- La colère de Dieu que nous voulons souvent récupérer pour excuser nos propres désirs de puissance ?
- Un dieu « jaloux » et en colère que nous tentons d'excuser parfois pour adoucir le message
Devons-nous emprunter la pente glissante développée à tort par quelques disciples d'Anselme jusqu'à défendre une théorie d’un soi-disant « prix à payer » à un Dieu vengeur ?
Peut-on effacer des pages de l'AT et ignorer la colère du Christ au temple ?
Faut-il au contraire y développer une lecture qui montre une progression dans la révélation (cf. mon Dieu n’est pas violent)
On y note qu’au Temple, Jésus renverse les pièces mais ne brise pas les cages...
Qu'est-ce à dire ?
Qu'est-ce que la colère divine ?
Hans Urs von Balthasar en développe plusieurs chapitres dans sa dramatique divine.
Je note, pour en creuser plus la profondeur la thèse du "grand Origène [qui] nous aura appris à distinguer la colère de bonté (celle du pédagogue qui veut élever l'enfant et le parfaire) de la colère noire de fureur (qui pour être froide, n'en veut pas mon détruire) (1).
Il y dans cette tension une clé théologique que Marxer nous invite à découvrir en complément de son analyse de la nuit chez les mystiques du XXeme siècle. Il serait prétentieux de conclure. Il faut plutôt se plonger dans ce livre d’une grande richesse spirituelle. A la veille de l’Assomption et en correspondance avec mon projet d’homélie j’y vois un chemin personnel de conversion. Où es-tu mon Dieu ?
(1) François Marxer, Au péril de la Nuit, Femmes mystiques du XXeme siècle, Paris, Cerf, 2017, p. 573
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