Ce petit texte d'origine ancienne (1) suscite en moi toute une série de réflexions :
"Car, sous la figure du pain, c'est le corps qui t'est donné ; sous la figure du vin, c'est le sang qui t'est donné, afin que tu deviennes, en participant au corps et au sang du Christ, un seul corps et un seul sang avec le Christ. C'est ainsi que nous devenons des « porte-Christ », son corps et son sang s'étant répandus dans nos membres. De cette façon, selon saint Pierre, nous devenons participants de la nature divine."
Il y a dans l'Église deux écoles qui s'affrontent à mon avis inutilement entre les partisans de l'adoration eucharistique et ceux qui y voient un excès d'idolatrie.
Comme souvent, la réponse me semble être de respecter une tension : celle de considérer que nous devons d'abord être, comme le dit ce texte des porte-Christ et que pour ce faire, conscients d'être temple du Christ nous devons nous nourrir de la contemplation de ce que nous portons, pour ne pas diluer dans le monde la force de ce que nous révèle la prière silencieuse.
Mais la contemplation ne peut être valable que si elle nous transforme utilement en "porte-Christ" et Dieu nous attends dans l'agir.
(1) Catéchèse de Jérusalem aux nouveaux baptisés
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