Chapitre 1.3
Certains commentateurs notent même que la répétition des versets 13 et 14 de 1 Rois 19 semblerait dire qu’Élie n’est pas affecté par la révélation. Il reste insensible à ce qu’il voit. Cela renforcerait l’idée qu’il n’est pas digne de sa tâche. Mais cela contraste avec les égards qui lui sont donnés plus loin (enlèvement, transfiguration). Il semble donc difficile de se prononcer dans un sens ou dans l’autre.
Prenons le temps de relire cet extrait, dans la traduction de la Tob :
9 Il arriva là, à la caverne et y passa la nuit. - La parole du SEIGNEUR lui fut adressée : « Pourquoi es-tu ici, Élie ? »
10 Il répondit : « Je suis passionné pour le SEIGNEUR, Dieu des puissances : les fils d’Israël ont abandonné ton alliance, ils ont démoli tes autels et tué les prophètes par l’épée ; je suis resté moi seul et l’on cherche à m’enlever la vie. »
Le Seigneur dit : « Sors et tiens-toi sur la montagne, devant le Seigneur ; voici, le Seigneur va passer.11 Il y eut devant le Seigneur un vent fort et puissant qui érodait les montagnes et fracassait les rochers ; le Seigneur n'était pas dans le vent. Après le vent, il y eut un tremblement de terre ; le SEIGNEUR n'était pas dans le tremblement de terre. 12 Après le tremblement de terre, il y eut un feu ; le SEIGNEUR n'était pas dans le feu.
Et après le feu le bruissement d'un souffle ténu.
13 Alors, en l'entendant, Élie se voila le visage, avec son manteau ; il sortit et se tint à l'entrée de la caverne: Une voix s'adressa à lui : Pourquoi es-tu ici, Élie ? »
14 Il répondit : « Je suis passionné pour le SEIGNEUR, Dieu des puissances, les fils d'Israël ont abandonné ton alliance, ils ont démoli tes autels et tué tes prophètes par l'épée ; je suis resté moi seul et l'on cherche à m'enlever la vie. »
La répétition voudrait-elle signifier, en effet, qu’Élie n’est pas affecté par ce qui est révélé et qu’il est nécessaire de lui reposer la question ? Il me semble, là encore, que l’on doit maintenir la tension, garder la question ouverte entre les deux, à ce stade, au risque de réduire ce que le texte nous révèle de Dieu.
S’agit-il en effet d’une simple forme littéraire ou d’une répétition qui montre que malgré ses efforts qui l’ont poussé vers l’Horeb, l’apparition divine n’est pas de son ressort, mais tient uniquement de la liberté de Dieu… ? Une question qu’il faudrait aussi poser à propos du chapitre précédent, mais plus généralement dès que nous avons le sentiment de maîtriser Dieu. C’est peut-être la “morale” de cette histoire. LA question. L’homme a-t-il une influence sur Dieu, où n’est-il là que parce que l’on consent à accueillir humblement sa venue. « Retire tes sandales » nous semble dire à ce texte ?
Si l’on revient en arrière, et l’on relit maintenant les chapitres 17 et 18 on peut finalement s’interroger sur ce qui a conduit Élie à prendre ses décisions. Qui lui a inspiré la menace de sécheresse, la volonté de punir le peuple des fautes passées, le meurtre des prophètes ?
Est-ce Dieu lui-même, où son idée de Dieu ? Ne s’agit-il pas de la même erreur qui a conduit Abraham au sacrifice de son fils et n’y retrouve-t-on pas la même démarche de conversion du cœur ? À chaque situation où la violence semble la solution, l’humilité du chercheur trouve une autre voix, fragile, ténue, celle où Dieu se révèle entre les lignes.
C’est peut être cela la grande leçon du désert. Une mise à nu, qui permet de prendre un peu de distance entre ce que l’on croît être, et notre fragilité première.
