17 décembre 2024

Pages d’écriture

 Quelques extraits de mes livres à découvrir sur https://www.facebook.com/profile.php?id=61568251175235


Silo le Berger - 2

« Tu hésites. Tu ne connais pas l’homme. Il est habillé comme un prêtre, mais sa tunique est rapiécée. Pourtant tu te lèves, un peu malgré toi. Toi non plus, tu n’es pas riche. Et tes sandales sont usées par ces courses sans fin derrière le troupeau.

Tu lâches le seau. Il arrive au fond du puits et tu tires

sur le bout de chanvre, pour qu’il se redresse et se remplisse à moitié. Et puis tu le hisses, à nouveau. Tes mains calleuses sentent les nœuds de la corde. La sueur coule sur ton front. D’un œil, tu surveilles tes brebis, qui boivent lentement. Bientôt le seau apparaît, tout près. Tu le soulèves dans un dernier effort et le présentes à l’homme.

-   Comment t’appelles-tu, petit ?

-   Silo, fils de Bénabath.

-   C’est ton troupeau ? »


Extrait de Silo le berger, un conte de Noël, gratuit sur kobo :

Un conte écrit pour un filleul pour entrer dans l’évangile de Luc




25 septembre 2024

De signes en signes - 22

 Une lecture cursive des épisodes de Jean 2 à Jean 6 apporte une lumière particulière si l’on prend un peu de recul. Cana introduit un lien entre l’eau et le vin dans la perspective de la croix. La mise en parallèle de Nicodème et de la Samaritaine montre plusieurs oppositions (nuit / jour, homme / femme, manque de foi / conversion, Jérusalem / Samarie) mais ouvre aussi au don de l’eau vive. Jean 5 parle de relèvement et Jean 6 va jusqu’au don du corps. Nous sommes dans l’essentiel, au delà des personnages dont la force symbolique leur donne un rang de « figure », l’enjeu semble pour Jean de nous introduire au mystère de la croix (Jn 3), de la lumière (Jn 4), de la résurrection (Jn 5) et de l’union intime qui nous attend (Jn 6). Bien sûr il reste du chemin à parcourir et Jn 13 invitera à une attitude (de service) sans perdre le statut de frères et d’amis (Jn 15,15). Jn 19 nous présentera la source : un cœur transpercé d’où coule l’eau et le sang…

Survol bien sûr que cette lecture de signes en signes, mais ce qui se dégage prend corps. 

Si l’Evangile de Jean utilise des morceaux de récits très réels(loggia), il est plus qu’historique, il a une dimension spirituelle qu’il faut contempler.

La #Lumiere_du_Christ est au bout du chemin.


PS : Voir aussi sur ce point Zumstein, tome 1, OM. Cit. p. 142sq 

Photo : vitrail de Saint Martin de Nonancourt (27)




30 août 2024

Nuit et lumière - Lumière noire ?

L’épisode des vierges folles et des vierges sages que nous présente l’Evangile d’aujourd’hui (Matthieu 25, 1-8) interpelle toujours le lecteur, par ce refus des sages. Pourquoi ne peuvent elles pas partager leur huile ? 

Il faut entrer dans ce que Paul Ricoeur appelait dans son livre éponyme « la métaphore vive » (1) du récit. 

L’huile n’est pas partageable comme un bien marchand. Il s’agit plutôt du travail intérieur de celles qui traversent la nuit pour garder en eux la lumière du Christ.

Que faisons-nous de cette Parole, de ce Verbe qui vient nous visiter dans la nuit de notre foi. « Lumière noire » disait Madeleine Delbrel qui souffrait autant du refus des hommes que de celui d’une Église encore trop figée dans le passé, mais aussi probablement de la nuit du monde.

Quel est l’enjeu ? La fausse clarté bien humaine s’obscurcit dans la nuit.

« La route n’est pas la lumière, elle est l’espoir de la clarté. Elle n’est pas la flamme première, les promesses de vérité. Elle est le terme de l’attente et l’éternité de  l’effort. Le but de la route montante est le passage de la mort. » (2)

Et quelle mort si ce n’est de toute prétention humaine ?

