Simone Weil considère la création de la part de Dieu non comme une expansion mais comme "un retrait, un renoncement... Dieu a accepté cette diminution. il a vidé de soi une partie de l'être" pour sur la croix, finir par "toucher quelque chose qui n'est plus le malheur, qui n'est plus la joie, qui est l'essence centrale, essentielle, pure, non sensible, commune à la joie et à la souffrance, et qui est l'amour même de Dieu". (1)
On est là au coeur de ce que A. von Speyr décrit fort bien au sujet de la tension kénose, déréliction et grâce. Ce cri qui aboutit à la joie de voir Dieu.
(1) Cité par F. Cheng, op. Cit. p. 141-2
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