Un chemin, une faille se glisse, dans nos pas aux déserts, pour percevoir que le don de Dieu prime, qu’il est premier. Et que son amour nous conduit à prendre conscience de notre dépendance de son amour…
Un Dieu qui accompagne
En racontant le récit d’Elie, nous avons sauté bien des passages, bien des balbutiements dans la perception de Dieu. Les textes plus travaillés que sont la Genèse et l’Exode, nous montrent plusieurs apparitions de Dieu, chaque fois plus précises, comme si Dieu voulait ciseler au travers de l’histoire son icône, pour ne plus apparaître que dans une figure loin de toutes nos projections et de nos désirs, dans la nudité d’un homme dressé sur une croix qui révèle la nudité d’un Dieu dépouillé. C’est peut-être là l’essentiel du message. Mais avant d’y parvenir, il faut corriger tour à tour les fausses pistes, en reprenant un à un les fils que le récit laisse dans notre coeur, ces clés de compréhension qui corrigent une à une nos fausses idées de Dieu. Poursuivons donc, ce chemin, petit à petit, sans forcer le trait, mais en dévoilant les impasses, les fausses idées, souvent trop humaines de cette Parole mêlée que constitue la Bible.
Les premiers récits cherchent à corriger d’abord ce qu’un théologien appellera les inventions de Dieu. Elie nous l’a dévoilé : il n’est pas dans le feu et le tonnerre. Il est ailleurs. Or, pour un nomade qui conduit son troupeau au désert, c’est dans l’orage que Dieu est le plus visible. C’est un Dieu terrifiant qui habite ses nuits et ses peurs, au point qu’il va vouloir lui offrir des présents, des dons, pour éloigner son courroux. C’est à ce faux Dieu qu’Abraham présentera son fils.
A ce Dieu violent et sanguinaire, inventé et transcrit par des traditions de mort, d’exil, de violence et de souffrances, Dieu vient corriger, par petites touches légères.
Si l’on relit attentivement les premiers chapitres de la Genèse, on verra un Dieu qui protège Caïn alors même qu’il vient de tuer son frère. De même, alors qu’Abraham imagine que Dieu lui demande de sacrifier Isaac, c’est un ange qui détournera sa main.
Non Dieu n’est pas violent, il cherche au contraire à révéler sa tendresse, il se laisse atteindre aux entrailles (cf. Osée 11), envoie des messagers, des signes, des prophètes, jusqu’à Ezéchiel qui affirmera que “Dieu ne veut pas la mort du pécheur, mais qu’il se convertisse et qu’il vive…” (Ezékiel 18, 21).
Dieu est un dieu qui nous conduit à la liberté et la vie.
On pourrait lire d’ailleurs le récit d’Elie en parallèle de Jonas qui souhaite lui aussi mourir parce que Dieu n’est pas le Dieu vengeur qui va punir Ninive. Ces inventions de Dieu préparent à la révélation. Il faut pour cela des messagers, comme celui qui remet Jonas sur la bonne voie, celle de la miséricorde.
Les quarante jours au désert d’Elie font bien sûr écho aux quarante ans de l’exode, mais aussi à la tentation du Christ. L’agonie du prophète, comme celle de Jonas, préparent ainsi la tentation du Christ au désert et à son agonie sur le Mont des Oliviers.
C’est par le désert, au sein d’une nuit obscure, une insoutenable agonie du juste, qui doit faire le deuil de son orgueil ultime que se prépare la condition d’une vraie rencontre.
La Bible utilise pour cela des personnages intermédiaires, ces “anges” ou messagers (malak) qui permettent à l’homme de voir l’indicible sans être ébloui par sa face (voir aussi Exode 34).
L’ange, face à cette situation de détresse, apporte le don du pain et de l’eau, comme il le fait pour Jonas ou Agar, la servante d’Abraham rejetée par Sarah.
Dans ces détails, se renouvellle à leurs manières, le don de la manne, ce pain « tombé du ciel » pour nourrir un peuple en marche, comme cette eau, jaillie du rocher et qui abreuve la soif de l’homme au désert.
