprit de l'homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît ce qu'il y a en Dieu, sinon l'Esprit de Dieu. 12 Or nous, ce n'est pas l'esprit du monde que nous avons reçu, mais l'Esprit qui vient de Dieu, et ainsi nous avons conscience des dons que Dieu nous a accordés.
13 Nous disons cela avec un langage que nous n'apprenons pas de la sagesse humaine, mais que nous apprenons de l'Esprit ; nous comparons entre elles les réalités spirituelles.
14 L'homme, par ses seules capacités, n'accueille pas ce qui vient de l'Esprit de Dieu ; pour lui ce n'est que folie, et il ne peut pas comprendre, car c'est par l'Esprit qu'on examine toute chose.
15 Celui qui est animé par l'Esprit soumet tout à examen, mais lui, personne ne peut l'y soumettre.
16 Car il est écrit : Qui a connu la pensée du Seigneur et qui pourra l'instruire ? Eh bien nous, nous avons la pensée du Christ ! » 1 Co 2, 7-15)


« Nul n'a jamais vu Dieu,
nul ne sait qu'il est Père,
mais Jésus nous l'a révélé. »

℟ Joie de l'homme sauvé,
monte jusqu'à nos lèvres !

Nul ne connaît le Fils,
nul n'en sait le mystère,
mais les pauvres seront comblés.

Nul ne connaît son cœur,
nul n'en sait la misère,
mais l'Esprit vient pour l'habiter.

Nul ne saurait unir
les enfants de la terre,
mais l'amour veut tout rassembler ».(1)

La contemplation de l'Evangile nous donne juste quelques clés de lecture...

On peut partir, par exemple sur la parabole de la vigne pour contempler les larmes du Père
On peut voir Jésus pleurer devant le tombeau de Lazare (Jn 11)
On peut sentir le jaillissement de l'eau et du sang pour percevoir les larmes de l'Esprit...(Jn 19)

Les larmes trinitaires ne cessent de couler. Ce sont les larmes d'un Dieu qui pleure sur l'homme qui refuse de danser....

J'ai joué de la flûte et vous n'avez pas dansé...(Mat 11)

« Étudions la tradition antique, la doctrine et la foi de l'Église catholique. Le Seigneur l'a donnée, les Apôtres l'ont annoncée, les Pères l'ont gardée. C'est sur elle, en effet, que l'Église a été fondée (...).

Il y a donc une Trinité sainte et parfaite, reconnue comme Dieu dans le Père, le Fils et le Saint-Esprit ; elle ne comporte rien d'étranger, rien qui lui soit mêlé de l'extérieur ; elle n'est pas constituée du Créateur et du créé, mais elle est tout entière puissance créatrice et productrice. Elle est semblable à elle-même, indivisible par sa nature, et son activité est unique. En effet, le Père fait toutes choses par le Verbe dans l'Esprit Saint, et c'est ainsi que l'unité de la sainte Trinité est sauvegardée. C'est ainsi que dans l'Église est annoncé un seul Dieu, qui règne au-dessus de tous, par tous et en tous.
 Au-dessus de tous, comme Père, comme principe et source ; par tous, par le Verbe ; en tous, dans l'Esprit Saint. ~

Saint Paul, ~ écrivant aux Corinthiens, à propos des dons spirituels, rapporte toutes choses à un seul Dieu, le Père, comme à un seul chef, lorsqu'il dit : Les dons de la grâce sont variés, mais c'est toujours le même Esprit ; les ministères dans l'Église sont variés, mais c'est toujours le même Seigneur, les activités sont variées, mais c'est toujours le même Dieu, qui fait tout en tous. Car les dons que l'Esprit distribue à chacun sont donnés de la part du Père par le Verbe. En effet, tout ce qui est au Père est au Fils ; c'est pourquoi les biens donnés par le Fils dans l'Esprit sont les dons spirituels du Père. Quand l'Esprit est en nous, le Verbe qui nous le donne est en nous, et dans le Verbe se trouve le Père. Et c'est ainsi que s'accomplit la parole : Nous viendrons chez lui et nous irons demeurer auprès de lui. Là où est la lumière, là aussi est son éclat ; là où est son éclat, là aussi est son activité et sa grâce resplendissante.

C'est cela encore que Paul enseignait dans la seconde lettre aux Corinthiens : Que la grâce de Jésus Christ notre Seigneur, l'amour de Dieu et la communion de l'Esprit Saint soient avec vous tous. En effet, la grâce et le don accordés dans la Trinité sont donnés de la part du Père, par le Fils, dans l'Esprit Saint. De même que la grâce accordée vient du Père par le Fils, ainsi la communion au don ne peut se faire en nous sinon dans l'Esprit Saint. C'est en participant à lui que nous avons l'amour du Père, la grâce du Fils et la communion de l'Esprit Saint.

