Le Fils de Dieu prône une attitude, "signifiée à travers lui, plus grande, plus divine et plus parfaite : dépouiller l'âme elle-même et ses dispositions intérieures de leurs passions cachées, arracher jusqu'à la racine et rejeter les éléments étrangers à l'esprit" nous disait déjà Clément d'Alexandrie au IIème siècle (1) Qu'est-ce à dire ?
Ce que l'Église appelle péché - même si je trouve le mot trop moralisateur - n'est autre que toutes ces adhérences aux passions intérieures qui viennent du mauvais coeur en nous, celui qui nous détourne de la triple vocation de l'homme : contempler, adhérer et agir en Christ.
Contempler le Christ en ce qu'il a de fondamentalement bon peut nous amener à cette conversion intérieure. Un chemin semé d'embûches mais qui conduit au Père.
(1) Clément d'Alexandrie, Quel riche sera sauvé ? Paris, Cerf, SC 2011, cité in Le livre de la miséricorde, op. Cit p. 36
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