Quelques milliers de notes et réflexions interactives sur la vie et la foi, à partir de lectures souvent théologiques et à la lumière d'un Autre... Petit "blog" catholique d'un apprenti théologien (Bac canonique), perdu dans l'immensité de la toile... (ordonné diacre en septembre 2018)...
03 avril 2021
Bapteme - homélie
20 février 2021
Homélie du 1er Dimanche de Carême Année B - V3
17 février 2021
Homélie du 1er Dimanche de Carême Année B - Projet
10 février 2021
Homélie du 6eme dimanche année B
Une petite mise en contexte... avant de contempler l'Evangile.
On peut articuler trois réponses et de fait trois chemins.
Il y a la vraie lèpre qui se soigne, mais nécessite des moyens financiers importants. N'oubliez pas de contribuer à cela, dans la mesure de vos moyens.
Il y a ceux qu'on pourrait appeler les nouveaux lépreux, les migrants, devant lesquels on détourne souvent la tête parce qu'ils dérangent notre confort. Je vous invite à lire ou relire le chapitre 4 de Fratelli Tutti ou le dernier livre du pape, un temps pour changer, qui interpelle nos comportements sur ce point...notre facilité à tourner la tête.
Il y a ensuite une lèpre plus insidieuse qui est ce mal qui nous ronge de l'intérieur. Comment l'appeler ? Paresse, peur, culpabilité, enfermement sur soi.
Nous sommes bien petits souvent face aux grands enjeux de notre société.
Il y a 15 jours, on me faisait remarquer à la sortie de la messe qu'il était bien difficile d'être chrétien en temps de Covid...
Les arguments sont réalistes, les Ehpad fermés, les maisons se renferment dans la peur. Il nous faut trouver de nouveaux moyens, reprendre la plume, écrire, poster, téléphoner ... soyons innovants !
Contemplons maintenant le Christ qui s'adresse au lépreux. « Il vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » À l'instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié.
Peut-être pouvons-nous, à la suite de cet homme, en toute humilité dire maintenant « Si tu le veux, tu peux me purifier. »
Transforme nous de l'intérieur, Seigneur. Viens graver en nous tes dons : la foi, la charité et l'espérance.
Et surtout aide nous, comme le suggère Paul à n'être « un obstacle pour personne, ni pour les Juifs, ni pour les païens, ni pour l'Église de Dieu. » (...) aide-nous à nous « adapter à tout le monde, sans chercher [notre] intérêt personnel, mais celui de la multitude des hommes.
Le Christ est formé par la foi chez le croyant, chez l'homme intérieur, appelé à la liberté de la grâce. doux et humble de cœur et qui ne se vante pas des mérites de ses actions, car ils sont nuls. Cependant. la grâce fait commencer en lui un peu de mérite, afin que le Christ puisse l'appeler un « petit ». c'est-à-dire lui-même, lui qui a dit : Ce que vous avez fait à l'un de ces petits, c'est à moi que vous l'avez fait. En effet. le Christ est formé en celui qui prend la forme du Christ ; or, on prend la forme du Christ lorsqu'on s'unit au Christ par l'amour spirituel.
C'est en l'imitant que l'on s'identifie au Christ, autant que la marche de chacun le lui permet. Car celui qui déclare demeurer dans le Christ, dit saint Jean. doit marcher lui-même dans la voie où il a marché.
(...) [afin que Dieu l’enfante] à nouveau, jusqu'à ce que le Christ soit formé en vous. (...) il les enfante à nouveau à cause des dangers de déviation dont il les voit agités. Le souci causé à leur sujet par de telles inquiétudes, souci à cause duquel il emploie la comparaison de l'enfantement, ce souci pourra durer jusqu'à ce qu'ils parviennent à l'état d'adultes, à la taille du Christ dans sa plénitude, pour qu'ils ne soient plus ballottés à tout vent de doctrine.
Ce n'est donc pas en vue du début de leur foi, par lequel ils étaient déjà nés, mais en vue de leur force et de leur perfection qu'il a dit : Vous que j'enfante à nouveau jusqu'à ce que le Christ soit formé en vous. Il souligne cet enfantement avec d'autres mots dans un autre passage : Ma préoccupation quotidienne, c'est le souci de toutes les Églises. Qui est faible sans que je sois faible ? Qui est sur le point de tomber sans que je brûle ? »
Oui, nous sommes petits Seigneur dans notre aptitude à aimer. C’est là notre lèpre.
Seigneur vient creuser en nous une véritable charité. Elle ne vient pas de nous, mais de cette force intérieure que tu insuffle en nous. Dans les textes de la Genèse que nous avons j’espère longuement médité tout au long de cette semaine, l’Ecriture nous rappelle que tout es don. Viens révéler et réveiller en nous l’amour que tu as mis en nous.
Laisse nous entendre le cri que tu lances au désert : où es-tu ?
29 janvier 2021
Homélie du quatrième dimanche du temps ordinaire , année B
10 janvier 2021
Baptême du Christ - danse 27
On parle souvent de triple épiphanie. Qu’est ce à dire ?