Nul ne saurait unir les enfants de la terre,
mais l'amour veut tout rassembler. »(2)

« L'Écriture dit que le Père est source et lumière : « Ils m'ont délaissé, moi la source d'eau vive » ; (...) « Tu as abandonné la source de la sagesse », et selon Jean : « Notre Dieu est lumière ». Or, le Fils, en relation avec la source, est appelée fleuve, car « le fleuve de Dieu, selon le psaume, est rempli d'eau ». En relation avec la lumière, il est appelé resplendissement quand Paul dit qu'il est « le resplendissement de sa gloire et l'effigie de sa substance ». Le Père est donc lumière, le Fils son resplendissement (...), et dans le Fils, c'est par l'Esprit que nous sommes illuminés : « Puisse Dieu vous donner, dit Paul, un Esprit de sagesse et de révélation qui vous le fasse vraiment connaître ; puisse-t-il illuminer les yeux de votre cœur ». Mais quand nous sommes illuminés, c'est le Christ qui nous illumine en lui, car l'Écriture dit : « Il était la vraie lumière qui illumine tout homme venant en ce monde ». Et encore, le Père étant source et le Fils appelé fleuve, on dit que nous buvons l'Esprit : « Tous nous avons été abreuvés d'un seul Esprit ». Mais, abreuvés de l'Esprit, nous buvons le Christ car « ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait et ce rocher c'était le Christ ». (...)
Le Père étant « le seul sage », le Fils est sa sagesse, car « le Christ est la force et la sagesse de Dieu ». Or, c'est en recevant l'Esprit de sagesse que nous possédons le Fils et acquérons la sagesse en lui (...). Le Fils est la vie, il a dit : « Je suis la vie » ; mais il est dit que nous sommes vivifiés par l'Esprit, car Paul écrit : « Celui qui a ressuscité le Christ Jésus d'entre les morts vivifiera aussi nos corps mortels par son Esprit qui habite en nous ». Mais quand nous sommes vivifiés par l'Esprit, c'est le Christ qui est notre vie (...) : « Ce n'est plus moi qui vis, mais c'est le Christ qui vit en moi ».
Quand il existe, dans la sainte Trinité, une telle correspondance et unité, qui pourrait séparer soit le Fils du Père, soit l'Esprit du Fils ou du Père ? (...) Le mystère de Dieu n'est pas livré à notre esprit par des discours démonstratifs, mais dans la foi et dans la prière pleine de respect. »(3)


℟ Joie de l'homme sauvé,
monte jusqu'à nos lèvres


(1) office des lectures du dimanche de la Trinité
(2) Saint Athanase, Lettre à Séraphion, évêque de Thmius, source ibid.
(3) Saint Athanase, ibid. source l'Évangile au Quotidien

13 mai 2020

Au fil de Jean 15 - La vigne - saint Cyrille d’Alexandrie

Dans la suite de nos contemplations de l'Église à construire, une Église faite de pierres vivantes ce commentaire de Cyrille est une belle exhortation.
« Le Seigneur dit ~ qu'il est lui-même la vigne, pour nous apprendre à nous attacher à son amour et nous montrer combien d'avantages nous retirons de notre union avec lui. Et il compare aux sarments ceux qui lui sont unis, ajustés en quelque sorte et fixés en lui : ceux-là sont déjà participants de sa nature du fait qu'ils ont reçu le Saint-Esprit en partage. Car ce qui nous unit au Christ Sauveur, c'est son Esprit Saint.

L'union avec la vigne de ceux qui se joignent à elle vient de leur libre choix ; mais de la part de la vigne à notre égard, cela vient de sa nature. C'est en vertu d'un bon choix que nous nous avançons par la foi, et nous devenons de sa race parce que nous avons reçu de lui la dignité de fils adoptifs. En effet, selon saint Paul, celui qui s'unit au Seigneur ne fait plus qu'un esprit avec lui.

En d'autres endroits de l'Écriture, par la voix du Prophète, le Christ est appelé base et fondement. En effet, c'est sur lui que nous sommes bâtis, et nous sommes appelés pierres vivantes et spirituelles, en vue d'un sacerdoce saint, pour devenir une habitation de Dieu dans l'Esprit, et nous ne pouvons pas entrer dans cet édifice si nous n'avons pas le Christ comme fondation. C'est dans le même sens que Jésus dit ici qu'il est la vigne qui engendre et nourrit les sarments.

En effet, nous avons reçu la nouvelle naissance de lui et en lui, dans l'Esprit, en vue de porter des fruits de vie ; non pas de la vie ancienne et dépassée, mais de la vie renouvelée par la foi et l'amour envers lui. Maintenons-nous dans cet état, greffés en quelque sorte sur le Christ, attachés coûte que coûte au commandement sacré qui nous a été donné. Évertuons-nous à conserver les avantages de notre noblesse, c'est-à-dire à ne laisser aucunement contrister le Saint-Esprit qui a fait son habitation en nous, et par qui l'on sait que Dieu demeure en nous.

Comment nous sommes dans le Christ, et lui en nous, le sage saint Jean nous l'a montré par cette parole : Nous reconnaissons qu'il demeure en nous, et nous en lui, parce qu'il nous a donné son Esprit. ~

De même que la souche de la vigne fournit et distribue aux sarments la qualité naturelle qui lui est propre et qui est en elle, c'est ainsi que le Verbe, Fils unique de Dieu le Père, introduit chez les saints une sorte de parenté avec sa nature en leur donnant l'Esprit, surtout à ceux qui lui sont unis par la foi et par une parfaite sainteté. Il les nourrit et fait progresser leur piété, il développe en eux la science de toute vertu et de toute bonté.(1) »

(1) Cyrille d'Alexandrie, commentaire de l'Evangile selon saint Jean, source : office des lectures, 5eme mardi de Pâques AELF

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