Vous me direz que ce n'est pas une nouvelle bien fraîche et pourtant, à chaque Pâques, cela peut être pour nous une renaissance. C'est une question de perspective intérieure. Cette année, la grâce du pardon m'a été accordée avec beaucoup de vigueur et je loue le rythme du liturgique qui m'a préparé et accordé à nouveau cette joie de sentir l'amour et la présence du Christ.
Alléluia.
Quelques milliers de notes et réflexions interactives sur la vie et la foi, à partir de lectures souvent théologiques et à la lumière d'un Autre... Petit "blog" catholique d'un apprenti théologien (Bac canonique), perdu dans l'immensité de la toile... (ordonné diacre en septembre 2018)...
24 mars 2008
19 mars 2008
Ombres et lumières
A quoi bon l’histoire cruelle et inénarrable de l’humanité – qui n’est qu’un bain de sang et de larmes – si tous ces sacrifices, insensés en eux-mêmes, ne devaient finalement être repris dans un ultime sacrifice conscient et intégrant tous les autres qui puisse être offert à Dieu, non comme à un tyran pervers mais à ce Dieu qui est de soi offrande absolue au-delà de toutes les formes imaginables de l’imprudence, et qui le révèle comme un signe au sommet ou culmine le monde [la croix est la réponse au Dieu qui a tout donné en son Fils !] (1)
(1) Hans Urs von Balthasar, Epilogue p.74
(1) Hans Urs von Balthasar, Epilogue p.74
18 mars 2008
15 mars 2008
Non violence
La non-violence dans l’hindouisme va jusqu’à, soit la destruction de l’apparence de la personnalité, soit à une efficacité politique (Gandhi). Nulle part, pour Hans Urs von Balthasar, « on a rejoint ce que Jésus signifie avec son commandement (qu’il a d’abord mis en pratique lui-même) de ne pas tenir tête au méchant, de tendre l’autre joue (Mt 5, 39) ». Car il ne vise pas pour lui la perfection, ni la connaissance mais la substitution et l’amortissement de la violence au plan de l’esprit. Balthasar renvoie à ses développements sur ce qu’il appelle la Dramatique théologique où le « se montrer lumineux » débouche dans le « se donner ». (1)
(1) Hans Urs von Balthasar, Epilogue, ibid, p. 52
(1) Hans Urs von Balthasar, Epilogue, ibid, p. 52
09 mars 2008
Décentrement du Christ
Tout cela présuppose l’abaissement de la croix, cette perte de soi dans le don qui rend possible pour un autre l’aurore d’une liberté nouvelle. (1)
(1) Hans Urs von Balthasar, Epilogue p. 51
(1) Hans Urs von Balthasar, Epilogue p. 51
07 mars 2008
Source et grâce
« une grâce réside en toute beauté : quelque chose de plus se montre que ce que j’avais le droit d’en attendre. De la vient surprise et l’admiration : n’est-ce pas déjà chose étrange qu’il y aît de l’être en un flux incessant et sans mesure, mais qui se déverse en des essences pour parvenir à sa réalisation parfaite ? Et cela aussi bien en moi, car je ne suis pas parfait moi-même dans l’existence ; je la lui dois et ce sera même la toujours un sujet de tourment jusqu’à l’éternité (...) grâce au sens fort qui fait transparaître non plus seulement la beauté mais la Gloire ; et quand on en est touché ce n’est plus uniquement l’étonnement et le ravissement qui s’imposent, mais l’adoration» (1)
(1) Hans Urs von Balthasar, Epilogue, ibid, p. 46
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