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29 avril 2016

Asymétrie et rencontres

Qu'est ce qui interpelle Jésus et le met en mouvement : une asymétrie(2) caractérisée chez ses interlocuteurs qui montre leur ouverture de coeur : Jaïre (Mc 4) comme le lépreux (Mc 1), qui se jette aux pieds de Jésus, la femme hemoroïsse qui, impure, ose braver l'interdiction et touche un homme pur, la Syro-Phénicienne qui parle de ramasser les miettes sous la table (Mc 7). Ils font ce que j'appelle des "descentes de tour" et rejoignent ainsi la kénose du Christ. C'est en bas de la tour que la rencontre est possible.

Cf. Théobald ibid p. 97ss

22 juin 2014

Dietrich Bonhoeffer - Initiation de lecture

‎Nous commençons une lecture méditative de Bonhoeffer.

La question centrale, dit-il dans son premier cours de Christologie, n'est pas le "comment" mais le "qui".

"Qui est-Il ?" 

C'est le nœud du problème. Car soit nous définissons l'autre et ce faisant nous le tuons par notre raison soit nous le laissons être au prix de la mort de notre raison (c'est à dire en faisant enfin silence).

Cela rejoins ce que je définis comme "la descente de tour", ce renoncement à la toute puissance de celui qui croit être.

Là où Bonhoeffer va plus loin c'est dans peut-être dans cette courte phrase :

"Il faut que l'homme se révèle de sa propre initiative. Je ne peux accéder à une personne sauf si l'autre se révèle à moi-même. Dans l'Église (...) cela se produit en réalité dans l’événement du pardon des péchés où l'un, face à l'autre confesse être pécheur et se fait pardonner le péché par l'autre."*

*Qui est et qui était Jésus Christ ? Cours de christologie à Berlin - 1933, Labor et Fides, 2013, p. 38