Quelques milliers de notes et réflexions interactives sur la vie et la foi, à partir de lectures souvent théologiques et à la lumière d'un Autre... Petit "blog" catholique d'un apprenti théologien (Bac canonique), perdu dans l'immensité de la toile... (ordonné diacre en septembre 2018)...
30 mai 2016
Église et Écriture
29 mai 2016
Les trois tables
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C'est l'enjeu de cette dynamique sacramentelle que je cherche à articuler.
"L'Eucharistie n'aurait pas de sens, s'il ne se fait des hommes pour la goûter; elle tend donc plus loin qu'elle même, elle est figure médiatrice(2), ajoute Balthasar.
Et pourtant l'articulation même de ces trois tables est autant nécessaire que fragile.
L'Écriture elle même est attaquée sous les coups parfois légitimes de l'historico-critique néo-bultmannienne(3), quand les sacrements apparaissent eux-mêmes fragiles dans leur capacités à être signe, donnant à l'Église, réputée pécheresse par la faute des hommes, peu de justification.
On peut être effrayé par tout cela.
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l'importance de l'humilité et de la faiblesse, chemin trinitaire par excellence. Il y a peut être à comprendre que la fragilité même des trois tables est figure de la triple kénose : une danse fragile et relative qui est chemin de l'image à la ressemblance.
28 mai 2016
Pierres pécheresses
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27 mai 2016
Rédemption et enfouissement
26 mai 2016
Aveugle...
Sommes-nous des Bartimée ? (Cf. Mc 10, 46-52). Souvent nous nous tenons au seuil, parfois même au premier rang de cette route qui monte du monde (Jericho) à Dieu (Jérusalem). Jésus passe et nous le voyons de loin. Il nous attire, mais nous ne le voyons pas de l'intérieur. Nos soucis nous aveuglent.
Il faut du temps pour percevoir la nuit qui envahit notre coeur. Et pourtant, comme le suggère saint Grégoire le grand, "Celui donc qui reconnaît les ténèbres de son aveuglement et ressent la privation de la lumière éternelle, qu'il crie au fond de son cœur, qu'il crie de toute son âme : « Jésus, Fils de David, aie pitié de moi ! » (1)
(1) Homélies sur les évangiles, n°2 (trad. Tissot, Les Pères nous parlent, 1954, p. 190)
Pierres vivantes
" Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle, pour devenir le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus Christ." (1 P 2, 5)
Cette phrase de l'épître de Pierre, donnée par la liturgie d'aujourd'hui nous invite à la contemplation et à l'humilité. Nous ne serons jamais en effet le tout de l'Église, même pas une église locale. Nous ne sommes qu'une pierre, un caillou sur le chemin. Seul nous ne servons qu'à faire trébucher le passant. Et pourtant Dieu se sert de notre pierre pour le grand édifice, parfois comme signe, souvent comme contre signe. Il nous place au bon endroit, caché dans une fondation obscure ou ciselé sur un chapiteau. Peu importe, seuls nous ne sommes rien. Ensemble, nous faisons l'Église.
25 mai 2016
Sacrement et sommet
24 mai 2016
Contempler et agir
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On se trouve là au coeur de la méditation du chemin de tout homme.
Pour le couple, coeur de notre étude et dont nous ne devons pas abandonner la perspective, comme pour tout homme, dynamique sacramentelle et rejoint le chemin tracé par GS 48, faire de sa vie un sacrement.
tout cela s'inscrit au coeur de sa
(1) Hans Urs von Balthasar, GC1, op. Cit p. 410.
Contemplation trinitaire
23 mai 2016
Ode à l'enfouissement
Cherchons l'unité dans une véritable démarche pastorale.
22 mai 2016
Figure et enthousiasme
19 mai 2016
Le déploiement de la figure
18 mai 2016
Christ, discours de Dieu
Parler avec autorité
17 mai 2016
Kénose et accomplissement
Naître et mourir
"Nous faisons de nous-mêmes des prématurés, des êtres incomplets et inconsistants si le Christ n'est pas formé en nous, comme dit saint Paul. (...) [de même ajoute-t-il que nous devons mourir à] notre fierté. Et encore : C'est pour toi, Seigneur, qu'on nous frappe de mort chaque jour. Et enfin : Nous avons reçu en nous-mêmes notre arrêt de mort.On voit très clairement comment Paul meurt chaque jour, lui qui ne vit jamais pour le péché, qui mortifie sans cesse les membres de son corps, qui porte en lui-même l'agonie du corps du Christ, qui est sans cesse crucifié avec le Christ vivant en lui. À mon avis, c'est là une mort au bon moment, celle qui est devenue l'introductrice de la vraie vie.C'est moi, dit Dieu, qui fais mourir et qui fais vivre, afin de faire comprendre que, c'est vraiment un don de Dieu que d'être mort au péché et de vivre par l'Esprit. C'est parce qu'il fait mourir que sa parole promet de faire vivre". (1)
On le voit cette mort spirituelle à ce qui nous fait adhérer au monde est la condition de notre salut. C'est le message du Christ à Nicodeme (Jn 3)
(1) Saint Grégoire de Nysse, commentaire de l'Ecclesiaste 3
15 mai 2016
Dynamique sacramentelle - 3
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14 mai 2016
Dynamique sacramentelle - suite
13 mai 2016
M'aimes - tu ?
12 mai 2016
La clé trinitaire - 2
11 mai 2016
Contre l'élitisme
09 mai 2016
Voile
06 mai 2016
Le pont
Pourtant précise Balthasar, "on n'a pas le droit de sauter le degré de la création pour s'occuper uniquement de la révélation de grâce par la Parole plus élevée. C'est d'abord comme créature que l'homme apprend à reconnaître comme son Seigneur le Dieu toujours plus grand et, du fait même, toujours plus caché. Ce rapport unique entre le voile et le dévoilement est inscrit dans son être même" (1)
Cette première étape me semble essentielle car elle trace les fondements d'une approche anthropologique dans la deuxième édition en préparation de ma dynamique sacramentelle. Elle rejoint ce que nous avons souligné chez Theobald.
Hans Urs von Balthasar, op Cit., Gc1 p. 380..