11 décembre 2007

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«L’autoprofération du Père dans le Fils (...) est suprêmement aimante et consentante. Or d’après Augustin, la Génératio Verbi elle-même contient déjà de l’amour car celle-ci est cum amor notitia. De la sorte, cette première procession en Dieu semble déjà contenir toute la circumincessio de la connaissance et de l’amour. Ainsi la mission du Fils par le Père dans le monde se fait elle aussi dans l’amour ».

Peut-on dire que l’Esprit est superflu ?

Non si l’on considère que la mission de l’Esprit dans le monde est d’après Hans Urs von Balthasar « par delà l’amour ici décrit du Père pour le Fils, même pour autant qu’il est la cause exemplaire du monde, peut-être même par delà même l’énoncé de Jn 3,16 « Dieu à tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique » (1)

Si l’on suit Hans Urs von Balthasar, il faudrait dire que son amour est plus débordant encore, et qu'il se manifeste dans l’Esprit qui telle une source chaude continue de jaillir du cœur de Dieu

(1) Hans Urs von Balthasar, Théologique III, L’Esprit de Vérité, p. 214-215

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