05 juin 2010

La Danse de l'espionne


Quand on commence à laisser ses doigts danser sur le clavier, la magie des mots qui nous arrivent du plus profond du coeur traduit souvent des impressions mêlées. Depuis des années j'explore le monde de la théologie à la recherche d'un dire sur Dieu. Intellectuel... tel à été le verdict amical d'un ami avec qui j'ai souvent la joie de déjeuner. Certes le monde des idées m'habite, envahit mes réflexions solitaires et génère l'envie pour moi de partager avec d'autres ces contemplations multiples.
Mais le monde du réel est souvent loin de celui des idées. Depuis Le cheval d'écume et Les enfants de l'Avre, mes deux premiers romans, cette confrontation entre le récit et la pensée théologique m'a conduit sur d'autres chemins. Et comme l'un de mes lieux de détente était le monde de l'espionnage (rien à voir avec la théologie, me direz vous), je me suis mis à écrire aussi dans ce sens. Comme ces textes étaient à mille lieux des écrits précédents, j'ai commencé à écrire cette nouvelle série sous un pseudonyme. Mais la théologie m'a reprise... Même le monde violent des armes et du suspense ne peut échapper à l'interpellation de Dieu. C'est pourquoi, après presque neuf mois d'absence, je vous propose de découvrir La danse de l'espionne. Ce roman de plus de 500 pages est en fait un recueil de 4 nouvelles. A partir d'une trame de guerre nucléaire, c'est devenu le roman d'une femme confrontée à ses propres contradictions. Touchée par l'amour, elle n'échappe pas à la grâce. Comme dans Les enfants de l'Avre, c'est la rencontre d'hommes d'exception et notamment de l'aumônier d'une grande école d'ingénieurs qui va la conduire à se laisser habiter par le souffle invisible de Dieu... A découvrir...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Retrouver une relation à Dieu qui ne passe pas par des concepts, des intellectualismes - fussent-ils théologiques - comme votre ami vous en fait la remarque, est possible : cela supposerait que l'Eglise, au lieu de colloquer, de théologiser, de mentaliser, en reviennent à Dieu lui-même, tel qu'Il se laisse vraiment connaître selon une expérience qui ne le rend pas du tout si inconnaissable que ces "théologiens " ne le prétendent pour, comme Jésus le leur reprochât, "empêcher les autres d'entrer" (" hypocrites, vous avez enlevez la clef de la connaissance : non seulement vous n'êtes pas entrés, mais en plus ceux qui le voulaient, vous les en avez empêché"). Or, cette connaissance vient de l'Amour, le VRAI. Puisque vous avez aimé le film de X. Beauvois, que je n'ai ni vu ni tellement envie de voir, d'ailleurs - autre sujet -, essayez de lire les écrits des Pères cisterciens : saint Bernard, et les autres, vous verrez que ce que tant de clercs ignorent, est si facile d'accès. Bonne voie