L'infini de Dieu - Homélie du 25eme dimanche année A
Qui sommes-nous pour juger les choix de Dieu ?
La méditation des textes de ce dimanche nous conduit vers quatre grandes réflexions : immensité, miséricorde, humilité et vigne
Immensité ou infini, c'est d'abord ce à quoi nous conduit Isaïe 55 : « Autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant mes chemins sont élevés au-dessus de vos chemins ». Je le disais en introduction les voies de Dieu sont insondables et son amour dépasse nos limites humaines.
Par la parobole d'aujaudhui, Jésus nous dévoile une partie du mystère et nous ne pouvons que contempler cet amour infini. C'est aussi la contemplation du salaire donné : une pièce d'argent... c'est le salaire officiel au temps de Jésus pourtant, vous l'avez compris dans la Parabole ce salaire n'est qu'une figure de l'infini de Dieu, c'est l'accès au Royaume. Cet accès il est offert à tous... c'est peut-être cela l'infini de Dieu, l'infini de l'amour de Dieu
Le deuxième mot clé c'est la miséricorde : celle de Dieu est aussi infinie. Elle s'exerce pour les premiers comme pour les derniers. Elle vise les fidèles mais court également vers les brebis perdues. Dieu ne veux pas la mort du pècheur mais qu'il vive....nous disait déjà Ezéchiel.
Dans un beau texte, un des plus anciens de la Bible le livre d'Osée le prophète nous parle d'un retournement intérieur de Dieu. «Comment te délaisserais-je, Mon coeur se retourne en moi, et toutes ensemble, mes compassions s'émeuvent.»Osée 11:8 [à développer...] C'est cette miséricorde là qui se révèle dans la parabole d'aujourd'hui. Prenons le temps de la contempler à la lumière de nos failles les plus intérieures...
Cela nous conduit au troisième mot clé : l'humilité... où sommes-nous dans l'ordre de départ... pas forcément dans les premiers ou alors en apparence... l'évangile nous interpelle à la fois dans nos jugements sur autrui (// à faire avec le frère ainé du fils prodigue en Luc 15) comme dans une contemplation plus intérieure sur notre participation réelle au travail de la vigne....
mercredi soir j'arrivais épuisé du travail de la journée et je n'ai pas su sauter de joie quand l'un d'entre-vous m'a appelé pour ajouter une nouvelle réunion à mon week-end déjà blindé. Pardon Seigneur...
La vigne a besoin de nous. Le salaire est le même pour tous... il n'y a pas d'ascenseur pour le Royaume si ce n'est les bras du Seigneur miséricordieux nous dit la petite Thérese Retroussons les manches dès aujourd'hui... pas à la dernière heure...
« Si, en vivant en ce monde, j'arrive à faire un travail utile, je ne sais plus comment choisir. Je me sens pris entre les deux : je désire partir pour être avec le Christ, car c'est bien préférable ; mais, à cause de vous, demeurer en ce monde est encore plus nécessaire. »Ph. 1....
Ce texte est à lire jusqu'au ch.3... une course sans fin...
Vient alors la contemplation du quatrième mot de ces textes la vigne... quelle belle image que nous allons méditer encore pendant deux autres dimanche. La vigne est par excellence l'invitation de Dieu à danser avec lui. Cela demande de nous nourrir aux deux tables de la parole et du pain, mais également de comprendre que rien ne porte du fruit si elle ne nous vient de la sève divine. Nous sommes des sarments inutiles si nous oublions cela...
Donne nous Seigneur la force de travailler à ta vigne...
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