02 juillet 2006

Face à la mort...


La réponse à la mort n'est pas donnée d'en haut mais de l'intérieur par un Dieu qui "entre presque incognito sur la scène (...) qui éprouve la finitude (...) et veut en vivre le dénouement, c'est-à-dire l'échec et la mort". Si cela est, ajoute Balthasar, alors "l'existence ne pourra se plaindre d'avoir été méconnue en ce qui lui donne tout son poids".

Je crois que tout repose dans ce qui peut paraître paradoxal, mais qui est folie pour les hommes et sagesse pour Dieu... Dieu le tout-puissant d'amour éprouvre la toute-faiblesse, par la manifestation la plus "exposée" de sa divinité : l'homme-Dieu. Et dans cette faiblesse paradoxale, du fait de son infini, se dévoile l'intensité même de son amour pour tous les autres faibles et souffrants.

(1) d'après Hans Urs von Balthasar, Dramatique divine ibid DD 2, 3 p.116

PS : L'été avec ses joies et ses contraintes va reculer fortement le rythme de mes publications...

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