Un nouveau déplacement à faire sous le prisme pluraliste particulier de Claude Geffré : la thèse de Girard soulignerait trop à son goût une version monopolistique de la lutte du christianisme contre la violence. Les détracteurs de l'islam politique actuel ne soutiendrons pas une thèse différente. Et pourtant, une lecture spirituelle donc profonde de l'islam ne conduit elle pas à rejeter la violence. Si ce n'est pas la cas, c'est que leur Dieu n'est pas miséricordieux, ce qu'il affirme pourtant au début de chaque sourate...
Nous entrons au coeur de l'interpellation initiale de Geffré. Pourquoi Dieu a-til permis l'existence de plusieurs courants religieux. Quel est le sens du pluralisme de principe qui correspond à un vouloir mystérieux de Dieu concernant le destin religieux de l'humanité ?(1) Quel est le sens symbolique de la présence des trois religions monothéistes à Jérusalem. Où se situe l'appel des hommes de bonne volonté ? Quelle est la vocation universelle de l'humanité ? Comment ordonner sous se plan un véritable dialogue interreligieux dans la mouvance de l'impulsion de Vatican II ?
(1) Geffré ibid. p. 8
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