Je viens de lire cela chez Moingt (ibid p. 82-83) : "Les pères mettaient en avant ce qu'ils appelaient la "philanthropie de Dieu créateur", à savoir, selon saint Paul, le fait que "Dieu est pour nous" (cf. Rom 8, 31), qu'il est tourné vers nous."
Étonnante correspondance avec ce que je notais dernièrement chez Bonhoeffer sur le "pro me".
On rejoint aussi ce qu'écrivais Balthasar sur la triple kénose, d'un Père qui s'efface dans le Fils, d'un Fils qui s'efface pour nous et d'un Esprit qui disparaît en nos coeurs, indicible effacement trinitaire au service de l'amour. Mais n'est-ce pas cela, de fait, l'amour véritable.
Étonnante correspondance avec ce que je notais dernièrement chez Bonhoeffer sur le "pro me".
On rejoint aussi ce qu'écrivais Balthasar sur la triple kénose, d'un Père qui s'efface dans le Fils, d'un Fils qui s'efface pour nous et d'un Esprit qui disparaît en nos coeurs, indicible effacement trinitaire au service de l'amour. Mais n'est-ce pas cela, de fait, l'amour véritable.
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