03 septembre 2015

Confiance et doute

Dans le désert de nos vies, combien de fois sommes nous désemparés par le silence apprarent de Dieu.  Peut être que ce silence n'est autre que la manifestation du brouillard qui entoure notre âme.  Il nous faut prendre de la distance. Écoutons saint Ambroise : "il fait encore nuit. (...) je n'ai encore rien pris. J'ai lâché le filet pendant le jour. J'attends que tu me l'ordonnes ; sur ta parole, je le lâcherai encore. La confiance en soi est vaine, mais l'humilité est fructueuse. Eux qui jusque-là n'avaient rien pris, voici que, à la voix du Seigneur, ils capturent une énorme quantité de poissons".(1)
Dans son commentaire de Luc 5, 1-11, Ambroise lâche une phrase qui m'éclaire : peut être ai-je trop confiance en moi, y compris en la pertinence de mes choix quand Dieu montre la fatuité de nos projets.  Seuls compte l'abandon à la grâce... "Non pas ce que je veux, mais ce que tu veux".  Luc 22, 42. Ces paroles du Christ constitue le commentaire véritable de ce passage.  Quelles soient prononcées devant la croix nous laisse pantois.

  ( 1) Saint Ambroise,  commentaire de Luc IV,  71-76, SC 45 (traduction SC, cf. p. 180), source AELF

02 septembre 2015

Unité de l'Église

Je relisais hier soir les premiers chapitres du "Contre les hérésies" d'Irénée '1) et sa grande insistance sur la Tradition. Il en rayonne une profonde recherche d'unité qui réveillait en moi ce que j'écrivais sur la tunique unique du Christ. 
Triple unité à rechercher donc :
1) unité dans le temps (Tradition) que j'aime concevoir comme un processus dynamique dans le vent de l'Esprit.
2) unité de coeur,  qui commence par une attitude intérieure,  une quête transcendante qui rejoint l'unité intradivine, la circumincession des Trois personnes,
3) unité dans la charité qui rayonne d'une quête attentive des besoins d'autrui,  de la paix plus grande que toute tentation de violence,  de cette primauté de l'unité qui nous fait contempler la souffrance de la séparation.
Cela rebondit avec ce que je trouve dans ce commentaire de l'évangile de Jean 2 par Origène, cité dans l'office des lectures(2) : "Selon une interprétation possible, le Temple et le corps de Jésus, l'un et l'autre, me semblent être la figure de l'Église. Car celle-ci est bâtie de pierres vivantes ; elle est une demeure spirituelle pour un sacerdoce saint ; elle est construite sur les fondations que sont les Apôtres et les prophètes avec, pour pierre angulaire, le Christ Jésus. Elle est donc en toute vérité qualifiée de « Temple ».Selon l'Écriture, vous êtes le corps du Christ et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. Pour ce motif, même si l'assemblage des pierres de ce Temple semble se disjoindre et se défaire ; même si, comme il est écrit au psaume 21, tous les os du Christ semblent dispersés dans la persécution et l'oppression, par les complots de ceux qui attaquent l'unité du Temple à coups de persécutions ; cependant le Temple sera relevé et le corps ressuscitera le troisième jour, après le jour de malheur qui l'a accablé et après le lendemain de celui-ci, jour de l'achèvement. Car il y aura un troisième jour dans le ciel nouveau et sur la terre nouvelle, lorsque ses ossements, qui sont de la maison d'lsraël se relèveront, lors du grand jour du Seigneur, après sa victoire sur la mort. Par conséquent, la résurrection du Christ après les souffrances de la croix englobe le mystère de la résurrection de son corps tout entier. De même que le corps visible de Jésus a été crucifié, enseveli, et ensuite ressuscité, de même tout le corps constitué par les fidèles du Christ a été crucifié avec le Christ et ne vit plus désormais. Chacun d'entre eux, comme saint Paul, ne se glorifie pas d'autre chose que de la croix de Jésus Christ notre Seigneur, par laquelle il est crucifié pour le monde, et le monde crucifié pour lui. Non seulement il est crucifié avec le Christ et crucifié pour le monde, mais encore il est enseveli avec le Christ. Nous avons été mis au tombeau avec lui, dit saint Paul. Et comme s'il jouissait déjà d'un avant-goût de la résurrection, il ajoute : Et avec lui nous sommes déjà ressuscités. "
Contemplons cette unité et tâchons ensemble de la faire vivre.

