Où nous conduit l'adsum evoqué plus haut. Pour Mounier le chrétien est celui qui s'engage... « non pas seulement ici ou là, mais tout entier dans chaque acte, si bien que chacun de ses actes (...) devrait être comme le ramassement de toute sa vie (...) unité (...). [Être qui ] toujours dit je en pensant moi le moins souvent possible ; car ce je qui s'engage et qui s'affirme (...) s'efface d'un effacement cette fois supérieur, comme un médiateur, un répondant qui serait tout entier sa réponse (...) une parole unique dans un don unique : « cette goutte de sang que j'ai versé pour toi »(1)
Ici on sent l'accent christique du discours, mais n'est-ce pas notre chemin.
(1) Emmanuel Mounier, L'engagement de la foi, Paris, Parole et silence, 2017, p. 86
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