On s'attache souvent à décrire l'humilité du Fils dans son incarnation, dans sa vie cachée puis dans sa vie publique en mettant le sommet dans le double agenouillement du lavement des pieds et de la Croix. On oublie par contre de souligner que son départ post-pascal est aussi l'humilité du Fils qui disparaît pour laisser place à l'Esprit. S'il se donne ensuite, ce n'est finalement que dans l'infime présence d'un pain rompu. Mais sa présence est alors si humble que nous passons à côté et négligeons le fait qu'une fois encore il se donne pour nous conduire au Père.
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