Je viens de retrouver une vieille image trouvée chez P. Ricoeur. Il y parle de "l'antique rêve de (...) l'innocence et de l'action gracieuse ; l'aisance de la danse (...) comme une percée tout de suite évanouissante en direction d'un stade final de liberté où vouloir et pouvoir seraient sans hiatus, où nul effort viendrait rider de sa disgrâce le cours docile du mouvoir..."(1)
Il me semble que ce concept de danse pour être utilisé dans une description pastorale de ces mouvements de Dieu au sein de la Trinité économique...
Je suis en train de préparer un cours essai sur ce thème qui s'intitulerait "La danse Trinitaire"...
(1er jet à paraître bientôt, je vous en reparlerai...). Il chercherait à centrer l'analyse sur la première partie de l'axiome de Rahner : "La trinité économique est égale à la trinité immanente et inversement". Comment contempler la Trinité économique ? Est-ce que le terme de "danse" apporte un plus dans cette compréhension... Il s'agit bien sûr d'une danse tragique, dont la plus belle image est celle déjà développée dans Le dernier pont...
Est-ce que je pousse trop loin l'anthropocentrisme ?
Paul Ricoeur, Philosophie de la Volonté, I - Le volontaire et l'involontaire, Aubier, 1950, 2° éd.1988, p. 292
3 commentaires:
[Le fils ainé] entendit de la musique et des danses Lc 15,25-26
La fille d"hérodiade dansa en public Mc 6,22
Nous avons joué de la flûte et vous n'avez pas dansé... Mt 11, 17
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