L’essence de notre traversée est d’aller au delà du silence et de la mort, dans l’humilité ultime, le dépouillement où nous ne sommes plus rien qu’un instrument de la lumière fragile, du chant discret des âmes, qui appellent et découvrent au bout de leurs routes. la Croix unique où Dieu apparaît et dévoile le fleuve ténu qui s’échappe, par son effacement sublime, un un ruisseau fragile d’eau et de sang (Jn 19,34), avant de s’étendre en un fleuve immense (cf. Ez 47).






Lumière noire, mais aube d’une résurrection lumineuse (3) qui jaillira en Galilée…

Ce que cherchent les mystiques dépasse toute sagesse humaine. 

Dans le silence du samedi saint où la douleur du monde éclate et emplit nos nuits, il nous faut encore et encore contempler le chemin de l’époux, traverser les tombeaux du monde à la recherche du Ressuscité.


C’est ce que glisse Paul dans la première lecture (1 Co 1) dans cette phrase étonnante : « le Christ ne m’a pas envoyé pour baptiser, mais pour annoncer l’Évangile,
et cela sans avoir recours au langage de la sagesse humaine, ce qui rendrait vaine la croix du Christ. Car le langage de la croix est folie pour ceux qui vont à leur perte, mais pour ceux qui vont vers leur salut, pour nous ».

Cette pique contre un baptême imposé interpelle. L’enjeu est ailleurs ? 

A méditer 


(1) Paul Ricoeur, La métaphore vive, Seuil, 1975

(2) Madeleine Delbrel, La route, extrait du poème. 

Voir sur le même thème, François Marxer, Au péril de la Nuit, Femmes mystiques du XXeme siècle, Paris, Cerf, 2017, et notamment « la nuit ténébreuse » d’Adrienne von Speyr p. 320 ou « le soleil de l’obscurité » de mère Teresa, op. cit. p. 442 

(3) voir pour rappel la version beta de mon dernier essai  

 Quatrième tome de ma série, danse avec ton Dieu et 24eme lecture pastorale il reprend et commente la traduction de l’Evangile selon saint Jean d’Eric Régent, au plus près du grec et analyse ce texte métaphorique sous un angle nouveau.

Après ma sixième édition de « À genoux devant l’homme » qui étudiait Jean sous l’angle de l’humilité, je reprends à zéro mon travail pour étudier ce que Jean nous dit de la résurrection. A suivre. 

Une version bêta de ce livre déjà disponible ici :

- en version numérique gratuite sur Kobo/ Fnac.com

- au prix coûtant  de 6 euros TTC sur Amazon








27 août 2024

Contrastes - Homélie 22b

  

Il y a dans les textes de ce dimanche un contraste à contempler entre la première lecture qui invite à suivre une loi à l’origine belle et louable, mais qui s’est figée dans les excès dénoncés par Jésus chez les Pharisiens. 

Il faut se plonger dans l’histoire d’Israel [et ce que décrit notamment Thomas Römer sur l’invention de Dieu (1)] pour percevoir la lente constitution des 613 préceptes et commandements qui ont structuré l’histoire du peuple de Dieu après l’exil, la constitution d’un système attribué à la figure de Moïse et destiné à orienter le peuple vers le culte et l’amour de son Dieu. Comme le souligne un philosophe récent (2) le pharisaïsme avait la belle intuition de mettre Dieu au centre.




Mais il y a un mais.

Elle est devenue un but en soi. Et le pharisaïsme s’est figé dans l’observance de la loi en oubliant l’enjeu central : cette double invitation que résume le Christ : aimer Dieu et son prochain comme soi-même.


Et nous ? 

Quelle est notre attitude devant l’appel de Dieu ?

Sommes nous comme des canards sous la pluie, incapables de se laisser pénétrer par l’eau vive, sinon par des failles fragiles où Dieu vient interpeler notre for interne. 

