"Il n'y a pas de transmission réelle de la foi sans interprétation" (1). C'est aussi la thèse dans "Dialogue avec Yasmina(2). La limite de l'islam est de bloquer l'interprétation et se tenir au par coeur. Or l'interprétation est le lieu même de l'appropriation par le lecteur du texte. "Comment traduire le langage chrétien pour qu'il soit porteur de révélation au sens fort, c'est-à-dire d'une parole intérieure qui coïncide avec une nouvelle possibilité d'existence ? La bonne traduction, ce n'est pas la transposition littérale du même contenu"(3), c'est pour moi la lecture spirituelle qui entre en résonance avec l'âme de l'écoutant et le conduit plus loin...
(1) Claude Geffré op. Cit. p. 53
(2) à paraître
(3) Geffré p. 54
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