Toutes ces images préparent d’autres dons, d’autres symboles. C’est au travers de la contemplation de ces signes que nous prenons conscience que le don de Dieu est toujours premier, en dépit des souffrances et du malheur qui nous font oublier l’essentiel..
Quel est ce Dieu qui nous a conduits au désert ? Le voyage d’Élie à travers le désert n’est-il pas une manière de percevoir notre propre condition, nos solitudes, nos souffrances et, in fine, de percevoir qu’au lieu d’une absence, d’un retrait apparent de Dieu, il est là, bien là, discret, et comme l’affirme le beau texte brésilien, qu’il nous porte dans ses bras :
Sur le sable, les traces de ma vie.
Cette nuit, j’ai eu un songe : je cheminais sur la plage accompagné du Seigneur. Des traces sur le sable rappelaient le parcours de ma vie : les pas du Seigneur et les miens.
Ainsi nous avancions tous deux jusqu’à la fin du voyage. Parfois une empreinte unique était marquée, c’était la trace des jours les plus difficiles, des jours de plus grande angoisse, de plus grande peur, de plus grande douleur…
J’ai appelé : "Seigneur, tu as dit que tu étais avec moi tous les jours de ma vie, j’ai accepté de vivre avec toi. Pourquoi m’avoir laissé seul aux pires moments ?"
Il m’a répondu : "Mon fils, je te l’ai dit : Je serai avec toi tout au long de la route. J’ai promis de ne pas te quitter. T’ai-je abandonné ?
Quand tu ne vois qu’une trace sur le sable c’est que, ce jour-là, c’est moi qui t’ai porté."
Adémar de Barros (1929-....), poète brésilien
A notre condition malheureuse il reste d’ailleurs un chœur fragile de fidèles que Dieu révèle à Elie en dépit de sa solitude apparente.
Il nous faut, en effet, garder une grande prudence sur ce qui est révélé de Dieu, même si le contraste avec les premières apparations du Sinaï est saisissant. Peut-être peut-on reprendre à ce stade, l’analyse que P. Beauchamp nous donne de la violence dans l’Écriture, parce qu’on est là, de fait au cœur de cette problématique.
Pour l’exégète, « le Dieu d’Israël assume les mots qui expriment ce désir de domination d’Israël. (...) devant les textes de violence n’allons pas quitter l’écoute, abandonner certaines pages, censurer le livre. À aucun prix (...) le désir de l’universel dans l’homme tel qu’il est, ne peut pas se développer sans traverser des besoins plus primitifs. Il doit traverser le besoin de possession et de conquête. Ici encore la grande parabole de l’Union de l’homme et de la femme, si souvent reprise dans la Bible et applicable au rapport de l’élu et des nations, nous montre une image de cette traversée obscure et souvent tragique (...). Le besoin de possession est le signe (...) d’un désir plus vrai (...) encore caché sous la violence charnelle. [Il faut] une conversion de l’appétit. Il n’y a pas d’autre voie. L’homme biblique est l’histoire de la transformation de l’homme (...) où nous apprenons que toute conversion vient de Dieu et non pas de nous. Cela n’a pas pour but de nous faire admirer l’homme, mais de nous faire admirer l’action que Dieu exerce en transformant l’homme. Il faut donc que rien de l’homme ne soit caché. Le but est de montrer que nous sommes imparfaits ».
Car ce n’est qu’en percevant nos imperfections répétées que nous prenons conscience que les « publicains et les prostituées nous précèdent dans le royaume » (Mat. 21, 28-32) et que notre propre conversion ne peut que se faire dans l’humilité.
C’est peut-être en effet dans la transformation du cœur d’Élie que se révèle le mystère, avec, comme par effet boomerang, ce qu’il conduit à révéler en nous. Car le piège, ajoute Beauchamp, serait de nous considérer comme supérieurs aux juifs, exempts de cette violence et proche du vrai Dieu. Notre chemin reste à parfaire et c’est en cela que le texte nous interpelle et nous pousse gentiment au désert.
