A la lumière du chemin que trace pour nous les chrétiens d'Orient, nous pouvons entendre à nouveau les propos de Madeleine Delbrel : "ce qui donne un sens au combat de l'Église, ce qui trace le sens de son histoire, c'est l'espérance. Pour marcher, pour se propager, pour libérer, l'Église lutte [j'ajouterai avec les armes fragiles de l'amour], les yeux et le coeur rivé sur les promesses de Dieu. (...) L'espérance chrétienne nous assigne pour place cette étroite ligne de crête, cette frontière où notre vocation exige que nous choisissions, chaque mois et à chaque heure, d'être fidèles à la fidélité de Dieu pour nous. Sur la terre ce choix peut être déchirant. Mais l'espérance nous interdit d'en faire un dolorisme. C'est comme la souffrance d'une femme qui met un enfant au monde. Chaque fois que nous sommes ainsi déchirés, nous devenons comme des brèches ouvertes dans la résistance du monde. Nous livrons passage à la vie de Dieu." (1)
C'est poursuit Madeleine un moyen d'entrer dans la vie intime de l'Eglise.
Bien sûr, les détracteurs parleront d'opium du peuple. Mais notre expérience de la paix trouvée en Dieu et le regard de nos frères nous révèle ex post que cette espérance n'est pas vaine.
(1) Madeleine Delbrel, Nous autres gens des rues, op Cit p. 249
C'est poursuit Madeleine un moyen d'entrer dans la vie intime de l'Eglise.
Bien sûr, les détracteurs parleront d'opium du peuple. Mais notre expérience de la paix trouvée en Dieu et le regard de nos frères nous révèle ex post que cette espérance n'est pas vaine.
(1) Madeleine Delbrel, Nous autres gens des rues, op Cit p. 249
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