Pour Ambroise, le Christ a assumé nos péchés non dans leurs effets mais dans leur réalité. Il a ainsi porté les conséquences du péché.
Pour Jean Damascène, c'est non en tant que lui-même qu'il aurait été ou serait devenu malédiction mais en tant qu'il a assumé le rôle (prosôpon) et s'est mis à notre place. C'est dans ce sens qu'ont les mots : "il est devenu pour nous malédiction".
(1) d'après Hans Urs von Balthasar, Dramatique Divine, 3 L'action, ibid p. 228
Voir sur ce thème : Théologie Balthasar Sotériologie
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