(1) Irénée de Lyon, Contre les hérésies (1, 10, 1-2), Paris, Cerf, 1984
(2) Origène, Commentaire de l'évangile de Jean, Source Bréviaire AELF

01 septembre 2015

Souffrir avec le Christ

‎"Souffrir et être humilié pour le Christ et avec le Christ" (1)


Comme le note récemment le pape François, on compte plus de martyrs aujourd'hui qu'au premier siècle...

Combien faudra-t-il de martyrs pour parvenir au troisième jour évoqué par Origène (cf. plus haut) ? Seigneur que ton règne vienne !

‎(1) attribué à saint Jean de la Croix, cf. Bruno de Jésus Marie, saint Jean de la Croix, Paris,Plon, 1929, cité par Jean  XXIII, le journal de l'âme, op. Cit p. 85 et p. 467‎ en contemplation de la Pieta, Jésus mort et l'Addolorata


Chemin de sainteté

‎"Elle consiste à se plaire à être contredit et humilié à tort ou à raison ; à se plaire à obéir ; à se plaire à attendre dans une grande paix ; à être indifférent à tout ce qui plaît aux supérieurs, et vraiment sans vouloir propre ; à reconnaître les bienfaits que l'on reçoit et à sa propre indignité ; à avoir une grande gratitude ; à respecter les autres (...) une charité sincère, dans la tranquillité, la résignation, la douceur, le désir de faire du bien à tous et l'ardeur au travail" (1)

(1) Antonio Rosmini, La Perfection chrétienne. Pages d'ascétique Turin 1948, p. 591 cité par Jean XXIII op. Cit p. 466

Vanité 3

Je termine doucement la lecture du "journal d'une âme",  où Jean XXIII parle du danger de la lecture. En quelques phrases il sous entend, que l'âge aidant,  il se contente maintenant de peu de livres : hormis la Bible et quelques pères de l'Église ou vie de saints, il cite "l'imitation de Jésus Christ". Quand on pense au titre de ce blog on ne peut que s'interroger sur la finalité de toute recherche.
Cet extrait donné ce matin dans l'office des lectures m'inspire  :
"Qu'est-ce que toute chair devant toi ? L'argile va-t-elle se glorifier en face de celui qui l'a modelée ? Comment peut-il avoir des paroles prétentieuses, celui dont le cœur est sincèrement soumis à Dieu ? Le monde entier ne donnera pas d'orgueil à celui dont la vérité a fait son serviteur; il ne se laissera émouvoir par aucune louange, celui qui a établi en Dieu son espérance. Oui, ceux-là mêmes qui parlent ne sont absolument rien; car ils disparaîtront avec le fracas de leurs paroles. Mais la vérité du Seigneur demeure pour toujours." (1)
(1) Imitation de Jésus Christ