L’Évangile pointe nos faiblesses et appuie où cela fait mal. Nos rites extérieurs, nos simulations extérieures de piété sont vides si notre cœur n’est pas traversé jusqu’aux jointures de l’âme par cette Parole qui vient interpeler chacun de nos comportements. 

Qui suis-je d’ailleurs pour donner des leçons, moi qui suis habité tour à tour par des pensées perverses, l’inconduites, les vols, les désirs de meurtres, les tentations que décrits Jésus, et notamment l’orgueil et la démesure ?

On ne peut en effet juger autrui mais contempler ces forces sombres qui nous attaquent de l’intérieur.

Prenez le temps vous aussi mes sœurs et mes frères de vous laisser interpeler par la liste sordide que nous donne Jésus dans l’évangile.

C’est sur ce sombre terreau qu’il nous faut lentement travailler en implorant le pardon divin et l’aide de nos frères pour trouver le chemin, la vérité et la vie qu’est Jésus Christ, lui aussi tenté au désert par tout cela et sorti vainqueur.

Nous ne sommes pas toujours dans la lumière. 

Vendredi les textes nous invitaient à préparer nos huiles, c’est à dire laisser l’Esprit nous travailler de l’intérieur, ne pas cesser de mettre la clarté dans ce qui est noirceur, y compris en nous. 

Un travail qui n’est possible qu’avec l’aide de l’Esprit, la longue méditation de la Parole, le discernement et le pardon de Dieu, qui connaît nos faiblesses et nous enveloppe de sa miséricorde.

La deuxième lecture tirée de Jacques apporte également un rayon de lumière.

La première, qui guérit notre orgueil, est d’entendre que « les dons parfaits, proviennent tous d’en haut, ils descendent d’auprès du Père des lumières » par l’intermédiaire de « la douceur la Parole semée en nous ; c’est elle qui peut sauver vos âmes. Mettez la Parole en pratique, dit Jacques, ne vous contentez pas de l’écouter : ce serait vous faire illusion. Devant Dieu notre Père, un comportement religieux pur et sans souillure, c’est de visiter les orphelins et les veuves dans leur détresse, et de se garder sans tache au milieu du monde ».

Jacques dit en effet l’essentiel en nous invitant à aimer en actes et en vérité. Nos rites sont stériles s’ils ne se traduisent pas dans nos comportements. 

A quoi nous sert de venir ici si la jalousie et la médisance demeure…et que nous sortons de l’Église en critiquant nos voisins. 


Le Christ est chemin. Contemplons sa façon d’agir, d’être. Les traits qu’il trace sur le sable quand les pharisiens brandissent leur « catéchisme ». Il est lumière. Et il nous invite à l’essentiel, discerner ce qui en nous se tourne vers le Père et le prochain…


(1) voir son livre éponyme 

(2) cf. Paul Ricoeur, Philosophie de la volonté: Finitude et culpabilité: II. La symbolique du mal, Aubier, 1960

07 mai 2024

Marcher ensemble - synode ?

 



Quel chemin vers l’unité ?

A l’aube de l’ascension, où nous fêtons le départ du Christ, se pose la question de l’héritage. Qu’avons nous fait des intuitions assez disruptives d’un homme agacé par une loi dévoyée et un ritualisme excessif. Quelle était l’intuition première d’un homme qui a réuni 12 hommes très ordinaires et quelques femmes pour marcher vers la Galilée loin d’un temple trop étroit ?

Comment rejoindre le Christ sur le chemin d’Emmaüs qui prend le temps d’expliquer les Ecritures sans les réciter et qui, dans la fraction d’un pain ordinaire prépare à son départ. 

Quel est dans cet axe fragile la direction à prendre ?

L’Église s’est construite en institution, intouchable pour certains, insupportable pour d’autres. 

L’enjeu n’est pas de tout casser, de supprimer d’un trait la fonction des « pasteurs », parce qu’elle a déçu parfois, par des abus sordides, mais bien d’explorer ensemble, de nouveau, dans l’axe même de l’Evangile le « marcher ensemble ». 

