Dieu est plus grand que notre coeur et saint Paul a raison de se sentir que "ce n’est plus lui, c’est le Christ qui vit en lui. Ce qu'il vis aujourd’hui dans la chair, il le vis dans la foi au Fils de Dieu qui l’a aimé et s’est livré lui-même pour lui", comme il s'est livré pour nous. En contemplons cela, non seulement nous remettons le Christ au centre de nos vies, mais nous percevons que ce qui est bon en nous vient de Dieu.
Quelques milliers de notes et réflexions interactives sur la vie et la foi, à partir de lectures souvent théologiques et à la lumière d'un Autre... Petit "blog" catholique d'un apprenti théologien (Bac canonique), perdu dans l'immensité de la toile... (ordonné diacre en septembre 2018)...
12 juin 2016
Contempler la miséricorde divine
Dieu est plus grand que notre coeur et saint Paul a raison de se sentir que "ce n’est plus lui, c’est le Christ qui vit en lui. Ce qu'il vis aujourd’hui dans la chair, il le vis dans la foi au Fils de Dieu qui l’a aimé et s’est livré lui-même pour lui", comme il s'est livré pour nous. En contemplons cela, non seulement nous remettons le Christ au centre de nos vies, mais nous percevons que ce qui est bon en nous vient de Dieu.
11 mai 2016
Contre l'élitisme
27 février 2016
Le second fils - Luc 15 - Saint Romanos le Mélode
22 février 2016
Les deux pieds de Dieu
18 février 2016
La miséricorde chez Grégoire de Nysse
17 février 2016
Conversions intérieures
07 février 2016
Le labyrinthe du silence - leçons d'humilité
30 janvier 2016
Les nouveaux lépreux
21 janvier 2016
Église et miséricorde
Le nom de Dieu est miséricorde - Pape François
14 janvier 2016
Marc 1 - résonances avec Mat 25 et Luc 10
12 janvier 2016
Miséricorde
(1) Adrienne von Speyr, Le mystère de la mort, op. Cit p. 124
03 janvier 2016
Chemins de miséricorde - 7
"Pourquoi déclare-t-il avec tant de soin sa miséricorde, au point de faire sienne notre misère elle-même ? Pourquoi est-il rempli d'une bonté telle que la parole de Dieu, pour nous, s'est faite herbe fanée ? Seigneur, qu'est-ce que l'homme, pour que tu penses à lui ? Qu'est- il pour que ton cœur en fasse tant de cas ? Voici où l'homme doit porter son attention pour découvrir quel souci Dieu prend de lui ; voici où l'homme doit apprendre quelle pensée et quel sentiment Dieu nourrit à son égard. N'interroge pas ce que tu souffres, toi, mais ce qu'il a souffert, lui. À ce qu'il est devenu pour toi, reconnais ta valeur à ses yeux, afin que sa bonté t'apparaisse à partir de son humanité. En effet, l'abaissement qu'il accomplit dans son humanité a été la grandeur même de sa bonté, et plus il s'est rendu méprisable en ma faveur, plus il me devient cher.
Voici manifestées la bonté et l'humanité de Dieu notre Sauveur, dit l'Apôtre. Oui, qu'elles sont grandes et évidentes, la bonté de Dieu et son humanité ! Quelle grande preuve de sa bonté il nous a donnée, en prenant tant de soin pour ajouter à l'humanité le nom de Dieu."
01 janvier 2016
Irénée - Miséricorde
,
28 décembre 2015
La miséricorde divine
15 décembre 2015
Tendresse et miséricorde - Rahamin et hesed
07 novembre 2015
Parler d'absolu
26 août 2015
Miséricorde divine
23 août 2015
Sophonie ou la colère de Dieu
Difficile lecture de l'office des heures, cette nuit : (So 1, 1-7.14; 2, 1-3). Comment "actualiser" ce que l'on appelle non sans raison la parole de Dieu ?
Je ne peut que écarter cette impression d'un appel au Dieu vengeur des premiers versets pour me laisser interpeller par la fin du texte : "Recueillez-vous, rentrez en vous-mêmes, race sans pudeur, Cherchez Yahweh, vous tous humbles du pays, qui avez pratiqué sa loi; recherchez la justice, recherchez l'humilité. Peut-être serez-vous à l'abri au jour de la colère de Yahweh !..." Sophonie 2:1, 3 BCC1923
Le "rentrez en vous même" évoque pour moi le verset 17 de Luc 15 : "Alors, rentrant en lui-même, il dit : Combien de mercenaires de mon père ont du pain en abondance, et moi, je meurs ici de faim !". Alors tout s'éclaire... Car ce basculement intérieur qui précède la miséricorde temoigné au fils prodigue est la clé du mystère.
Dieu retient sa sainte colère pour laisser place à sa miséricorde, nous dit Jésus entre les lignes, comme le souligne Kasper en citant Osée... : "Comment te délaisserais-je, Ephraïm, te livrerais-je, Israël ? (...) Mon coeur se retourne en moi, et toutes ensemble, mes compassions s'émeuvent. Je ne donnerai pas cours à l'ardeur de ma colère, je ne détruirai pas de nouveau Ephraïm. Car je suis Dieu, moi, et non pas homme: au milieu de toi est le Saint, et je ne viendrai pas dans ma fureur." Osée 11:8-9 BCC1923
Il nous reste l'espérance : " Elle passe la figure de ce monde (...) : mais nous avons appris que Dieu prépare une demeure nouvelle et une terre nouvelle où réside la justice, dont la béatitude comblera et surpassera tous les désirs de paix qui gonflent le cœur de l'homme. Alors la mort sera vaincue, les fils de Dieu ressusciteront dans le Christ, et ce qui avait été semé dans la faiblesse et la corruption revêtira l'incorruptibilité. La charité demeurera, ainsi que son œuvre, et toute cette création, que Dieu a faite en faveur de l'homme, sera délivrée de l'esclavage du néant." (1)
( 1) Gaudium et Spes
28 juillet 2015
La vraie miséricorde
Quelle sorte de gens sommes-nous donc, nous qui voulons recevoir lorsque Dieu donne ; et lorsqu'il demande, nous ne voulons pas donner ? Quand le pauvre a faim, c'est le Christ qui est dans l'indigence, comme il le dit lui-même :J'avais faim, et vous ne m'avez pas donné à manger. Ne méprise donc pas la misère des pauvres, si tu veux espérer avec confiance le pardon de tes péchés. Le Christ a faim maintenant, mes frères, lui-même a voulu avoir faim et soif dans la personne de tous les pauvres; et ce qu'il reçoit sur la terre, il le rend dans le ciel.
Je vous le demande, mes frères, que voulez-vous, que cherchez-vous quand vous venez à l'église ? Quoi donc, sinon la miséricorde ? Donnez celle de la terre, et vous recevrez celle du ciel. Le pauvre te demande, et tu demandes à Dieu: il demande une bouchée de pain, et toi, la vie éternelle. Donne au mendiant pour mériter que le Christ te donne ; écoute-le qui dit : Donnez, et il vous sera donné. Je ne sais de quel front tu veux recevoir ce que tu ne veux pas donner. Et c'est pourquoi, lorsque vous venez à l'église, faites l'aumône aux pauvres, selon vos ressources." (1)