"Sa grande miséricorde (...) est proportionnée à la grandeur même de Dieu" écrit Jean XXIII, citant l'Ecclesiaste : "Sa miséricorde est à la mesure de sa grandeur " (Eccl. 2, 23), avant d'ajouter "le plus beau nom et le plus bel attribut de Dieu est sa miséricorde". (1)
Ce passage à d'autant plus d'intérêt qu'il est écrit en novembre 1940, au plus profond de la guerre, qu'il qualifie de "voulue par les hommes en connaissance de cause, au mépris de toutes les lois sacrées", précisant que celui qui la déclenche est le prince de ce monde (Jn 12, 31) qui n'a rien à voir avec le Christ, prince de la Paix (1 Mac. 10, 47).
Dans ce sens, ajoute-t-il, après son couplet sur la miséricorde, "cela doit nous inspirer une grande confiance (....) [puisque] sa miséricorde est une abondance de tendresse".
On pourrait citer dans la même veine, la phrase de Jérémie :"Je ne veux pas vous montrer un visage sévère, car je suis miséricordieux, - oracle de Yahweh, et je ne garde pas ma colère à toujours." (2)
(1) Jean XXIII, Journal de l'âme, op. Cit p. 379
(2) Jérémie 3, 12
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