Il faut peut-être dépasser certains fantasmes parfois érotiques ou picturaux que 2000 ans de fausse « contemplation » ont accumulés sur cette « figure » du nouveau testament pour redécouvrir la véritable quête spirituelle de celle qui a lavé les pieds du maître avant son départ avec un parfum de grand prix et qui sombre dans la douleur d’un bonheur perdu au point de ne plus reconnaître la lumière du Ressuscité…
« Les leçons de Béthanie » de Sylvaine Landrivon m’ont ouvert à une autre contemplation, celle d’une femme forte, habitée par la contemplation de l’essentiel, goûtant, comme sa sœur, d’une belle clairvoyance sur la mission du Fils. On comprend mieux l’amitié profonde qu’il avait pour elle et son frère, et ces larmes qu’il verse pour Lazare.
Le Christ est sa lumière (cf. 2.76) et de sa tristesse, naît un espoir pour l’Église.
Femme pourquoi pleures-tu ? Va…
L’appel lancé à la première des Témoins n’est pas à effacer d’un trait, il doit encore interpeler notre façon de faire Église dans la richesse polyphonique et polyédrique d’un Corps à [re]construire où les Marthe et les Marie ont toutes leurs places.
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