Un Dieu qui nous parle dans le silence
On peut voir également dans le dernier mot de 1R19,12b la racine du mot murmure ou secret. Ce mot « secret » évoque à la fois le murmure de la prière d’Anne au temple, qui parle dans son cœur (1 Sam 1,13) comme l’injonction du Nouveau Testament de prier dans le secret, dans sa chambre (Mt 6, 6).
Oser suggérer que la « voix d’un fin silence » puisse s’agir d’une simple prière, renforce ce sentiment de petitesse. Se pourrait-il qu’Élie découvre au bout de sa quête qu’il y a, au-devant de lui, plus près encore de lui, une assemblée de priants qui se révèle. Il n’est pas le seul juste et sa mission est d’en sauver sept mille.
Cela ne peut que renforcer notre propre petitesse, dans cette quête. Nous ne trouverons pas Dieu tout seuls, mais c’est dans la communauté des priants que Dieu se révéle. On pourrait conforter alors la thèse de ceux qui affirment qu’Élie n’a en fait rien vu de la réalité de Dieu, que la vision de Dieu lui a été refusée en partie du fait qu’elle était cherchée par lui et non voulue par Dieu. Ce qui lui est donné de voir est alors, une pré-révélation, non pas de l’infini de Dieu, mais de la communion des saints, qui se joignent à la prière des anges. La comparaison avec le récit de Moïse qui cherche à voir la face de Dieu (Exode 33 et 34) est alors plus vive. Face à la demande du prophète, la réponse de Dieu à Moïse n’est pas un rejet total, mais une réaffirmation de sa tendresse, de sa miséricorde. La tension initiée par le désir de voir est maintenue et cependant nous ne percevons qu’une miette de l’indicible, le « dos de Dieu ».
Écoutons à ce sujet ce que suggère saint Irénée : « Les prophètes annonçaient donc que Dieu serait vu des hommes, conformément au dire du Seigneur : Bienheureux les cœurs purs, ils verront Dieu. Certes, selon sa grandeur et sa gloire inénarrable, nul ne peut voir Dieu et vivre, car le Père est insaisissable ; mais selon son amour, sa bonté et sa toute-puissance, il accorde à ceux qui l'aiment de voir Dieu, et c'est ce que prophétisaient les prophètes, car ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. Ainsi l'homme par lui-même ne verra pas Dieu, mais lui, Dieu, sera vu des hommes s'il le veut, de qui il veut, quand il veut, comme il veut : car Dieu peut tout : il a été vu autrefois grâce à l'Esprit selon la prophétie, puis il a été vu grâce au Fils selon l'adoption, et il sera vu dans le royaume des cieux selon la paternité, car l'Esprit prépare d'avance l'homme pour le Fils de Dieu, le Fils le conduit au Père, et le Père lui donne l'incorruptibilité et la vie éternelle qui résultent pour chacun de la vue de Dieu. Car, de même que ceux qui voient la lumière sont dans la lumière et participent à sa splendeur, ainsi ceux qui voient Dieu sont en Dieu et participent à sa splendeur. Car la splendeur de Dieu vivifie: ils participent donc à sa vie, ceux qui voient Dieu».
Finalement, tout cela prend du sens si l’on considère que la recherche de Moïse et d’Élie ne sera satisfaite que lors de la transfiguration. Ce n’est donc pas une révélation divine refusée, mais différée qui serait décrite.
Dieu n’a pas cessé d’accompagner Élie. Dès l’épisode des corbeaux au chapitre 17 et ici encore avec l’ange, il lui témoigne sa protection. Mais cette protection n’est pas supérieure à celle donnée à Caïn. Elle reste l’expression de la tendresse de Dieu envers tout homme. Elle est enfin lieu d’interpellation renouvelée et le « Que fais-tu ici Élie ? » rappelle la question posée à Adam au jardin après l’illusion de s’être cru tout puissant sans Dieu.
