- Homélie du 2 novembre - Commémoration de tous les fidèles défunts
Projet n.3
Aujourd’hui nous faisons mémoire de nos défunts. l,enjeu pour nous n’est pas de tomber dans une mémoire négative ou un jugement de ceux qui nous ont précédé.
Aujourd’hui nous faisons mémoire de nos défunts. l,enjeu pour nous n’est pas de tomber dans une mémoire négative ou un jugement de ceux qui nous ont précédé.
le risque est d’entrer dans le jugement. c'est notre rapport à la loi...
« La mort a été engloutie dans la victoire. Ô Mort, où est ta victoire ?
Ô Mort, où est-il, ton aiguillon ? L'aiguillon de la mort,c'est le péché ; ce qui donne force au péché, c'est la Loi. » (1, Co 15,56)
Arrêtons-nous nous sur cette dernière phrase. « ce qui donne force au péché, c'est la Loi. » quand nous brandissons la loi comme un étendard nous ne sommes pas dans la miséricorde et l'amour mais dans le jugement et le pouvoir...
Attention à nos poussées moralisatrices.
« ce qui donne force au péché, c'est la Loi. »
« Que celui qui n'a pas péché jette la première pierre ». (Jn 8)
Non l’enjeu si bien décrit par le livre de la sagesse est de croire, d’espérer et d’aimer.
Ces trois vertus théologales doivent être la clé de l’approche de la mort.
croire en la résurrection
espérer que nous nous retrouverons dans l’amour
vivre de cet amour:
Non l’enjeu si bien décrit par le livre de la sagesse est de croire, d’espérer et d’aimer.
Ces trois vertus théologales doivent être la clé de l’approche de la mort.
croire en la résurrection
espérer que nous nous retrouverons dans l’amour
vivre de cet amour:
Qu'est-ce qui nous attend en effet ?
La question que pose ces textes peut nous conduire à entrer dans ce type de considération pour nous-mêmes et dépasser celle que nous nous posons sur ceux qui nous ont précédé.
Peut-être que ce détour est même souhaitable par rapport à une fausse idée sur le mystère de la mort...
Qu'est-ce qui nous attend ?
Finalement, la réponse est double.
1ère réponse
Elle repose d'abord sur ce que nous faisons dans l'orde de l'amour. C'est ce à quoi nous appelle l'évangéliste : tout ce qui est amour nous fait entrer dans l'infini de Dieu amour.
« Car j'avais faim, et vous m'avez donné à manger ;j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ;j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ;j'étais nu, et vous m'avez habillé ;j'étais malade, et vous m'avez visité ;j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi !' »
Nos choix nous donnent la direction. Notons d'ailleurs que selon Matthieu ce n'est pas Dieu qui conduit au châtiment mais l'homme qui y va tout seul par son refus de Dieu : « ils s'en iront, ceux-ci au châtiment éternel »...(Mat 25, 46). Ils s'en iront tout seuls...
C'est là où la 2eme réponse que nous donne la tradition de l'Église est importante et intrinsèquement liée à la première :
Puisque Dieu est miséricorde, il est venu pour sauver en nous ce qui n'est pas encore amour. En nous détournant de l'amour nous choisissons nous mêmes notre mort. En nous laissant transformer par Lui, nous purifions ce qui n'est pas encore amour.
C'est par ce détour que nous pouvons maintenant revenir à ceux qui sont déjà partis.
Ils sont morts à nos yeux et pourtant, comme l'affirme la première lecture ils sont dans le cœur de Dieu.
« Les âmes des justes sont dans la main de Dieu ;
aucun tourment n'a de prise sur eux. » (SG, 3, 1)
Ce qui a été amour est toujours vivant tel est notre espérance.
Projet 2 : Homélie du 3 novembre
Il y a une correspondance intéressante entre ce que je disais hier et les textes d'aujourd'hui.
Tout dépend de nos choix, de notre désir de laisser Dieu demeurer en nous.
"Notre Dieu [nous] trouve dignes de l'appel qu'il [nous] a adressé ;
par sa puissance, qu'il [nous] donne d'accomplir tout le bien que [nous] désirons,
et qu'il rende active [notre] foi". Nous dit la lecture de 2 Thessaloniciens (1, 11).
Cette dignité n'est pas un dû mais un appel à la responsabilité.
Souvent nous voulons prendre la main sur notre histoire, maîtriser l'autre. C'est la tentation du diacre, comme du mari, de la femme sur sa maison, comme du prêtre sur sa paroisse.
Nous voulons consciemment ou non avoir le pouvoir.
Le chemin de Dieu passe par une descente de nos tours humaines. Une descente à Jéricho. Les pères de l'église y voit un premier signe dans ce texte...
Comme Zachee (Luc 19), écoutons humblement Jésus nous dire : « descend vite, il faut que je demeure chez toi »
Prenons le temps d'entendre Jésus nous dire cela...
Laissez vous habiter par Dieu en commençant par cette eucharistie...
En avançant tout à l'heure vers l'autel tendez vos mains pour signifier cela...
Seigneur viens... viens habiter chez moi. Viens transformer ma vie.
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