Après avoir emmené l'homme à se plonger dans « l'océan de l'amour », le théologien nous emporte vers une prière plus entière et plus contemplative qui n'est pas sans rejoindre ses propos sur Bonaventure déjà longuement cité dans mon livre sur l'amphore et le fleuve.
Mais écoutons le, à nouveau : « Celui qui aime de se détournera pas de la contemplation, au contraire c'est lui seul qui aspirera vraiment à cette source. Ici, dans la prière, Dieu se donne à lui (...) et, grâce à cet accomplissement par Dieu, il devient capable d'un nouvel amour joyeux et désintéressé pour ses frères. Par l'amour, la contemplation est entraîné elle-même dans le mystère de la métamorphose. Elle n'est plus le point neutre, duquel les métamorphoses de l'amour sont regardées. Elle est emportée dans le courant de l'amour toujours le même, et pourtant toujours nouveau, toujours se transformant. » (1)
Un texte qui n'est pas sans influencer mon homélie à paraître dimanche...
C'est ce que j'appelle mes résonances :-)
(1) Hans Urs von Balthasar, La prière contemplative, op. cit. p. 191
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