Le clerc ne peut être un être de pouvoir, mais un repère fragile mais nécessaires si et parce qu’il vit au service de l’unité de la communauté. Ce n’est qu’à cette condition que l’on peut accepter une autorité reçue d’ailleurs sans idéaliser pour autant sa fonction. Là est peut-être tout l’enjeu d’un synode. Trouver un juste milieu à l’image de ce que distinguait déjà les synoptiques et Jean, entre le repas des douze et le lavement des pieds(1), qui permet de corriger le danger de se cristalliser sur la fonction et le pouvoir associé en oubliant l’essentiel : une église dont la vocation commune est d’être comme le disait si bien Congar, dans son livre éponyme, « une église servante et pauvre ». 

L’enjeu n’est pas non plus d’attiser une division entre partage et rite. Ce  n’est d’ailleurs pas souhaité par Moingt que je viens de citer récemment(2) et qui souligne à la fin de son livre, l’importance de l’eucharistie. La difficulté d’aujourd’hui vient probablement du fait que certains se cristallisent sur la liturgie, qui par sa beauté attire certains et lassent d’autres, en oubliant l’importance d’un évangile compris et partagé ensemble. Ils risquent de pousser trop loin la distinction entre la table de la Parole partagée et le partage du pain, voire la maitrise sur la présence de celui qui reste insaisissable. Cette dérive peut prendre une dimension trop transcendantale en oubliant sa dimension festive de repas partagé qui était la réalité première décrite par les textes originaux de Paul notamment en 1Co 11 et 12 (il en signalait d’ailleurs déjà certaines dérives), avant les l’excès plus clérical d’Hippolyte de Rome qui a lancé une direction qui interpelle plus que jamais (3).

Cela suppose, pour toute la communauté, un lent travail de lecture partagée de l’Ecriture à l’aune des avancées nouvelles de l’exégèse, qui distinguent paroles humaines et parole de Dieu, paroles historiques et plus spirituelles (4).

L’enjeu est de retrouver la compréhension partagée de l’Ecriture, et en cela, le chemin difficile de l’unité qui suppose de ne pas s’arcbouter  sur un héritage trop masculin mais d’actualiser une pensée bien plus large qui était probablement celle de Jésus et de Paul au delà du carcan social de l’époque. Nous sommes tous responsables de cette direction médiane pour redonner à chaque baptisé sa dimension plénière de prêtre, prophète et serviteur du royaume. Ce que visait Paul dans une distribution polyédrique (5) des dons de l’Esprit en 1 Co 12 est pour moi essentiel à l’aube de la Pentecôte. 

On peut concevoir des sensibilités différentes, mais il me semble qu’on doive s’attacher à l’unité, en pointant le doigt sur les extrêmes qui oublie le sens profond du christianisme et l’universalité.

C’est pour moi l’enjeu de cette danse à laquelle l’Esprit nous conduit. 

 C’est ce que j’essaye de traduire dans mon dernier livre « Voulez-vous danser? » qui reprend un long travail ébauché depuis plus de 15 ans(6), à travers les écrits de Congar, Rahner, Lubac, Beauchamp, Balthasar, Ratzinger, Theobald, Grieu, Arnold, Landrivon, Royannais et biens d’autres auteurs. 

(1) voir « A genoux devant l’homme »

(2) Joseph Moingt, Croire quand même, 2010.

(3) voir mon billet de janvier

(4) voir les 24 premiers tomes de mes Lectures pastorales…

(5) je reprends le mot cher à François 

(6) voir « cette Église que je cherche à aimer »

Pour rappel tous ces livres sont gratuits sur Kobo/Fnac et à prix coutant sur Amaz…

19 avril 2024

La foi et la danse

De la foi à la danse

A la suite des hésitations de Thomas, le soir de Pâques, il est pas anodin de se poser la question de notre propre foi, 2000 ans après des faits qui ont bouleversé notre univers.  

