La coruscation évoquée hier en la fête de saint Jean Chrysostome fait écho avec la croix glorieuse qu'il évoque dans une de ses homélies : " La croix est plus éclatante que le soleil, plus brillante que ses rayons, car, lorsque le soleil s'obscurcit, c'est alors que la croix scintille (Mt 27,45) ; le soleil s'obscurcit non en ce sens qu'il disparaît, mais qu'il est vaincu par la splendeur de la croix. La croix a déchiré l'acte de notre condamnation (Col 2,14), elle a brisé les chaînes de la mort. La croix est la manifestation de l'amour de Dieu : « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que tout homme qui croit en lui ne périsse pas ». " (1)
En ce jour de la Croix glorieuse, alors que l'Église nous donne à contempler la kénose (Ph. 2,7) et le signe élevé sur le monde (Nb 21 et Jn 3) regardons celui qui s'est anéanti pour notre salut.
En ce jour de la Croix glorieuse, alors que l'Église nous donne à contempler la kénose (Ph. 2,7) et le signe élevé sur le monde (Nb 21 et Jn 3) regardons celui qui s'est anéanti pour notre salut.
(1) Saint Jean Chrysostome, Homélie sur « Père, si c'est possible » (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 72)
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