Petite distraction ce soir à la messe dominicale.
Le baptême du Christ serait le troisième double agenouillement que nous offre la liturgie de Noël et est en même temps une porte d’entrée à la vie du Christ.
Je m’explique.
Il y a eu l’agenouillement de Dieu qui nous confie son Fils auquel répond quelques bergers.
Il y a l’agenouillement des mages devant un Dieu qui se révèle par sa faiblesse.
Il y a l’agenouillement du Fils pour recevoir le baptême de Jean, alors même que Jean affirme n’être pas digne de s’agenouiller pour délier ses sandales.
Qu’attendons-nous pour tomber à genoux ? Dieu vient nous visiter. Il plonge symboliquement dans les eaux de la mort pour éveiller en nous le sens de sa mort sur une croix et ce premier agenouillement est chemin pour qu’à notre tour nous prenions le temps de renoncer à nos certitudes et contempler la faiblesse d’un Dieu qui se penche devant l’homme pour l’inviter à la danse...
C’est dans ce mouvement que réside l’amour...
Don de l’Esprit, de l’eau et du sang nous dit Jean, puisque tout est lié. Tout prend chair dans cette kénose trinitaire.
On n’épuise pas pourtant ces textes en 2 paragraphes.. Il y a quatre beaux sermons chez les Pères de l’Église révélés cette semaine par le livres des heures que je vous laisse découvrir. Si Gregoire de Naziance nous donne par exemple à contempler un dialogue entre Jean et Jésus Fauste de Riez donne de son côté une belle correspondance entre Cana et le baptême. Ces jarres d’eaux usées transformées en vin peuvent y être comparées à ce Jourdain purifié par la plongée symbolique de l’Agneau. Tout cela révèle et prépare au sommet de l’incarnation, le mystère de cet amour porté jusqu’au bout, martyr finalement commun de Jean et du Christ au service d’une seule révélation : l’amour infini du Père. L’agenouillement du Fils n’a d’autre sens. On est loin d’une tour de puissance et d’orgueil. La kénose est ici à son paroxysme.
C’est peut-être ce que nous révèle 1 Jn 5 : « C’est lui, Jésus Christ,
qui est venu par l’eau et par le sang :
non pas seulement avec l’eau,
mais avec l’eau et avec le sang.
Et celui qui rend témoignage, c’est l’Esprit,
car l’Esprit est la vérité.
En effet, ils sont trois qui rendent témoignage,
l’Esprit, l’eau et le sang,
et les trois n’en font qu’un. »
Le baptême du Christ est la première réponse à cette soif de l’AT et finalement à notre soif, culminant dans ce geyser d’eau et de sang que décrit Jean 19
PS : on trouvera sur ce thème d’autres commentaires sous ce lien. https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/le-dimanche-jour-du-seigneur/commentaires-de-marie-noelle-thabut/511470-commentaires-du-dimanche-10-janvier-2/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=commentaires-du-dimanche-10-janvier-2
J’aime les découvrir le dimanche matin après une longue méditation personnelle ou partagée avec les amis de notre Maison d’Evangile dont je rappelle ici le lien. Un beau groupe qui compte maintenant une centaine de membres et surtout des interventions très respectueuses autour de la Parole cf. https://www.facebook.com/groups/2688040694859764/?ref=share
C’est en s’éclairant et manduquant ensemble ces textes que nous déchirons le voile 😉
15 juillet 2020
Dépouillement 18 - baptême du Christ (Matthieu 3, Mc 1, Luc 3)
04 juillet 2020
Homélie de baptême de Célenne du 5/7
17 janvier 2019
Au fil de Marc 1,40-45. - Guérison du lépreux
16 janvier 2019
Au fil de Marc 1,29-39 - la mère de Simon
«Il s’agit maintenant de le connaître, lui, ainsi que la puissance de sa résurrection et la communion de ses souffrances, en étant configurés à lui dans la mort, pour parvenir, si possible, à la résurrection d’entre les morts. Ce n’est pas que j’aie déjà obtenu tout cela ni que je sois déjà parvenu à l’accomplissement; mais je le poursuis, tâchant de le saisir, pour autant que moi-même j’ai été saisi par Jésus-Christ. En ce qui me concerne, mes frères, je n’estime pas moi-même l’avoir déjà saisi; mais une seule chose compte: oubliant ce qui est en arrière et tendant vers ce qui est en avant, je cours vers le but pour obtenir le prix de l’appel céleste de Dieu en Jésus-Christ. Si donc nous sommes des gens « accomplis », tenons-nous-en à cette pensée; et si sur quelque point vous pensez différemment, Dieu vous révélera aussi ce qu’il en est. Seulement, au point où nous sommes parvenus, avançons ensemble.»
Lettre aux Philippiens 3:10-16
14 janvier 2019
Au fil de Marc 1, L’appel des frères
Je vous ferai devenir pêcheurs d'hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets,
ils le suivirent. » Marc 1