« Ce qui impressionne Basile tout aussi fortement que Cyrille de Jérusalem, c’est précisément l’unité de l’Esprit dans l’immense diversité de ses dons. C’est justement cette unité qu’il met sur un pied d’égalité avec l’unité du Père et du Fils ». (1)
Au-delà de la kénose, je pense qu’il faut ici introduire un autre aspect, qui ne fait pas voir l’Esprit comme un manipulateur, mais comme un souffle qui trouvera toujours un moyen pour souffler, malgré et au-delà de nos résistances individuelles. Et comme un torrent qui dévale au dessus des rochers, l’Esprit est la dynamique (dynamis) de Dieu en dépit de sa tendresse kénotique. C’est le paradoxe et c’est pourtant lumineux…
(1) Hans Urs von Balthasar, Théologique III, L’Esprit de Vérité, p.110
[limite sur une théorie, problème du nombre, cf. 114-115 et notamment le problème de la taxis des processions (ordre) introduit par Basile] 110
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