30 août 2015

La dynamique sacramentelle


Vivre les sacrements ? C'est peut-être enfoncer une porte ouverte de dire que le sacrement n'est pas celui d'un jour, d'un lieu, d'une prière. Au contraire, il est le lieu d'une vie, d'une dynamique. Affirmer cela, c'est prendre conscience de la manière dont Dieu agit en nous, nous rend signe. Signe fragile, brisé parfois. Signe qu'il faut reconstruire. A travers la lecture de 3 essais de W. Kasper, je viens de revisiter mes propres écrits sur le mariage, allant jusqu'à revoir mes propos sur ces crises conjugales qui brisent le pacte sacramentel et la question des divorcés remariés. De cela est né un livre (encore un) qui, comme toujours, ne vaut que ce que j'ai mis dedans : le meilleur de moi-même et en même temps, probablement encore des failles. L'écriture me façonne. Depuis quelque temps, tout mes écrits "théologiques" sont publiés à prix coûtant. Je ne suis qu'apprenti... Ces livres sont sources de dialogue. J'espère que celui-là, le sera plus que les autres. En ces temps de réflexion intra-synodale, voici un petit caillou dans la construction délicate de la cathédrale...
La dynamique sacramentelle est disponible sous ce lien :
http://www.amazon.fr/dynamique-sacramentelle-recherche-pr%C3%A9-synodal-sacrements/dp/1514660784/ et en téléchargement gratuit sous Kindle KDP

PS : Merci à Phil' Dugué, un ami de l'Avre, pour l'autorisation de reproduire un détail de l'un de ses tableaux en couverture...

28 août 2015

Ennivré de la Croix

‎"Donne moi d'être ennivré de la croix" (1) Cette expression d‎e Jean XXIII peut paraître sacrificielle et je l'ai ignoré en première lecture, considérant qu'elle était dépassée et propre à une attitude pré-concilliaire. 
Mais j'y reviens avec un autre angle de lecture, celui du vin partagé. Non pour nier le travail de la souffrance dans notre chemin vers Dieu que je ne souhaite à personne, mais pour contempler la Croix elle-même, sacrifice unique de celui qui va jusqu'au bout de l'amour, qui y répand ‎son sang et l'eau vive qui s'y mêle , pour étancher notre soif et ouvrir en nos coeurs un chemin de vie.


(1) Le Journal de l'âme p. 401

Vanité 2

‎Quand le doute s'installe... Il est parfois intéressant de se poser des questions. Celle là me touche :

"On se forme facilement des formes du service du Seigneur qui sont bien plutôt l'expression de notre goût,de notre ambition, de notre caprice. " L'arrogance de ton coeur t'a égaré, toi qui habites au creux du rocher" (Abd. 3) : c'est à peine si, pour le service de Dieu, tu sais faire un pas hors des trous où tu te tiens, comme une tarentule, à l'abri des injures du temps et tu veux te persuader que tu peux prendre un vol d'aigle si on t'appelait au-delà des monts et des mers. Dans ta dévotion tu te séduis toi-même et tu ne t'en aperçois pas. Fais en sorte que la promptitude de ta volonté apparaisse dans les oeuvres qui réalisent la volonté du Seigneur telle qu'elle t'est connue au jour le jour, et qu'elle ne se manifeste pas seulement dans la ferveur de tes soupirs." (1)

Que le futur évêque de Rome se pose intérieurement cette question vaut peut être que l'on se la pose.

(1) Jean XXIII , Journal de l'âme op. Cit p. 400

Vanité - Les vierges folles, Mat. 25, 1-13

Une belle analyse de ce texte de Mathieu 25 chez saint Grégoire le grand nous interpelle sur notre tentation du paraître,  du valoir.

" L'huile désigne ici l'éclat de la gloire ; les vases, ce sont nos cœurs, dans lesquels nous portons toutes nos pensées. Les vierges sages portent de l'huile dans leurs vases, parce qu'elles gardent au-dedans de leur conscience tout l'éclat de leur gloire. (...) Les vierges folles au contraire n'emportent pas d'huile avec elles, parce qu'elles ne portent pas leur gloire dans le secret de leur cœur, c'est à dire qu'elles la demandent aux louanges d'autrui. (...) Mais les lampes des vierges folles s'éteignent parce que leurs œuvres, qui du dehors paraissaient éclatantes aux yeux des hommes, ne sont plus au-dedans que ténèbres à l'arrivée du Juge ; et elles ne reçoivent de Dieu aucune récompense, ayant pour elles déjà reçu des hommes ces louanges qu'elles aimaient."

Comme souvent,  c'est au fond de notre coeur que la parole tranchante vient réveiller notre conscience.

(1) Saint Grégoire le Grand, Homélies sur les évangiles, 12 ; PL 76, 1119-1120, cité par AELF

27 août 2015

Cette Église que je cherche à aimer -2

‎"Dans ce qui nous a été révélé, il y a sans doute rien de plus grand, et rien qui puisse mieux nous faire connaître la grandeur de Dieu et de quoi nous pouvons le louer davantage, que l'édification de l'Église " (1)

5 ans après  la première édition de ma contemplation "cette Église que je cherche à aimer", je dois reconnaître que j'ai encore progressé dans ma perception du chemin droit de l'Esprit parmi les sinuosités humaines qui fait grandir cette lente construction de la cathédrale vivante qu'est le Corps du Christ en marche vers sa sainteté. 

Nos papes récents ont contribué chacun‎ a redonner à l'Église une autre couleur que ce triomphalisme dénoncé dans l'aula du dernier concile par le cardinal de Smedt. Mais c'est aussi dans cette myriade d'hommes et de femmes qui s'avancent vers l'agneau que l'on peut sentir la victoire de l'amour, loin de tous les pessimistes qui annoncent sa mort.

Jean XXIII en citant ces phrases de Bellarmin veut chanter "Seigneur ouvre mes lèvres" que nos moines répètent par trois fois lors de leur premier office. Marchons à leur suite sur ce chemin de la louange.

(1) saint Robert Bellarmin, cité par Jean XXIII, op. Cit p. 397


26 août 2015

Paternité spirituelle - le progrès des âmes

‎J'aime ces correspondances de lecture entre les méditations trouvées plus haut sur la "paternité spirituelle" dans le BSS et ce que je trouve, deux jours plus tard  dans le " journal de l'âme", où Jean XXIII rappelle les phrases prononcées lors de son ordination épiscopale : "Qu'il trouve son avantage spirituel dans le progrès de tous" (1)
On rejoint ce que Marxer disait aussi de Charles de Condren sur l'autorité au service d'une fécondité spirituelle.  La fonction de l 'épiscope (surveillant) y gagne en légitimité. 

(1) Sacre d'un évêque, Pontifical romain cité par Jean XXIII op. Cit p. 386

Miséricorde divine

"Sa grande miséricorde (...) est proportionnée à la grandeur même  de Dieu" écrit Jean XXIII, citant l'Ecclesiaste : "Sa miséricorde est à la mesure de sa grandeur " (Eccl. 2, 23), avant d'ajouter "le plus beau nom et le plus bel attribut de Dieu est sa miséricorde". (1) 

Ce passage à d'autant plus d'intérêt qu'il est écrit en novembre 1940, au plus profond de la guerre‎, qu'il qualifie de "voulue par les hommes en connaissance de cause, au mépris de toutes les lois sacrées", précisant que celui qui la déclenche est le prince de ce monde (Jn 12, 31) qui n'a rien à voir avec le Christ, prince de la Paix (1 Mac. 10, 47).

Dans ce sens, ajoute-t-il, après son couplet sur la miséricorde, "cela doit nous inspirer une grande confiance (....) [puisque]‎ sa miséricorde est une abondance de tendresse".

On pourrait citer dans la même veine, la phrase de Jérémie :"Je ne veux pas vous montrer un visage sévère, car je suis miséricordieux, - oracle de Yahweh, et je ne garde pas ma colère à toujours." (2)

(1) Jean XXIII, Journal de l'âme,  op. Cit p. 379
(2) Jérémie 3, 12



Désir du Christ

"L'homme de désir par excellence, c'est le Christ, tout entier tendu vers la réalisation du salut des hommes et la glorification du Père" (1)  disait Yvan Mathieu ajoutant en latin :  "J'ai un grand désir de manduquer la Pâque avec vous" (2)
A genoux devant l'homme et courant vers son Dieu...

Le terme manducare utilisé par la Vulgate est plus parlant que manger. Il évoque ce à quoi nous sommes appelés dans la lente dégustation de l'essence profonde de la Parole.
Pour la Pâque du Christ il évoque un chemin difficile, au delà du repas final, le "je vous donne ma chair et mon sang" que l'on ne peut lire qu'entre les lignes du sacrement mais qui signifie bien plus que le faire mémoire, qui entre dans ce que j'appelle la dynamique sacramentelle.

(1) Yvan Matthieu, BSS 37-38, op. Cit p. 305
(2) traduction littérale du latin de Lc 22, 15 : desiderium desideravi hoc Pascha manducare vobiscum.


25 août 2015

Cinq chemins de conversion

Un petit sentier, tracé par saint Jean Chrysostome, qui semble tout simple et pourtant va à l'essentiel :
a) la condamnation de nos péchés,
b) le pardon accordé aux offenses du prochain;
c) la prière ;
d) l'aumône
e) l'humilité. 
"Ne reste donc pas inactif, mais chaque jour emprunte tous ces chemins ; ce sont des chemins faciles et tu ne peux pas prétexter ta misère. Car, même si tu vis dans la plus grande pauvreté, tu peux abandonner ta colère, pratiquer l'humilité, prier assidûment et condamner tes péchés. Ta pauvreté ne s'y oppose nullement. Mais qu'est-ce que je dis là ? alors que, sur ce chemin de la conversion où il s'agit de donner ses richesses (c'est de l'aumône que je veux parler), même la pauvreté ne nous empêche pas d'accomplir le commandement. Nous le voyons chez la veuve qui donnait ses deux piécettes. Nous avons donc appris comment soigner nos blessures; appliquons ces remèdes: revenus à la vraie santé, nous profiterons hardiment de la table sainte et avec beaucoup de gloire nous irons à la rencontre du roi de gloire, le Christ. Obtenons les biens éternels par la grâce, la miséricorde et la bonté de Jésus Christ notre Seigneur."
(1)  Saint Jean Chrysostome, Sermon sur le diable tentateur,  source Bréviaire AELF

24 août 2015

Paternité spirituelle - 3 (les entrailles de Dieu )

‎L'auteur poursuit avec l'évocation du Fils prodigue dans le contexte de la trilogie parabolique de la brebis perdue, de la pièce perdu et du Fils (luc 15), mais souligne-t-il (1) c'est plutôt du Père qu'il parle avec cette belle expression grecque de splagchnizomai (être ému de compassion, de pitié, pris aux entrailles) (2 et 3) qui rejoint le souci de Dieu pour son peuple d'Exode 3. 
‎Pour Blanchette, cela ne relève pas d'une obligation morale ou pastorale mais bien de la manifestation d'un "coeur empli de la présence tangible de l'Esprit" (4) qui fait rejaillir ce qu'il dit plus haut sur l'importance d'un discernement habité par la prière "en Christ". 
Je rejoins cette analyse qui fait écho avec mes contemplations ‎sur la kénose du serviteur qui en se vidant de toute tentation de jugement personnel, se met "à genoux devant l'homme(4)" et, ce faisant, manifeste l'infinie miséricorde de Dieu.

C'est probablement là que prend source et s'exerce la 4ème caractéristique de la paternité évoquée par Blanchette (5) : la capacité de guérir qu'il évoque à partir du 2ème signe de Jésus dans Jean (le fils de l'officier royal - basilikos, Jn 4, 46-54). Être père peut aller jusqu'à qu'à guérir à distance, non de manière directe mais par le travail de la Parole dont le prêtre n'est finalement que l'instrument. 

(1) Melville C. Blanchette, ‎PSS, Just call me father, generativity in the spiritual life of diocesan priest‎, op. Cit p 219
(2) Dictionnaire Grec Français du NT, p. 139
(3) Nouveau Testament ‎inter linéaire, Société biblique française, 1993, p. 347
(4) cf mon travail de recherche éponyme.
(5) Blanchette, op Cit p. 220.