D’où vient notre foi ? N’est ce pas ce désir intérieur, qui réside en nous dès l’origine, souffle ténu qui vient  d’ailleurs et qui nous conduit à l’amour. Danse avec ce Dieu qui se révèle dans un tressaillement particulier et fait naître un désir, une confiance et une espérance.

« La foi c’est faire confiance » nous glisse J. Moingt. 

« La foi est l'acte de marcher, d'aller de l'avant, sans s'arrêter ni regarder en arrière, acte de se laisser aspirer par un terme infini dont nous ne savons rien sinon qu'il est notre raison d'exister », parce que l’on veut « aimer ».

Une phrase qui résonne avec ce que dit Paul aux Philippiens (3) : « avancer, tâcher de Le saisir et se laisser saisir par lui ».

Le théologien poursuit : « Ce n'est pas remettre notre vie dans la main des dieux, c'est la prendre en charge et lui assigner un but, mais un but infini dont on éprouve que c'est lui qui nous a mis et nous maintient en route. Ce qui différencie la foi chrétienne de la croyance primitive et de toute autre croyance religieuse, c'est que le chrétien vise Dieu à travers un homme de notre histoire, Jésus : et c'est ce qui l'empêche de s'aliéner hors du monde et du temps. C'est aussi ce qui soumet la foi à l'épreuve de la vérité historique (1) ».

Il ajoute dans le même sens cette phrase  qui touche à notre distance avec le texte que l’on appelle parfois trop vite Parole de Dieu, même si elle nous travaille jusqu’aux jointures de l’âme : «  il arrive un jour où le croyant se rend compte que la Bible lui raconte des histoires, qu'il ne faut pas croire, mais à travers lesquelles se joue une histoire vraie, celle de Dieu avec nous. Dans l'histoire, il y a du visible et de l'invisible, il ne faut pas croire ce qui n'est que visible, mais l'invisible qui lui donne sens. Quand il a compris cela, le croyant accède à une foi « critique », adulte »

« Et pour ce qu'il en est de nous-mêmes, [se pose alors la question] ce que nous croyons « en nous ». « Croyons-nous que nous existons vraiment, savons-nous qui nous sommes? (2)»


J’ajouterais la foi n’est rien si elle ne s’ordonne vers la charité au sens le plus fécond du terme. 

Car la foi seule serait une cymbale qui résonne dans le vide. L’enjeu devient alors de se laisser habiter par ce en quoi l’on croit, non parce que Dieu va enlever les pierres qui sont sur notre chemin, mais parce que la foi et l’Esprit qui vient en nous nous met en marche, nous donne l’énergie, la force intérieure de quitter notre enroulement sur nous mêmes pour aller vers l’amour qui ne cherche pas son intérêt, prend patience etc (au sens donné par 1 Co 13).

C’est peut être en ce sens qu’il faut entendre ce qu’on appelle les vertus théologales, foi espérance et charité étant un don de Dieu qui nous enveloppe et nous dépasse dans le « tourbillon trinitaire » qui est pour nous l’éternelle invitation de Dieu à la danse qui le définit trine.



C’est peut-être ce qui habite ma nouvelle trilogie, disponible gratuitement sur Kobo/Fnac (3) et bientôt au format papier à prix coutant sur le vilain Amaz… Les amis fidèles intéressés peuvent demander leur exemplaire en MP…



(1) Joseph Moingt, Croire quand même, op. cit. p.114sq

(2) p. 115

(3) Mes livres sur Kobo


05 janvier 2024

Pause ?

 Vous le voyez, ce blog est en pause apparente. Mais je ne renie aucun de ces billets dont les mots clés vous donnent des centaines de clés d’entrée. 

Depuis quelques années j’ai basculé vers Facebook mon écriture y trouvant plus d’interactions fécondes. 

À paraître néanmoins dans quelques semaines mon nouveau livre « J’ai joué de la flûte » qui présentera le fruit de ces discussions sous forme numérique gratuite et papier à prix coutant…