19 mars 2008

Ombres et lumières

A quoi bon l’histoire cruelle et inénarrable de l’humanité – qui n’est qu’un bain de sang et de larmes – si tous ces sacrifices, insensés en eux-mêmes, ne devaient finalement être repris dans un ultime sacrifice conscient et intégrant tous les autres qui puisse être offert à Dieu, non comme à un tyran pervers mais à ce Dieu qui est de soi offrande absolue au-delà de toutes les formes imaginables de l’imprudence, et qui le révèle comme un signe au sommet ou culmine le monde [la croix est la réponse au Dieu qui a tout donné en son Fils !] (1)

(1) Hans Urs von Balthasar, Epilogue p.74

Aucun commentaire: