Nouvelles correspondances entre ces lectures de Christoph Théobald et de Moingt : « nous devons revenir à l'Évangile de Jésus pour désaliéner l'annonce du salut et comprendre qu'elle enjoint aux chrétiens de partager les espoirs temporels de tout leurs frères humains et de prendre en charge avec eux l'avenir sur terre de l'humanité. La mission n'est pas d'attirer le monde, elle est d'aller à lui ». (1)
Quelle est l'enjeu de cet effacement ?
Ne pas se positionner en maître mais bien, comme le dit Christoph Théobald, écouter, entendre le bruit du monde, s'effacer devant la rumeur, la rejoindre, souffrir à ses côtés, car telle est la voie de notre Seigneur...
Une pastorale de l’enfouissement ou de l’engendrement ? Les termes doivent irriter certains. Et pourtant, dans une ère post-cléricale, c’est un serpent de mer qui ressurgit, peut-être parce qu’il est proche de la pastorale même de Jésus sur les chemins d’Emmaüs...
Personnellement il me ravit... On pourra relire sur ce point les propos de Rondet...
(1) Joseph Moingt, L'esprit du christianisme, Paris, Temps présent, 2018, p. 28
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