Balancé par le vent de nos désirs, par les pressions collectives, les névroses médiatiques, les on dit et les courants de pensée, notre coeur est balloté.
Il nous faut prendre une distance, se recentrer sur une parole, devenir écoutant d'une autre manière...
L'homme doit "se reconnaître comme le lieu d'une synthèse qu'il ne peut réaliser seul, comme un balancier dont le mouvement ne trouve sa stabilité qu'en Dieu dans la révélation" (1)
Entre le subjectif et l'objectif, la contrainte externe et l'émotion ressentie, nous devons chercher l'équilibre qui nous libère de ce que Luther appelait le "serf-arbitre"... (1)
(1) Hans Urs von Balthasar, Dramatique Divine, III, l'action, ibid p.129
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