Théologie négative
La série d’affirmations : « pas dans le souffle YHWH » pourrait composer l’embryon de ce que l’on appellera plus tard la théologie négative. Dans sa recherche et dans un contexte où la violence et la loi du talion (œil pour œil, dent pour dent) restent prégnantes avec le meurtre des prophètes, le rédacteur nous emporte plus loin, à petits pas, vers une autre forme de révélation, celle d’un Dieu discret, dans la voix d’un fin silence.
Cette définition très « non violente » de Dieu du verset 13b, qui tranche avec les thèses de rétribution courantes à l’époque biblique, est presque unique dans l’Ancien Testament. Dieu ne sera jamais sujet d’échange. La prière n’est-ce pas un troc, comme le croit Abraham à la porte de Sodome (cf. Gn 18). Il EST. Il n’est qu’amour, soulignera François Varillon.
Précisons que l'expression qui révèle sa trace, la « fine voix de silence » se retrouve dans un texte ancien découvert dans les fouilles récentes de Qumran pour désigner le chant des anges. Il se définit comme un chant sans paroles articulées ; c’est ainsi, par l’illumination intérieure, que Yhwh semble communiquer avec son prophète.
Les multiples traductions de l’expression hébraïque « qol demāmā daqqa » expriment chacune à l’heure manière la musique même de cet indicible : voix, murmure, souffle, silence, chant, bruissement, brise.
Il est proche, celui qui se penche vers nous, mais le saisir c’est déjà le perdre. Le définir c’est le contenir. Il est musique et danse de l’amour que l’on ne peut contraindre dans une partition écrite. La Bible n’est pas LA parole de Dieu. Elle en est le creuset qui en distille la révélation, dans la tendresse d’un discours où se mêle une histoire bien humaine et les étincelles fugaces d’une révélation…
Dans l’ensemble, les traductions de qôl demämäh doqqäh s’accordent toutes pour opposer voix et silence à l’exception d’un auteur qui parle de « rugissement et de voix tonitruante ». Même si cette interprétation a eu peu d’écho, il semble intéressant de noter que, là aussi, une tension demeure entre ce que la tradition considère souvent comme une ouverture mystique vers un Dieu d’amour et une autre version possible, plus « toute puissante » de Dieu. Ce serait peut-être enfermer Dieu que de conclure à ce stade et surtout dans le contexte du livre Rois, encore très violent dans les récits qu’il décrit.
Les multiples traductions du verset nous interpellent sur la présence réelle de Dieu dans nos vies. Si l’on reprend la thèse d’une progressivité dans la révélation, Dieu ne serait pas dans toutes les manifestations violentes de la terre, il n’apparaîtrait qu’au terme d’un décentrement, d’une sortie de soi, quand l’on devient mendiant d’amour.
Ce texte a pu ainsi inspirer une dimension mystique importante de la foi chrétienne. On la compare à celle du nirvana dans la spiritualité orientale. On peut aussi rejoindre d’une certaine manière la théorie qui évoque le « Retrait » de Dieu ou son auto-communication.
Il nous pousse en effet plus loin encore, au travers du désert vers le chemin d’une rencontre. Ce chemin ne peut se faire qu’à l’issue d’un déplacement, d’une sortie de soi, en route vers Bershéva, vers le Néguev et la montagne de Dieu.
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Extrait des Notes des parties 1 à 4 - auteurs cités
(1) Saint Antoine de Padoue, Sermon pour la fête de saint Jean l’Evangéliste, in Une Parole évangélique, Ed. Franciscaines, 1995, p. 143-145
(2) cf. sur ce point la belle description imagée de C. H. Rocquet, Élie ou la conversion de Dieu, Lethielleux, 2003
(3) A. Wénin, L’homme biblique, p. 165ss.
(5) Thomas Römer, voir L’invention de Dieu, Seuil, 2017
(6) P. Beauchamp, Parler d’Écritures Saintes, p. 111ss.
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